Enquête policière «Beauchemin & cie»

Au quartier général de la police chironaise, à Confolens, on ouvre la salle de conférence de presse. Le commissaire arrive dans une salle remplie de journaliste. Les médias de tout le Saint-Empire, se sont déplacés. Tous voulaient des détails de cette enquête.

- Bonjour, notre intervention sera courte. Nous profitons de ce moment, pour informer, que l’enquête continue. D’autres perquisitions et arrestations ont lieu, actuellement, dans le Saint-Empire. D’ici, 24 heures, nous vous donnerons plus de détail.

Très tôt le matin, 5 minutes avant la conférence de presse, les forces de l’ordre était devant les bureaux de  Esse-Motors, Allancia News et le Crédit général de Confolens.

Le signal était la conférence de presse. Immédiatement, les agents rentrent et se dirigent vers les bureaux de la comptabilité, pour perquisitionner toute la documentation.

Les clients, qui étaient au Crédit, sont le sous choc. Les employés n’avaient pas été avertis.  Rapidement, l’information indiquait qu’une perquisition avait lieu à Allancia News, le plus vieux journal du Saint-Empire.

On arrête le beau-frère du Baron Albert de Beauchemin et le fils du baron. Chiron Tv présente en boucle les images et ils ont invité des avocats et d’anciens policiers.

L’animateur :
Vous en pensez quoi de tout cela?

Un agent retraité:
Pour moi, on parle d’une grande fraude. Je crois que le gouvernement a été informé. Jamais un gouvernement n’aurait autorisé une perquisition à cette échelle, sauf si les preuves soient solides.

Le criminaliste:
Pour ma part, je crois même, que le nouveau président a même autorisé, toute cette intervention. Nous savons que la Famille Dutronc-Pombal a une influence et un pouvoir important, sur la scène publique. Je crois qu’on verra prochainement, une conférence de presse de la part du Président.

Le duc d’Esse arrive devant les bureaux du Crédit général de Confolens.

Chères clientes et chers clients,
Les dernières heures ont été troublantes pour nous, tous. Nous souhaitons prendre ses quelques instants pour vous informer de la situation.

Tout d’abord, les contrats, les engagements et nos garantis sont toujours respectés et seront toujours respectés. Nous sommes autorisés à vous informer, que l’enquête provient d’une plainte, que nous avons déposé.

Avant le décès de notre père, nous avons rencontré les responsables des crimes économiques et nous avons porté plainte. Une enquête a été ouverte. Et c’est dans le cadre de cette enquête, que les perquisitions ont lieu.

Nous avons informé, ce matin, les autorités de contrôle, de la situation. Et nous avons mis en garantis pour les prochains mois, nos biens personnels. Les autorités ont aussi confirmé, que les dépôts, les contrats et les salaires ne sont pas menacé par cette enquête.

Merci de votre attention

Au commissariat, le responsable des enquêtes économiques arrive dans la salle de presse.

Bonjour

Merci de votre présence. Je ferais les points sur l’enquête policière, que vous avez intitulé, “Beauchemin et cie”.

Il y a six mois, l’actuel Président des Entreprises de Castro-Pombal, comme membre du Conseil d’administration, a porté plainte. Il avait une supposition de fraude comptable dans l’entreprise.

Notre enquête a bien avancé. Nous avons pu introduire des agents en filtration. Nous avions besoin de passer à la prochaine étape de l’enquête. Nous avons communiqué avec Monseigneur et on a décidé de rencontrer un juge pour la délivrance des mandats.

La fraude actuelle ne menace pas les finances des Entreprises Castro-Pombal. Le stratagème de fraude était simple. Nous parlons ici, de fausse facturation. Ce sont entre 20 à 30 millions d’exo, de fausse facture, que les Entreprises Castro-Pombal ont payé pendant 15 ans.

Actuellement, des clercs sont arrêtés dans le cadre de cette enquête, au Mont-Albert.

D’ici 72 heures, tous les personnes vont comparaître devant un juge, à Confolens.

Mesdames et Messieurs

Je suis le procureur du dossier. J’accompagne les services judiciaires comptables de Confolens, dans cette enquête.

Je suis autorisé de vous transmettre des informations de la preuve ramassée, et que sera présentée lors du procès.

Je vous confirme, c’est un fraude de falsification de facture, de prête-nom et de blanchiment d’argent.

Le processus de fraude a commencé, lorsque le baron Albert de Beauchemin a commencé, à vivre au-dessus de ses moyens. Il achetait des bijoux et des montres. Un bijoutier nous a confirmé, avoir vendu au baron, 20 montres de 35 000 edo, en un mois. Il a aussi commencé à jouer au casino de Port-Royal. Il jouait toujours dans le club réservé.

Pour rembourser ses dettes, il a commencé à créer de fausses factures de dépense d’entreprise, que la comptabilité des Entreprises de Castro-Pombal lui remboursait.

Un moment, il est passé au stade, de rente frauduleux. Avec ses complices, il ouvrait des comptes bancaires de congrégations religieuses et d’entreprises. Les dites congrégations présentaient, à la fondation Éléonore de Castro-Pombal, des projets. Un exemple, la construction d’une centaine d’école en Moldavia.

Les entreprises fictives remettaient de fausse facture, à la congrégation religieuse, qui remettait à la Fondation.

Pour le contrôle de vérification, souvent, la fondation envoyait le baron pour observer l’avancée des travaux. Des montages de photographies ou des photographies, devant des projets financés par l’État étaient offertes comme preuve.

Ce sont différentes actions de charité frauduleuse, que la Fondation payait.

Chaque partenaire recevait sa part. Une dizaine de clercs ont participé, dans la création des fausses lettres de patentes.

Demain, ils vont comparaître. Nous avons aussi de la documentation sur la vie luxueuse du Baron et de sa famille.

Les accusés quittent le commissariat vers le tribunal. Le service de sécurité est important. Les autorités, qu’un certains grabuges arrivent facilement.

Au tribunal, le baron Albert de Beauchemin a rencontré son avocat. Il avait demandé de connaître de tous les détails de la preuve. Le Baron constate la preuve. Il était inquiet de cette preuve, que les procureurs avaient. Il savait que cela pourrait nuire à l’image de plusieurs.

Il discute avec son avocat, pour qu’il discute avec les procureurs.

Au tribunal, tout est en place, pour un des grands procès.

Le procureur remet les documents au juge d'instruction. Il prend la parole

- Nous déposons les accusations, contre le baron Albert de Beauchemin, de fraude, falsification, blanchiment, abus de confiance et vol.
Le juge : Monsieur le Baron, vous plaidez ?
Baron Albert de Beauchemin: Coupable, Votre Honneur.

- Nous déposons les accusations, contre monsieur Richard Desjardins, de fraude, falsification, blanchiment, abus de confiance et vol.
Le juge : Monsieur Desjardins, vous plaidez ?
Monsieur Richard Desjardins : Coupable, Votre Honneur

- Nous déposons les accusations, contre la baronne Henriette de Beauchemin, de fraude, falsification, blanchiment, abus de confiance et vol.
Le juge : Madame la Baronne, vous plaidez ?
Baronne Henriette de Beauchemin : Coupable, Votre Honneur

- Nous avons décidé votre honneur, de retirer toutes nos accusations, contre le Vicomte Henri de Beauchemin-Desjardins, Monsieur Éric Dollars, l'Abbé Paul Fouchet et le Pontife Mathieu Ecu.
Le juge : Messieurs, vous êtes donc libérer. J'annoncerai dans les prochains jours, ma sentence.

Quelques jours plus tard, le juge revient dans la salle, avec les accusés déclarés coupables.

Messieurs et Madame, nous sommes prêts à rendre notre sentence.

Monsieur le baron Albert de Beauchemin, vous êtes condamné à 30 ans au Centre du Pénitencier Spécial, du territoire de Ceylan édoranais.

Monsieur Richard Desjardins, vous êtes condamné à 20 ans au Centre du Pénitencier Spécial, du territoire de Ceylan édoranais.

Madame la baronne Henriette de Beauchemin, vous êtes condamnée à 10 ans au Centre du Pénitencier Spécial, du territoire de Ceylan édoranais.