Ordre

De Monsieur le Comte Klaus Störtebeker de Sabrevoix, Feld-Maréchal du Saint-Empire,

A Son Excellence Henri de Fricard, Grand-Chambellan du Saint-Empire

Votre Excellence,

Nous sommes heureux de servir le Saint-Empire une fois de plus en nous mettant au service du Basileus de Moldavia pour la reprise de Chinisau. L'Armée du Saint-Empire a mainte fois prouvé son efficacité, notamment récemment dans ce genre de mission et saura être digne de la confiance et des espoirs de la Couronne et de l'ensemble du Saint-Empire.

Nous souhaiterions également vous faire part de notre exaspération face à l'opinion publique toujours aussi opposée à la Guerre de Transvalachie. Sa Majesté Impériale a, dans un ordre officiel, déclaré la guerre à la République Socialiste Populaire de Transylvanie et Valachie et cette dernière a attaqué notre frontière et une ferme moldavienne, sans parler des chironnais et moldaviens résidents en Transvalachie tués et des soldats de la mission humanitaire de Sint-Paulus attaqués par cette même République. Beaucoup de bien-pensant allanciens ont oublié les édoranais innocents assassiné et la déclaration de guerre de notre Empereur.

Nous avons agit selon les ordres et nous tentons de réduire à l'inaction cette république meurtrière. Notre progression est bonne, de nombreux rebelles transvalaques se sont rendus et ont été traité avec le plus grand respect pour être ensuite rendu aux autorités légitimes russlaves conformément aux ordres de notre Empereur.

Malgré cela, notre action ne semble pas avoir beaucoup de soutien, et ceci joue sur le moral de nos troupes. De plus nous suspectons la participation occulte du Daearuil contre notre armée et au côté du criminel Pojarski, sans avoir de preuves satisfaisante pour le moment. Nous conseillons tout de même une méfiance de la part des services diplomatiques impériaux.

La guerre ne durera cependant plus très longtemps d'après nos pires estimations. Le retour des troupes est proche, nous laisserons la Transvalachie au Tsar comme il avait été prévu. Cependant un soutien du Palais; voire une visite de votre personne ou d'un représentant du Palais aux soldats édoranais dans les territoires occupés et sécurisé serait une marque d'encouragement et de respect envers les hommes qui se battent pour le Saint-Empire d'Edoran et pour la sécurité de tous nos concitoyens.

Veuillez croire, Votre Excellence, en l'assurance de ma plus profonde considération,

Feld-Maréchal Störtebeker

De Son Excellence Henri de Fricard,
Grand-Chambellan du Saint-Empire,

A Monsieur le Comte Klaus Störtebeker de Sabrevoix,
Feld-Maréchal du Saint-Empire.

Monsieur le Comte,

Votre missive, pleine de bon sens et de prévoyance, a su éclairer Sa Majesté Impériale sur la situation de ses troupes engagées pour défendre l'honneur d'Edoran.

En effet, les parlementaires, se croyant investis d'une mission et d'un pouvoir divin, se sont mis en tête de faire revenir nos troupes de Transvalachie. Vous connaissez bien vos collègues, qui pour la plupart, sont plus enclins à regarder leurs propres intérêts plutôt que celui de la Nation qu'il sont sensés représenter. Car il est évident que c'est bien Edoran et sa stabilité que vous défendez, sur ordres impériaux, autant en Transvalachie qu'en Moldavia très prochainement. Mais ne vous en faites pas, le retour ne sera jamais imposé par la Chambre des Pairs, donc la motion n'a aucune chance.

Mais je comprend votre délicate situation, et le besoin de vous sentir soutenu dans votre besogne, toute contestée qu'elle soit. Ainsi donc, je vais organiser un voyage, dont le départ sera fixé à demain. Je me rendrais, accompagné du Basileus, en Moldavia. Où nous écraserons définitivement la rébellion. Une fois les combats bien engagés, je me dirigerais vers le front translavaque afin de remonter le moral à nos vaillantes troupes. Espérons que cela ne fera qu’accélérer la mise au pas de l'auto-déclarée République, car le conflit s'enlise et ce n'est bon ni pour nous, ni pour vous.

Soyez assurez, Monsieur le Comte, de mon soutien et de ma profonde estime.

S. Ex. Henri de Fricard

De Monsieur le Comte Klaus Störtebeker de Sabrevoix, Feld-Maréchal du Saint-Empire,

A Son Excellence Henri de Fricard, Grand-Chambellan du Saint-Empire

Votre Excellence,

L'annonce de votre voyage sur le front est une nouvelle qui traduit l'immense sens des responsabilité de votre personne. Les troupes apprécieront grandement le soutien de la Couronne incarnée par Votre Excellence.

Nous attendons les ordres imminents de Son Altesse Royale le Basileus, mais nous saurons préparer au mieux votre venue en Moldavia.

Croyez, Votre Excellence, en toute notre gratitude et en notre profond respect,

Feld-Maréchal Störtebeker

A Sa Majesté Impériale Charles III,

Nous vous informons que le Tsar de Russlavie a ordonné le cessez-le-feu en Transvalachie. Nous nous satisfaisons de cette reprise en main. L'avenir du mouvement indépendantiste ne nous concerne plus, s'il plait à Votre Majesté.
Nous avons proposé de l'aide médicale aux victimes transvalaques.

En outre, Fedor Pojarski, responsable des massacres de mai et des autres événements ayant conduit à la guerre est détenu par le Prince Klausburgski, frère du Prince Clodomir de Klausbourg. Nous soupçonnons une grande complaisance de Klausburgski envers le criminel. Là encore nous attendons vos ordres.

Feld-Maréchal Störtebeker

Votre Majesté,

Nous venons d'apprendre que le Prince Klausburgski venait de libérer sans jugement le criminel Pojarski. Je considère donc l'armée de ce frère de Clodomir comme ennemie et complice des crimes commis par le boucher de Transvalachie.

Selon nos informations, Pojarski se dirige vers la capitale russlave, ce qui exclu une arrestation par nos services.

Nous maintenons nos positions.

Feld-Maréchal Störtebeker

RAPPORT

Votre Majesté,

Le criminel Pojarski a été écroué sur ordre du Tsar, vraisemblablement pour très longtemps dans un bagne oriental de Russlavie. Des officiers et des dignitaires pojarskistes ont été dégradés ou condamnés à mort.
Nous attendons les ordres de Votre Majesté quant à notre présence en Transvalachie. l'Armée doit-elle quitter les territoires conquit ou les pérenniser ?

Feld-Maréchal Störtebeker

L'Aigle ira faire son nid à l'est lorsque la lune sera à son quart...