Annonce sur les élections chancelières de juin 1921

Robert Bourque arrive devant une salle remplie de journaliste et s'installe devant le micro.

- Messieurs. Je suis heureux d'être devant vous. On m'a demandé de vous faire part d'une magnifique annonce. Le RDCC n'est pas juste un parti autonomiste chironais, mais aussi un parti national edoranais. Notre parti défend les membres droits à toutes les provinces. Chacune a le droit d'établir ses propres règles de gestion. C'est comme parti national, que Son Excellence, le duc d'Esse, François-Albert Maxence Carnavon Dutronc-Pombal, est candidat à la Chancellerie.

Je suis maintenant disponible pour répondre à vos questions.

M. le Duc, Charles Duchemin, du Petit Edoranais,
- Quelles seront les grandes lignes de votre politique en matière d'affaires extérieures? Le gouvernement Carnavon est tombé car il n'a pas pu obtenir le soutien d'autres partis à ce sujet.

Robert Bourque répond au journaliste:

- Merci, mais je ne suis pas encore duc. Pour votre question, un Chancelier RDCC défendra les régions, et redonnera le pouvoir à celle-ci. C'est en refusant d'écouter la population, qu'on arrive à des révolutions.

mais concernant la guerre en Transvalachie? la continuerez vous? La population y semble opposée, la Diète aussi

Robert Bourque:

- Il n'y a pas de guerre en Transvalachie. Nous avons une mission humanitaire et nous devons assurer la sécurité de nos ressortissants, comme de nos humanistes sauveteurs.

- Mais nos troupes se battent là bas. A-t-on jamais vu une aide humanitaire se battre et prendre des villes?

Raymond Strouvé, du Haleur de Bordeleau:

- Que voulez vous dire par "redonner le pouvoir aux régions" ? Cela signifie-t-il que le RDCC est partisan d'une dévolution de compétences à des gouvernements régionaux et l'évolution de l'Empire vers le fédéralisme ?

Robert Bourque.

- Je vois monsieur que vous n'avez pas suivis les cours d'histoire. Edoran a toujours été un système fédéral. Malheureusement, certaines personnes ont centralisé les pouvoirs pour des besoins personnels ou par dogmatisme des idées. Le RDCC veut et souhaite redonner le pouvoir aux régions. Comment se fait-il, que les provinces d'outre-mer n'ont pas encore une université indépendante? Est-ce qu'un jeune d'outre-mer doit s'exiler pour étudier? Ce sont des questions que le RDCC se pose. Oui, nous travaillons pour Chiron, mais nous voulons aussi être la voix des intérêts de toutes les régions. Chacune a son besoin. L’outre-mer a besoin de paix et d'une politique en éducation. Un gouvernement RDCC ouvrira une université à Port-Royal.

Le journaliste murmura, vexé de s'être attiré une répartie désobligeante:

- Ce bonhomme se fout de nous. Ouvrir une université, c'est ça sa conception du "pouvoir aux régions" ?

Robert Bourque

- C'est un exemple de ce qu'un chancelier RDCC peut donner. L'article 4 de la loi sur le salaire minimum est un autre exemple du travail du RDCC.

Un préfet peut majorer par règlement le salaire minimum national pour sa province. Les salariés de cette province seront soumis à ce salaire minimum provincial. Le préfet devra communiquer son règlement, 24 heures après, celui du nouveau règlement sur le salaire minimum national.

C'est le gouvernement du duc d'Esse, qui avait proposé cet article. Un gouvernement RDCC continuera donc cette politique et cette stratégie.