Un air d'insurrection

par **Alceste-Aubin Gréban** 17/4/2009, 8:30 pm

Images frappantes d'un monde qui vacille. Des franc-tireurs, des prêtres et même des bourgeois partagent un coin de trottoir, où une mitrailleuse lourde a pris place. Avec des complicités dans l'armée, les forces républicaines réussissent ici un joli coup. Tout le quartier du Mont Bleu, à Confolens, est aux mains des partisans de Volga ou Gréban. Les différences de vue sont laissées de côté, seul l'intérêt du pays, et les aspirations républicaines prévalent.

Tandis que les franc-tireurs attendent fébrilement une incontournable intervention militaire dans le quartier du Mont Bleu, les habitantes du coin apportent de la nourriture et des boissons. Des hommes de tout âge, originaire de la banlieue Est ou du Quartier Gramaillon, viennent apporter leurs armes et leur dévouement. Le drapeau républicain est à la mode.

A l'instar des Franciens, ou Allanciens, les Chironais prennent parti, de plus en plus nombreux, pour le changement.

par **Francois-A Dutronc-Pombal** 17/4/2009, 8:48 pm

Les généraux informent leurs sous-officiers que les ordres de l'Ordre sont clairs. Il ne faut pas créer d'escarmouches avec les manifestants. Ce soir, Chiron sera libre et démocratique.

Plusieurs drapeaux noirs sont hissés dans la capitale. À Bordeleau la marine de l'Armée de l'Ouest a enlevé les drapeaux de l'Empire pour mettre le drapeau noir.

Il ne reste que pour le moment, le Palais des Gouverneurs. Pour cet édifice, les ordres étaient clairs, personne ne rentre ou ne prend le contrôle. Carnavon est le grand-père du Duc, il mérite encore notre respect. Informez les républicains de Gréban, que le royaume de Chiron est libre et rempli de drapeau noir. On attend juste que Carnavon autorise l'Ordre à changer de drapeau.

par **Francois-A Dutronc-Pombal** 20/4/2009, 5:37 am

Dans la caserne militaire de Confolens, la situation est devenue claire. Les militaires de l'Ordre ont réussi à mettre la main. La République est presque prête à être proclamée. Dans une stratégie démocratique, une rencontre avait lieu avec les députés de la province.

Plusieurs députés appuyaient activement le projet du duc d'Esse. Avec plusieurs députés et des généraux, le duc d'Esse se dirige vers l'Hôtel de Ville, et discute avec le bourgmestre de Confolens.

- Monsieur le bourgmestre de Confolens, Jules Poulet. Le comité du salut public vous nomme Président intérim de la République de Chiron. La République de Chiron s'associera avec la nouvelle République Edoranaise, si elle a lieu. Le Commandeur ne régnera jamais sur cette terre, où il a tué des enfants de Chiron. Nous vous ordonnons d'accepter cette fonction. Nous espérons avoir prochainement des élections pour vous trouvé un successeur démocratique.

Le bourgmestre est surpris et accepte la nouvelle fonction. Il signe le document, qui officialise sa situation et se dirige vers le balcon, où une foule acclame la nouvelle République. Le nouveau président se dirige vers le duc, qui présente un nouveau texte.

- Monsieur le Président, nous devons soutenir nos confrères démocratiques, et envoyer notre armée à Allancia. Le comité du salut vous demande d'ordonner une intervention de l'Armée de la République de Chiron, à Allancia, dont la mission sera de soutenir la révolution et de nuire au Commandeur.

Le nouveau Président savait qu'une victoire de la république à Allancia permettrait de réintégrer la nouvelle république dans une identité plus traditionnelle. Il signe alors l'ordre.

Dans ce même ordre, le duc d'Esse devenait le nouveau chef d'État-major de l'armée. Il prend la tête d'un regroupement d'une dizaine de régiment, dont la plupart étaient stationnés en Esse, et se marche alors vers Allancia.

par **Francois-A Dutronc-Pombal** 20/4/2009, 5:18 pm

L'Armée de la République de Chiron marche en direction de Allancia. Les fanfares jouent le nouvel hymne de la République avec force, pour que tout Chiron sache, que le pays s'est relevé contre la tyrannie.

La Chironnaise

Dignes enfants du Chiron
Qu’un beau délire a soulevé,
À votre élan patriotique
De grand succès sont réservés.
Restons armés que rien ne change !
Gardons la même volonté,
Et nous verrons refleurir le Saint-Maurice des Lions
Sur l’arbre de la Liberté.

Aux cris de meurte et de pillage,
Des méchants s’étaient rassemblés,
Mais votre énergique courage
Loin de vous les a refoulés.
Maintenant, purs de cette fange
Qui flétrissait votre cité,
Amis, il faut greffer la Confolens
Sur l’arbre de la Liberté.

Et toi, dans qui ton peuple espère,
Fricard, consacre enfin nos droits ;
Des Chironais en restant le père
Tu seras l’exemple des peuples.
Abjure un maître étrange,
Rejette un maître trop détesté,
Et tu verras mûrir le Chabanais
Sur l’arbre de la Liberté.

Mais malheur, si, de l’arbitraire
Protégeant les affreux projets,
Sur nous du canon sanguinaire,
Tu venais lancer les boulets !
Alors tout est fini, tout change,
Plus de pacte, plus de traité,
Et tu verras tomber le Confolens
De l’arbre de la Liberté.

par **Philibert Carnavon** 20/4/2009, 8:12 pm

Philibert était outré!!

- Ils ont osé proclamé une république du Chiron!!! Mais c'est un grave manquement à l'unité d'Edoran!! Presque un acte de secession!!! C'est indamissible

par **Francois-A Dutronc-Pombal** 21/4/2009, 4:10 am

Un proche du comte se sentit offusqué par ses propos.

- Votre Excellence, ce n'est pas une scission. Son Excellence, le président par intérim Jules Poulet a annoncé que la République de Chiron s'associera avec la nouvelle République Edoranaise, si elle a lieu. Ce groupe se refuse de voir le Commandeur, comme Empereur. Je les comprends. Votre Excellence, je crois qu'il faut les soutenir et les féliciter de prendre l'action.

par **Philibert Carnavon** 21/4/2009, 9:44 am

Je me fius de vos états d'âme mon ami : c'est de la trahison, ils ne respectent même plus l'unité nationale. Déjà leur république... c'est un gouvernement bon pour les merxistes... Et je vous prierai de bien vouloir éviter de vos remarques à mon égard mon ami. Ce sont des secessionnistes.

par **Alceste-Aubin Gréban** 21/4/2009, 1:38 pm

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Communiqué du Comité d'Union des Mouvements Républicains

par **Francois-A Dutronc-Pombal** 22/4/2009, 8:17 pm

Le comité du salut public se rencontre d'urgence. L'invasion des troupes de la colonie était alarmante. La mort d'un citoyen chinonais de tout mort par des rebelles des colonies était inacceptable.

Un message secret quitte Confolens, pour Bordeleau. La flotte de Bordeleau a ordre de quitter le port en direction de Bonne-Espérence, et de se préparer à bombarder ses territoires.

Le gouvernement de Confolens s'organise et informe.

Ce conflit est un conflit chinonais, toute intervention extérieure sera punie par la bouche de canons.

par **Francois-A Dutronc-Pombal** 2/5/2009, 2:39 am

À Confolens, le comité du salut public organise le transfert des pouvoirs vers Allancia. Par contre, on prépare aussi le transfert du gouvernement de la République de Edoran à Confolens, si la défaite devait avoir lieu.

Le comité consulte et organise la défense. Certains lieux nécessitent toujours la présence des militaires dans les rues pour le contrôle d’identité. Depuis le bombardement par erreur de la zone industrielle de Port-Royal, la milice est devenue moins présente. Il est vrai que la majorité est partie soutenir l’offensive du Commandeur à Allancia. Mais par sécurité on augmente le nombre de patrouilles dans les villes, avec ce qu’il reste d’hommes.

Il reste que plusieurs ont hâte de voir le nouveau drapeau de la république être hissé sur les édifices de Confolens. Le comité était prêt à toutes les possibilités. On attendait maintenant les résultats du voyage de Jules Poulet, en Eslanges. Ce bourgmestre de Confolens a réussi à créer rapidement une unité dans la société civile, et a su présenter un discours nationaliste et revendicateur. Il ne restait que la victoire.

par **Francois-A Dutronc-Pombal** 7/5/2009, 10:35 pm

Un officier arrive devant la résidence des Carnavon, à Bordeleau. Depuis la révolution à Confolens, la famille est retournée à sa résidence. L'officier présente ses papiers aux gardes.

Il rentre dans la résidence et demande à parler à Madame Carnavon.

- Madame, je suis le capitaine Lionel Lupin de l'Armée de la République, j'ai reçu l'ordre de vous remettre cet enfant et cette lettre.

Allancia, 2 mai

Notre très chère grande mère maternelle,

Nous espérons que vous allez bien. Nous sommes désolés de la sécurité, mais nous ne pouvons laisser un membre de ma famille sans aucune protection.

Nous vous confions la garde de la fille de notre mère, Solène. Avant d'entrer au couvent, notre mère avait accouché d'une fille avec l'ex-comte de Loubert. Nous ne pouvons prendre soin de cette enfant à Allancia, avec tous les dangers et la guerre.

Son nom est Joséphine Maxence Carnavon Dutronc. Soyez assuré de mon soutien. Nous viendrons prochainement pour vous rencontrer. Avez-vous des nouvelles de notre grand-père, il n'est pas présent à la réunion ?

signé
François-A. Dutronc-Pombal
Duc d'Esse et pair
P.D.G. Les entreprises de Castro-Pombal
Chef de l'État-major

L'officier repart à Allancia.

par **Philibert Carnavon** 8/5/2009, 8:36 am

Hélas je suis sans nouvelles de lui depuis plusieurs jours. Il est parti avec Sa Béatitude. Mais je n'en sais pas plus.

Occupe-toi bien de cette petite.

Je cesse d'écrire car la tristesse m'en empêche

Ta grand-mère aimée,
Hortense

par **Francois-A Dutronc-Pombal** 9/5/2009, 9:15 pm

À Confolens, les ordres arrivent rapidement. L'ordre est donné d'attaquer la ville de Varna, dans la province de Allancia. L'aviation doit bombarder la ville dans 30 heures. Selon les informations, le Commandeur serait dans cette ville. Mais la vraie raison est que cette visite menace la frontière de Chiron.

par **Nérée Le Noblet Duplessis** 10/5/2009, 9:38 am

Un des lieutenants du Duc d'Esse lui demanda?
- Va-t-on réellement passer à l'offensive et donc briser le cessez-le-feu? Nous risquons de passer pour ceux qui veulent à tout prix la guerre.
D'un autre côté il nous faut battre la clique du Commandeur et qui sait s'ils vont reprendre l'offensive...
Quoi qu'il en soit vos hommes sont prêts Général. Vive la République

par **Francois-A Dutronc-Pombal** 10/5/2009, 2:34 pm

- Monsieur, ce n'est juste que dans 3o heures. Le duc d'Esse pourra donner un ordre contraire entretemps. Il faut que notre Armée soit toujours prudent et en alerte.

par **Francois-A Dutronc-Pombal** 19/5/2009, 5:54 am

Tôt ce matin, des troupes de Chiron reviennent d’Allancia. L’Armée a été mise en alerte dans toute la province, et plusieurs militaires ont été déplacés.

À 8 :00, les militaires rentrent dans plusieurs résidences dans les différentes villes de la province. L’intervention est rapide. Les militaires avec leurs chars d’assaut rentrent dans les petites villes et fracassent les portes des résidences. Des centaines d’arrestations ont lieu. Pendant cette période, la police met en place des contrôles routiers et ferme les routes principales. L’objectif de cette intervention est de démanteler l’organisation de guérilla des impérialistes en Chiron.

Plusieurs avaient réussi à fuir, et c’était réfugié dans d’autres lieux. Les forets étaient contrôlés. Les militaires devaient conduire les traîtres à la prison de Confolens, où ils seront jugés. Ce privilège était réservé aux citoyens de Chiron, car les membres de la guérilla venant des colonies étaient directement fusillés sur la place centrale des villes.

L’intervention avait été rapide, grâce aux informations recueillies et aux enquêtes. On a dénombré 600 chironais arrêtés et 500 colons fusillés.

par **Anastase** 19/5/2009, 10:17 am

En tant qu'Éminent membre de l'Église du Saint Empire d'Édoran, je m'insurge contre les exécutions arbitraires à l'encontre de citoyens édoranais. Comme si les habitants des Colonies étaient des êtres inférieurs qui ne méritaient aucun jugement. Éther se souviendra longtemps de ces crimes odieux!! Vous porterez la honte de ses crimes toutes votre vie

par **Philibert Carnavon** 19/5/2009, 7:38 pm

Jean-Jacques Amelot de Chaillou, député édoranais du Chiron, se rendit chez le président du Chiron. Même si il était opposé à la République, mais opposé aux combattants armés, il tenait à s'insurger contre les massacres d'habitants des Colonies venus combattre en Chiron pour l'Empire.
Il ne fallait pas laisser faire cela. Chaque habitant de l'Empire avait les mêmes droits

par **Francois-A Dutronc-Pombal** 19/5/2009, 9:52 pm

Le président par intérim était toujours au Royaume des Eslanges.

- Bonjour monsieur Amelot de Chaillou, l'ex-président n'est pas encore revenu de son voyage. La République de Chiron n'existe plus depuis une semaine. Le comité du salut public d'Allancia dirige maintenant les destinées de notre jeune république. Pour le jugement des colons, nous sommes désolés, mais le comité à Allancia a donné les ordres. Le duc d'Esse a été clair. Je vous suggère d'aller au Palais de la Réunification, si vous souhaitez je peux vous remettre un laissez-passer.

par **Philibert Carnavon** 19/5/2009, 9:58 pm

Nous y allons de ce pas!!! Et ce n'est pas ce blanc bec de Dutronc qui m'empêchera de dire ce que l'UCE pense de ce crime affreux. Je n'approuve pas ec qu'ils ont fait mais ils ne méritaient pas d'être fusillés de la sorte comme des traitres à leur patrie. Alors faites fusiller aussi ces Chironnais qui selon vos idées se sont opposés à vous. On avait plus exécuté personne en Chiron sous le gouvernorat de Philibert Carnavon, mais je vois qu'on en revient aux anciennes pratiques des temps révolus...

Il sortit avec le sésame entre les mains et pris la direction de l'aérodrome de Confolens

par **Francois-A Dutronc-Pombal** 20/5/2009, 10:06 pm

En pleine nuit, l’armée réalise de nouvelles interventions militaires dans de nombreuses résidences de la province. Plusieurs petits notables sont arrêtés et on confisque les lettres de correspondance.

Malheureusement, plusieurs avaient déjà fui avec l’intervention d’hier matin. Les forces ont informé le duc d’Esse de l’arrestation de 100 chironais et de 35 colons. Les 100 chironais ont été envoyés à la prison de Bordeleau. Les 35 colons ont été fusillés pour la mort de plusieurs chironais commis.

Avec le démantèlement de plusieurs cellules de la guérilla, l’Armée de la république de Edoran pouvait maintenant s’attaquer activement aux forces rebelles du Commandeur.

par **Nérée Le Noblet Duplessis** 20/5/2009, 11:40 pm

Les Colons étaient ulcérés de se voir considérés comme des citoyens de secondes zones.
- Nous pourrions aussi faire fusiller tous les Chironnais vivant dans les Colonies et qui ont sali la mémoire de notre Empereur mais nous ne l'avons pas fait. Une fois de plus la république et surtout les Dutronc montrent leur vrai visage

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