Discours à la Diète

Philibert s'avança à la tribune de la Diète :

Mesdames et Messieurs les députés,

L'heure est grave et nos dissensions trop importantes. Vous nous avez refusé la confiance en ne votant pas un budget sur lequel peu d'entre vous avaient fait des propositions. Votre décision est prise, nous n'avons pas à la critiquer ou à la blâmer c'est votre rôle de parlementaire que vous avez exercé librement. Depuis quelque temps, nous nous faisons attaqué à propos d'une éventuelle volonté autocratique de l'exercice du pouvoir. J'en veux pour preuve aujourd'hui avec la fin du gouvernement que j'ai eu l'honneur de diriger sous l'oeil avisé de SMI Charles III. Les dernières semaines ont été éprouvantes pour tout le monde. L'Empire a frôlé la guerre avec la Russlavie, mais nous avons pu l'éviter grâce à la diplomatie. Aujourd'hui nous sommes partis pour connaître une paix durable avec nos voisins immédiats, la Russlavie et le Noordzeeland. Vous nous accusez de nous lancer dans une guerre que vous n'avez pas votée, sachez, messieurs les députés, que cette guerre nous ne l'avons pas voulue, nos troupes ont été attaquées sur la frontière moldavienne, le long de la ligne de défense. Cette attaque demandait une risposte. Elle a eut lieu. Nous savons que les troupes rebelles, aidées par des forces étrangères encore inconnues de nos services, envisagent d'attaquer nos troupes qui ne font que se défendre et défendre les terres de notre amie russlave. Nous avons entièrement confiance en notre Feld-Maréchal pour diriger les opérations et épargner les civils transvalaques soumis à un régime non-voulu, réfugiés dans les bras d'un politicien démagogue, qui a profité de la cohue laissée par les troupes russlaves de Pojarski pour prendre le pouvoir. Notre frontière n'est donc plus sûre. Elle l'est encore moins qu'avant. Avant avec la Russlavie, nous savions à quoi nous attendre, amis désormais avec un commandant fou et dépravé, n'ayant pour seul but que la destruction de notre Saint-Empire, devrions nous rester les bras croisés? Je ne le pense pas.
Sur une lointaine autre frontière, d'autres troupes nous menace !! Les troupes zaotèques soutenues par les félons eldoranais s'avancent vers San Sebastian. Après avoir commis de nombreuses exactions, et ici M. de Chalent ne pourra me contredire, devrions nous laisser ses hordes barbares venir détruire l’œuvre monumentale de plusieurs générations d'Edoranais? Je vous dit NON. Edoran ne se laissera pas faire face à ses menaces, Edoran n'a jamais eu pour habitude de mener des guerres d’expansion, des guerres impérialistes pour reprendre certains vocables alarmistes, nous menons une guerre de défense de nos intérêts immédiats. Devriosn nous laisser les hordes de pojarski déferler sur la Moldavia et sur le Chiron et la Fransie? Personne ici ne le souhaite !! Tous ici vous êtes prêts j'en suis sur à défendre notre patrie face à cet envahisseur potentiel. Devrions nous attendre qu'il déferle sur notre territoire avant de nous battre. Ce n'est pas notre politique. Nous refusons de voir la guerre une nouvelle fois, détruire notre contrée. Quant à ces messieurs de la gauche qui nous critiquent si vertement, je tiens à vous rappeler que la Boulè, l'équivalent moldavien de notre Diète, a soutenu l'attaque contre les rebelles, tous unis derrière le basileus. Une véritable union sacrée dans un pays que vous aimeriez chez nous !! Les Markistes moldaviens ont le sens de l'honneur et de la patrie.
Avec cela nous devons rajouter le rejet d'un budget. Notre pays connait des difficultés extérieures et vous nous refuser un budget. Je ne vous en blamerai pas mais notre peuple s'en souviendra. Nos militaires, nos fonctionnaires, nos enseignants qui ne peuvent être payés. Notre économie qui tourne au ralenti. C'est pourquoi nous appliquerons ce budget à l'aide d'un décret que nous prendrons le temps de convoquer des élections et de former un gouvernement qui vous agrée. Nous garderons les commandes en affaires courantes

Un huissier monta à la tribune de la chambre, auprès de M. Chandebise. Celui ci lut le billet et fit comprendre à Philibert qu'il devait lui parler. .

Messieurs, l'heure est encore plus grave. Nous venons d'apprendre qu'un coup d'état vient de frapper la Moldavia. L'armée moldavienne a renversé le gouvernement, profitant de la présence du Basileus, Son Altesse Royale Idhomène VIII sur notre terre.

Philibert quitta la tribune, visiblement soulagé et sous les ovations du banc conservateur.

Dans les bancs progressistes, on chahute...



Carnavon dictateur! Carnavon Dictateur...