L'Hôtel particulier des Duc d'Esse à Allancia

Rappel du premier message :

Après avoir visiter et discuter avec les familles en deuil, il se dirige vers sa résidence pour revoir son épouse, qu'il n'a pas revu depuis mariage.

À la fin de la soirée, le duc, qui était fatigué avec la lecture des rapports d'entreprise, du ministère, du parti, et son duché, rejoint son épouse pour leur première nuit, et réaliser pour la première fois son devoir conjugal. Il avait du quitter d'urgence à la Moldavie durant le diner célébrant son mariage.

Pendant son devoir, son secrétaire particulier, tout gêné, frappe à la porte.

- Monsieur le duc. Vous êtes demandé d'urgence au Palais. Ce sont vos ordres sur la Moldavie.

Le duc en sueur, avec l'humidité du pré-été..

- Donnez-nous, 20 minutes. En attendant, préparer la voiture et notre porte-document. Informer le ministère, que nous convoquerons une réunion d'urgence. Ah oui, que le dirigeable soit prêt.

Le vieux loup de mer fut introduit auprès du Duc d'Esse et commença à lui raconter son histoire.

- Mon bon seigneur, pardonnez ma visite si tard. Les vents n'mon pas permit d'faire escale plus tôt et je n'pouvais point attendre demain.

Si j'viens à vous c'est qu'j'ai un vieux secret de famille qui vient d'm'être révélé et qu'y'aurait bien l'effet d'une bordée de canon à moins d'une demi-encablure si s'fut public ! Et ben ce secret, j'pense ben qui vous intéressera ! Et moi ben j’pense qu’ça m’sera profitable !

C’est que c’que j'vais vous révéler, vot'grandeur, je compte ben qu'soit pas gratuit. C'est ben qu'j'navigue pas sur l'or, vous savez, les grosses compagnies de navires ont leur armada toute neuve, et les jeunes capitaines qu'vont ben avec ! Y'a guère d'place pour un poisson comme moi dans la mer du Capital !

J'va terminer mon histoire, mais pour savoir le concret, vous faudra ben aligner la monnaie, vot’ducalité !

C'est donc qu'j'viens de faire du rangement dans ma maison près d'Estérel -qu'j'tiens de feu mon père, marin comme moi ! ‘Fin c’est plutôt qu’c’est moi qu’chuis marin comme lui l’était, ‘fin bon m’avez ben compris…- pour y voir c'que j'pourrais ben mettre à la vente au vide-grenier du quartier la semaine prochaine. Histoire de s'faire quelques ronds hein, c'pas votre problème à vous, hein M'sieur le Duc ? Passons !

Donc en fouillant la cave, v'là que j'renverse un vieux carton écrit "vêtement Mathilde" -La Mathilde, s'tait ma vieille mère...Qu'elle soit 'vec Ether- Mais s'fut point de vêtement qui s'vida du carton ! Pour sûr que non vot’excellence !
C'fut bien écrit ça d'ssus pour pas qu'on trouve ça trop tôt !

Qu'est-ce donc qu'y'avait d'dans ? Ben, le vieux journal de bord d'mon paternel ! Quand il commandait "L'Aurus", un gros cargo qui ramenait des trucs du Zanziland. J'avais ben le souff coupé, monseigneur !

J'lu donc l'affaire toute la soirée et même l'lend'main !

Et ben figurez-vous ben que l'parternel ben c'est lui qu'y'a sorti le Commandeur du pays quand ça chauffa pour lui ! OUI M'sieur ! C'est lui ! L'était jeune capitaine, honnête marin, mais qui contre que'ques sous, a fait sortir, ‘vec bon nombre de partisans, l’Empereur Alfred-Auguste ! Ben oui, mon bon Duc, c’est qu’chuis ben comme vous et qu’jtrouve une honte qu’on salisse la mémoire de l’Empereur qui lutta cont’les républiques de Chironnais de mes deux ! Oh pardon pour l’langage, vot’altesse, mais c’est qu’ça m’révolte ben fort !
Bon donc mon père y a tout écrit dans son journal que j’sais qui gardait sous clé, donc c’est ben pour ça personne n’a jamais rien su d’toute c’t’histoire !

Mais t’nez vous ben à vot’fauteuil, c’est qu’mon parternel y a ben écrit où qu’là débarqué son précieux passager ! Eh ben oui ! La écrit le nom d’une île. C’est qu’chavais pas où ben qu’c’était, et donc qu’chuis aller à la bibliothèque d’Estérel. J’y est découvert où qu’c’était dans un atlas d’IEGM ! Mais j’va pas vous l’dire maint’nant, ah ben ça non !

Mon vieux y dit dans son journal qu’le Commandeur y’était pas en grande forme quand la débarqué sur c’t’île. Et un an plus tard, y’écrit qui retrouva un des compagnons d’exil d’Alfred-Auguste, un c’lonel de la garde, un vrai fidèle. Y le retrouva dans un caberlot du port d’Banjé en Voltwana. Après que’ques binouzes, l’officier ben il raconta qu’y s’était fait une bicoque de fortune su’l’île et qu’le Commandeur passa l’arme à gauche pas loin après leur arrivée. Les compagnons lui firent une sépulture ben digne d’sa grandeur et pis se dispersèrent sans rentrer dans la métropole rapport aux menaces de r’préssaille !

Ainsi, vot’honneur m’sieur le Duc, c’est qu’j’sais où qu’on peut chercher le tombeau et le corps d’vot’idole. Et qu’j’pense qu’vous voudrez ben vider que’qu’s’unes d’vos poches pour me financer qu’j’vous organise une p’tite expédition personnelle ! ‘Maginez vot’prestige de r’venir avec la dépouille de l’Empereur Alfred-Auguste !

Qu’est-ce donc que vous dite de tout ça vot’seigneurie ?

Le duc d'Esse était surpris.

Son père, comme les livres d'histoire, ont toujours parlé, que le Commandeur était mort, lors de la prise d'Allancia. Certains disaient, que son corps avait été brûlé.

Pour le nouveau duc, cette période de l'Histoire, qui a été dramatique, doit être révélé à la prochaine génération.

- Monsieur. Je vous aime bien. Je ne suis pas idole du Commandeur, mais de l'Histoire du Saint-Empire. Si la vie m'aurait donné la chance, j'aurais souhaité être militaire. Mais bon, mon père a voulu que je rentre dans les études classiques, pour connaître le monde des affaires, du droit et de l'administration publique.

(il propose un verre de vin d'un Pouillac de 1730)

- Je vous offre 20 000 edo pour votre belle histoire. Je vous offre 50 000 edo pour partir en expédition. Mais je vous offre 1 million d'edo, si vous trouvez la dépouille. Attention, vous savez que j'ai les capacités pour vérifier, que le corps est bien celui du Commandeur.

(Le visage de l'homme était devenu ultra heureux)

- D'ici 2 semaines, j'irais vous rejoindre à Voltwana. Je vous offre aussi, cette carte. Elle vous donne accès à un avion privé d'AirChiron-Fricard. Cette avion vous ambra plus rapidement, à Voltwana. Si vous souhaitez toujours cette mission et la perspective du million ?

Vot' seigneurie, un grand merci, r'trouvons nous à Banjé, serez donc pas déçu du voyage !