Enquête sur l'enlevement

par **Eugénie de Sabrevoix** 15/7/2011, 12:04 am

Le Major-Général de la Rochebouët revenait du Palais et s'était installé dans la salle de réunion du Siège de la Gendarmerie. L'ensemble des enquêteurs arriva chacun avec plusieurs dossiers sous le bras, dont le Capitaine d'Avesnes et le Lieutenant Barthélemy. Le chef de la Gendarmerie Impériale se leva, ses deux mains en appui sur la table, et pris gravement la parole.

- Messieurs, la presse se met à divaguer, notre enquête a beaucoup trainé, et le Palais s'impatiente. Le Prince de Fricard a reçu une lettre de revendication de la part de Slobodan Gorbulski et de son groupe que ce dernier nomme le Front Edoranais pour la Révolution. Bon où en est-on a propos du camion ?

- En analysant avec précision le parc, nous sommes convaincu que les traces de pas des ravisseurs se dirigent vers une porte secondaire qui donne sur une rue pavillonnaire de la ville de Carrignan, là où nous avons retrouver les traces de roue. Ces traces appartiennent au modèle de camion CHIRON 10 de Esse-Motors. Après avoir obtenu la liste des propriétaires, nous avons contacté ces derniers et aucun de ne signale de disparition ou d'utilisation inhabituelle de leurs véhicule. En revanche, le Parti Markiste retient toute notre attention...

- En effet, Major-Général, l'un des deux CHIRON 10 du Parti Markiste est affecté a la section de Duquet situé entre la Capitale et le bois de Carrignan. Et ce camion est déclaré comme retenu en réparation depuis 3 semaines.

- Hum... ceci peut être une couverture... Allez voir ce camion avec une équipe d'expertise et des renforts pour boucler le quartier du réparateur, vous perquisitionnerez simultanément la section markiste de Duquet.

par **Eugénie de Sabrevoix** 15/7/2011, 10:53 pm

Le lendemain...

- Qu'avez-vous appris, Messieurs ?

- Eh bien, le camion est en réparation suite à un accident. Il a des traces de boue sur les rues qui proviennent des essais sur route que font quotidiennement les mécaniciens pour régler la direction. Nous avons pris des échantillons des résidus des sculptures des pneus pour les comparer à la terre où nous avons trouver les traces de roue.

- Des raisons de douter de la parole du garage ?

- Tout à fait... un agrandissement d'une photographie de Charles Mark au mur du bureau du garage... A part ça, le garage ne présentez rien de suspect, après une fouille minutieuse.

- Et la perquisition au siège de la section de Duquet ?

- Rien de compromettant non plus...

Rochebouët tapa la table de son poing droit en baissant la tête

- AH ! Ils nous faut des résultats ! Allancia News vomit son venin et semble bien inspiré pour encore d'autres articles sulfureux. Je veux les resultats des analyses des échantillons de boue demain matin sur mon bureau. S'il sont discordant, aller voir tous les CHIRON 10 un par un s'il le faut mais trouvez moi le bon camion !

par **Eugénie de Sabrevoix** 17/7/2011, 11:04 pm

- Allancia News dépasse les bornes ! Ils affabulent complétement. Ahh si j'avais le rédacteur en chef devant moi, il serait rapidement incapable de publier quoi que ce soit !

- Chef, allez-vous faire un communiqué ? Le Feld-Maréchal en a-t-il l'intention ?

- Hors de question, la presse ne dicte pas nos actions. Nous restons concentré sur notre travail ! A ce propos, avons nous du nouveau ?

- Oui, la terre sur les roues du camion de la section markiste de Duquet ne correspond pas. Nous n'avons rien contre eux... Quant aux autres camions, nous avons interroger tous les propriétaires. Nous avons la position de tous les camions... Des équipes locales de gendarmerie sont allé vérifier et analyser les camions. Selon leurs rapports respectifs, tout concorde avec les dires des propriétaires... A une exception prés... Un CHIRON 10 de la Société d'Armement de Confolens présente aurait été "emprunter" durant deux jours, et précisément moment de l'enlèvement...

- La société justifie cela comment ?

- Il arrive que des cadres de l'usine utilise les week-end les camions de l'entreprise à des fins privées. Et ici le directeur, Karl d'Aubépin, dit avoir utilisé le camion pour transporter des matériaux pour des travaux à son domicile. L'analyse du camion n'a rien donné.

- Bon... Mettez ce directeur sous surveillance au cas où.

- Bien chef.

par **Eugénie de Sabrevoix** 18/7/2011, 11:06 pm

Du Feld-Maréchal du Saint-Empire Klaus Störtebeker, Comte de Sabrevoix

Au Major-Général Hector de Rochebouët,

Major-Général,

Je tiens à attirer votre attention sur les remous que provoquent les articles "potin" d'Allancia News.
Je n'attends pas de vous que vous publiez des communiqués et des démentis et je ne doute pas de la réussite prochaine de votre enquête. Cependant, il devient dommageable pour la Gendarmerie Impériale et pour l'ensemble de l'Armée du Saint-Empire que de telles allégations soit vendu à grand tirage à une population en proie aux doutes et à la peur instaurées par les ennemis de l'Empire... Il faut que vous réagissiez rapidement pour que ce triste enlèvement ne pousse point ces vils grattes-papiers à manquer de respect à l'Empereur comme ils s'attaquent déjà à nos personnes !

Le Colonel Vlad Ionescu, détaché du Corps Expéditionnaire au sein de mon Etat-major, se présentera demain matin à votre bureau et me rendra compte de l'avancée de l'enquête.

Soyez assuré, Major-Général, de mon plein soutien,

Klaus Störtebeker.

par **Eugénie de Sabrevoix** 24/7/2011, 1:23 pm

Bien qu'Allancia News ait cessé de publier des articles diffamatoires concernant l'enquête, celle-ci se poursuivait dans un climat de tension palpable...

Le Major-Général de Rochebouët, le Capitaine d'Avesnes, le Lieutenant Barthélémy et les autres enquêteurs de la Gendarmerie Impériale d'Allancia devait supporter la présence pesante d'un représentant du Feld-Maréchal, qui rendait compte à ce dernier chaque soir de l'avancée de l'enquête.

Le Lieutenant Barthélémy avait participé en personne à la surveillance rapprochée du directeur de la société d'armement de Confolens. Celui-ci, Karl d'Aubépin, employa pour son propre compte un CHIRON 10 hors du temps de travail la veille et le jour de l'enlèvement de la Princesse de Fricard.

Aubépin était devenu très tendu et méfiant depuis que les gendarmes avaient commencer à s'intéresser à ce camion et à lui poser des questions.

Le Major-Général ordonna donc une perquisition à son domicile...

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