Essais du canon UX-01

Tir N°1

Les scientifiques, ingénieurs, industriels et militaires participant à la session de recherche en Terre du Roi Henri avait été conduit avec le TransMicrarctique jusqu'au site d'essai.

Pour la première fois, tout ce petit monde découvrait le canon UX-01 de la Société d'Armement Sabrevoix-Burgond.

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Il avait été conçut au départ comme une arme de très très longue portée. Mais il avait été retravaillé pour être capable d'expédier un obus au-delà de l'atmosphère, voire en orbite.

Grâce à la découverte des entreprises Carnavon et au travail du Pr. Bremsstranung, de l'UIC, une poudre très puissante à été mise au point. La SASB avait également conçu un obus spécifique, le SASB-01

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Tout le monde retenait son souffle... Le compte à rebours allait commencer...

Un haut-parleur cracha soudain...

- Tir N°1 dans... 10... 9... 8... 7... 6... 5... 4... 3... 2... 1... Feu !


Une détonation surpuissante se fit entendre à des lieues à la ronde... suivi immédiatement par le sifflement de l'obus...

Tout le monde regardait le ciel et vit disparaître l'objet.

Le poste de contrôle était en communication avec le navire de renseignement "MIE Caméléon" au large du Micrarctique... et la communication était diffusé dans le haut-parleur...

- Ici Caméléon, nous avons toujours SASB-01 sur les radars... Il est à 10 lieues d'altitude...20 lieue...., ...., .... 50 lieues.... Attendez... il y a un problème... Il redescend... il n'a pas atteint l'espace... Altitude maximum enregistrée : 53 lieues. Le SASB-01 nous a transmit des données sur la température et composition atmosphérique en fonction de l'altitude. Nous transmettons ces données à votre centre de recherche.

Le premier essai n'avait pas permit d'atteindre l'espace ni même les plus hautes couches de l'atmosphère. Mais avait permit d'en apprendre beaucoup sur ce que nous avons au dessus de notre tête.

L'obus retomba quelques part en Mer du Saraland.

Déjà les scientifiques et ingénieurs étaient à pied d'oeuvre. Il fallait augmenter la vitesse...

... Les ingénieurs militaires pensaient déjà savoir comment procéder... Grâce au fameux minerais... rayonnant !

Un nouveau tir était prévu dans les prochains jours... Les ingénieurs militaires avaient ajoutés du sel d'édoranium à la poudre carnavonisée préparée par le Pr. Bremsstranung. On espérait un gain certain dans l'altitude atteinte.

De son côté, les capteurs et transmetteurs radios incorporés dans l'obus avaient été amélioré par les équipes de la Société Edoranaise de Télécommunication...

Sa Majesté l'Empereur avait envoyé sur place le Comte de Andoche de Forchemouche, son conseiller pour les questions militaires et technologiques. L'Empereur se passionnait pour ce projet grandiose. Andoche de Forchemouche avait d'ailleurs apporté une lettre de sa Majesté dans laquelle elle encourageait tous ceux qui s'étaient impliqués dans ce projet.

Tir N°2

Tout le monde était de nouveau dehors, dans le froid, afin d'assister au deuxième tir...

La météo était clémente, le MIE Caméléon était en position en Mer Micrarctique et le canon était chargé et prêt à tirer...

L'obus SASB-02, conçu toujours par le Société d'Armement Sabrevoix Burgond, serait mû cette fois par un nouveau mélange explosif. La culasse du canon avait était fortement renforcé pour supporter l'explosion initiale... et les spectateurs avait dû reculer de 4 arpents par rapport au tir n°1.

Rappelons que dans le premier essai, la poudre classique avait reçue l'adjonction par le Pr Bremsstranung du fameux Chlorure de Carnavonium. Le mélange appelé "poudre carnavonienne" avait permit un record... l'obus SASB-01 avait était envoyé à 53 lieues d'altitude et avait transmit des données cruciales aux scientifiques sur la composition de l'atmosphère grâce aux équipements radiotélégraphiques embraquée dans l'obus et issus de la Société Edoranaise de Télécommunication. Ces découvertes seront publiés prochainement, mais des données complémentaires devraient être obtenues de ce deuxième tir, dont l'objectif était quand même une sortie de l'atmosphère.

Ainsi, pour ce second essai, la poudre carnavonienne avait été... enrichie... par les ingénieur militaire du CREM-TRH, avec de l'édoranium, ce composé radioactif et explosif dont la puissance n'était plus à démontrer...
La poudre édocarnavonienne était née... Paix aux âmes de ces pauvres fous...

On lança la compte à rebours...

- Tir N°2 dans... 10... 9... 8... 7... 6... 5... 4... 3... 2... 1... Feu !


La déflagration fut 20 fois plus puissante que la précédente... L'obus était parti dans un crissement d'un autre monde comme une éructation des enfers !

- Ici Caméléon ! L'obus progresse deux fois plus vite que le SASB-01... 20 lieues... 40.... 50... Il a passer les 53 !... 65... 70.... Il ralentit... 77... Oh ! Il a disparu... On l'a perdu au radar, mais on détecter une signature calorifique importante... Il a explosé !

- Ici Contrôle Mission. Quelle est l'altitude maximale ?

- 78 lieues d'altitude ! Un nouveau record ! Et il nous a transmit encore des informations...

Le second tir n'avait encore pas permit d'atteindre l'espace.... Les ingénieurs allait devoir se pencher sur les raisons de l'explosion en haute-altitude du SASB-02 et y remédier. Les fonds militaires et ceux venant de la Compagnie Sabrevoix et des entreprises Carnavon permettait encore un troisième et ultime tir... Ensuite, le projet serait abandonné... Et le canon démantelé.... car même avec un premier tir prouvant une capacité à la longue portée, le contexte géopolitique ne justifiait par des dépenses considérables dans l'entretien et l'amélioration d'un tel canon capable d'atteindre les mers du sud avec une précision douteuse... Les 4 canons type "Petit Konstantin" à obus à édoranium coûtaient déjà une petite fortune...

Les ingénieurs avaient défini les raisons de l'échec du second tir. Le métal du SASB-02 n'avait pas résisté aux contraintes de la haute-atmosphère.

A l'autre bout du territoire, le Pr. Bremsstranung effectuait des tests sur un acier hautement résistant. Et c'est tout naturellement qu'on lui demanda s'il acceptait que l'on utilise son acier pour fabriquer un nouvel obus.

Le professeur Bremsstranung reçus un télégramme lui résumant la situation du canon UX-01

il ce mit de suite a son bureau pour rédigé une nouvelle missive:

" Le résultat de mon dernier test devrais arrivé dans les prochains jours, mais pour le moment les précédents était plus encouragent que je pouvais pensé. Et c'est avec une très grande joie que j'accepte de participé une nouvelle fois au projet !
De quel quantité de métal parle-t-on et dans quel infrastructure comptai vous le produire?

Cordialement

Pr Bremsstranung"

Nous souhaitons un obus de ce type réalisé avec votre nouvel acier.

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très bien, je me met tout de suite au travail pour vous fournir la quantité de métal suffisant.

Monsieur Bremsstranung, votre travail est exceptionnel. Nous vous remercions.

La Société d'Armement Sabrevoix Burgond possède un atelier en Micrarctique, c'est là que l'obus sera fabriqué.

très bien je fais procéder au transfert de l'acier dans cet atelier.

Tir N°3

Voici venu l'ultime tir d'essai du canon spatial. En cas d'échec à envoyer un obus dans l'espace, le canon UX-01 sera démanteler...

On avait appris des échecs précédents. L'obus qui allait servir à cet ultime test, le SASB-03 avait était construit avec l'acier BR101 inventé et breveté par le Professeur Bremsstranung. Tout le monde espérait qu'il résiste à l'échauffement dans les hautes couche atmosphérique.

Alors que le SASB-01 avait atteint 53 lieues d'altitude et le SASB-02, 78 lieues, on comptait bien atteindre une altitude encore plus importante avec le 3e obus.

L'obus serait propulsé une fois encore avec la poudre édocarnavonienne, dont nous rappelons qu'il s'agit d'une poudre classique enrichis en chlorure de carnavonium et en édoranium.

La SET avait également largement amélioré les instruments embarqués... Vous en saurez davantage, très rapidement...

L'heure approchait. Les ingénieurs, les techniciens, les militaires et les scientifiques du territoire étaient sur place. Le site de tir était hautement sécurisé par les troupes.

Le bâtiment du contrôle mission était en effervescence, le Colonel Zachary Josserand, chef du CREM-TRH était le Directeur du tir et serait en communication avec le navire de renseignement "MIE Caméléon" qui servait de station de poursuite.

Le compte à rebours débuta...

- Tir N°2 dans... 10... 9... 8... 7... 6... 5... 4... 3... 2... 1... Feu !


La terrible détonation et le crissement de l'obus fut semblable au deuxième tir.

- Contrôle, Ici Caméléon. L'obus à atteint les 20 lieues.

Le navire énuméra les paliers passés par le SASB-03... 30, 40...

- Il approche de de 70, la signature thermique augmente...

Tout le monde retenait son souffle...

- 78 ! Il a passé les 78 lieues d'altitude !

Tonnerre d'applaudissement dans la foule ! Un nouveau record était atteint !

- 80... 90 ! Il ralentit beaucoup, mais la température ne semble plus augmenté, elle se stabilise. Il diminue même ! Serait-on dans l'espace ? Attendez... 99 lieues... 100 lieues ! On passe les 100 lieues d'altitude... Il ralentit beaucoup, mais l'on ne détecte plus de vibration... 106... 109... 110... 111... 111 lieues... il est stable, il ne monte plus... Messieurs ! Il est en orbite ! Nous sommes dans l'espace !!!

Des hurlements de joie, des applaudissements et des accolades se propage dans la foule et parmi l'équipe du contrôle mission. A bord du Caméléon, la joie est aussi de rigueur !

- Contrôle, le SASB-03 va procéder à son ouverture, nous avons capté le signal. Initiation de la libération ! Libération en cours.

"Mais de quoi parle-t-il ?" entendons dans la foule...

- Libération terminée, déploiement des antennes OK ! Le SASB-03 retombe dans l'atmosphère. Le XSET-01 est en orbite ! Le premier satellite artificiel édoranais est en orbite et fonctionnel. Il émet correctement ! Allons envoyer un signal dirigé vers le satellite depuis le navire.

"Un satellite ! Mais c'est incroyable !"

- Réponse ! Nous avons une réponse ! Nous pouvons communiqué avec le satellite !

- Merci Caméléon. Mesdames et messieurs, je laisse le Directeur de la recherche de la SET, Victorin Agosti, prendre la parole :

- Mesdames, messieurs, vous venez d'assisté à la mise en orbite du premier satellite artificiel édoranais. Nous lui donnons le nom officiel de EDOSAT 1. Il aura vocation à étudier l'atmosphère mais aussi a retransmettre les émissions d'EdoTV2 et d'EdoTV3 dans tous le nord du Micromonde ! Longue vie l'EDOSAT 1 ! Vive Edoran !

Le troisième tir fut un succès ! Il validait un grand nombre de technologie et d'invention : le canon spatial, l'acier BR, l'obus, la poudre édocarnavonienne, le satellite... A n'en pas douter, une nouvelle ère s'ouvrait en Edoran !

Je suis très fier d'avoir pu participer à un tel projet!!

Un grand bravo à toutes les équipes qui ont permit de réaliser ce dernière essais!!