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La république reprend l'offensive !
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La république reprend l'offensive !
La guerre civile belgrave s’était enlisée au cours de l’été, chaque camp restant sur la défensive. Les monarchistes, qui avaient parié sur une victoire rapide de leur soulèvement, avaient été surpris et échaudés par la résistance acharnée que la fragile république belgrave leur avait opposé. En proie à des querelles intestines qui fleuraient bon les temps féodaux, les armées monarchistes avaient cessé toute opération d’envergure, se contentant de tenir solidement le sud et l’ouest du pays.
Quant aux républicains, ils n’avaient pas réussi à capitaliser sur le succès initial de l’offensive Kirill pour emporter une victoire décisive. Souffrant terriblement de l’embargo décrété par l’empire edoranais, les forces gouvernementales n’avaient même pas essayé de s’emparer de Ioulia, qui avait pourtant été tout prêt de tomber entre leurs mains au cours du printemps 1925.
Mais il était temps que cela cesse. Chaque mois qui passait permettait aux rebelles monarchistes de renforcer leur emprise sur le sud du pays et de gagner des points sur la scène diplomatique. Le président Kirill craignait par-dessus tout que les puissants lobbys monarchistes à Alliancia et dans les autres Etats-vassaux d’Edoran finissent par avoir gain de cause et obtiennent une intervention directe d’Edoran contre la République.
C’est pourquoi il était impératif d’organiser une nouvelle offensive républicaine. L’objectif de celle-ci n’était pas tant d’obtenir une victoire matérielle ou d’engranger des gains territoriaux que de montrer aux Belgraves et à Edoran que la République pouvait encore mobiliser des forces conséquentes et faire reculer ses ennemis.
L’objectif de Kirill et de ses ministres était de remporter une victoire facile et frappante, que l’on monterait ensuite en épingle sur la scène micromondiale, afin de préparer le terrain pour des négociations diplomatiques ultérieures avec les insurgés monarchistes.
Si les préoccupations du gouvernement Kirill étaient donc hautement diplomatiques, ce n’était bien évidemment pas le cas du duumvirat qui avait été choisi pour diriger les opérations : le Russlave Boulkinov et l’Eslagnol Diaz espéraient bien emporter une victoire décisive. Seul le triomphe absolu des forces démocratiques, estimaient-ils, permettrait d’exporter ensuite la Révolution vers les Etats voisins. La Belgravie devait être une tête de pont révolutionnaire, une base de conquête pour les forces démocratiques radicales du Micromonde. Une Belgravie de compromis, où les monarchistes cohabiteraient pacifiquement avec les républicains, ne les intéressait pas.
Au cours des premières semaines de septembre, les généraux républicains commencèrent à rassembler des troupes sur le front parallèle à la ligne Ioulia-Carnella.
Le plan de Boulkinov et Diaz était le suivant : opérer une percée sur ce front, et couper ainsi le duché d’Ioulia des autres territoires monarchistes, ce qui entrainerait la chute inéluctable d’Ioulia. Le président Kirill aurait ainsi sa victoire de propagande, tandis que Diaz et Boulkinov seraient en position idéale pour se rabattre sur Carnella par un large mouvement de faucille.
Quant aux républicains, ils n’avaient pas réussi à capitaliser sur le succès initial de l’offensive Kirill pour emporter une victoire décisive. Souffrant terriblement de l’embargo décrété par l’empire edoranais, les forces gouvernementales n’avaient même pas essayé de s’emparer de Ioulia, qui avait pourtant été tout prêt de tomber entre leurs mains au cours du printemps 1925.
Mais il était temps que cela cesse. Chaque mois qui passait permettait aux rebelles monarchistes de renforcer leur emprise sur le sud du pays et de gagner des points sur la scène diplomatique. Le président Kirill craignait par-dessus tout que les puissants lobbys monarchistes à Alliancia et dans les autres Etats-vassaux d’Edoran finissent par avoir gain de cause et obtiennent une intervention directe d’Edoran contre la République.
C’est pourquoi il était impératif d’organiser une nouvelle offensive républicaine. L’objectif de celle-ci n’était pas tant d’obtenir une victoire matérielle ou d’engranger des gains territoriaux que de montrer aux Belgraves et à Edoran que la République pouvait encore mobiliser des forces conséquentes et faire reculer ses ennemis.
L’objectif de Kirill et de ses ministres était de remporter une victoire facile et frappante, que l’on monterait ensuite en épingle sur la scène micromondiale, afin de préparer le terrain pour des négociations diplomatiques ultérieures avec les insurgés monarchistes.
Si les préoccupations du gouvernement Kirill étaient donc hautement diplomatiques, ce n’était bien évidemment pas le cas du duumvirat qui avait été choisi pour diriger les opérations : le Russlave Boulkinov et l’Eslagnol Diaz espéraient bien emporter une victoire décisive. Seul le triomphe absolu des forces démocratiques, estimaient-ils, permettrait d’exporter ensuite la Révolution vers les Etats voisins. La Belgravie devait être une tête de pont révolutionnaire, une base de conquête pour les forces démocratiques radicales du Micromonde. Une Belgravie de compromis, où les monarchistes cohabiteraient pacifiquement avec les républicains, ne les intéressait pas.
Au cours des premières semaines de septembre, les généraux républicains commencèrent à rassembler des troupes sur le front parallèle à la ligne Ioulia-Carnella.
Le plan de Boulkinov et Diaz était le suivant : opérer une percée sur ce front, et couper ainsi le duché d’Ioulia des autres territoires monarchistes, ce qui entrainerait la chute inéluctable d’Ioulia. Le président Kirill aurait ainsi sa victoire de propagande, tandis que Diaz et Boulkinov seraient en position idéale pour se rabattre sur Carnella par un large mouvement de faucille.
Arcadio Diaz- Observateur
- Nombre de messages : 14
Age : 41
Date d'inscription : 21/05/2015
Re: La république reprend l'offensive !
A défaut d'avoir formé des troupes prêtes au combat, l'agent des ZZZ Willyz Huntleyz avait formé un organe de renseignement, contre-espionnage et infiltration particulièrement efficace. Si l'offensive sur Iùlia et Carnella était rendu possible, c'était surtout grâce au travail de terrains des espions en herbes formé sur le tas par le zollernois. Aidé en cela par des agent des services belgraves (ceux du moins qui sont trop doué pour s'être fait grillé) ainsi que par des anciens de services étrangers, venu avec les volontaires des brigades internationales.
Travail de collecte sur le terrain mais aussi recueil d'information auprès des prisonniers. Huntleyz s'était révélé être particulièrement efficace à cette exercice. Il faut dire que ces méthodes peuvent quasiment rendre la voix à un muet de naissance !
Cela dit il serait réducteur de penser que notre homme de l'ombre ne fasse que l'espion. Il était aussi un soldat de Son Altesse Royale et se préparait avec un petit groupe de partisan à lancer une mini-offensive, ou un raid à proprement parler, étaient visés les dépôts de carburant et de munition aux alentours de Skenderù. De quoi donner du grain à moudre à des royalistes un peu trop présomptueux...
Travail de collecte sur le terrain mais aussi recueil d'information auprès des prisonniers. Huntleyz s'était révélé être particulièrement efficace à cette exercice. Il faut dire que ces méthodes peuvent quasiment rendre la voix à un muet de naissance !
Cela dit il serait réducteur de penser que notre homme de l'ombre ne fasse que l'espion. Il était aussi un soldat de Son Altesse Royale et se préparait avec un petit groupe de partisan à lancer une mini-offensive, ou un raid à proprement parler, étaient visés les dépôts de carburant et de munition aux alentours de Skenderù. De quoi donner du grain à moudre à des royalistes un peu trop présomptueux...
Edorel Gatline- balbutieur
- Nombre de messages : 39
Age : 33
Date d'inscription : 07/12/2012
Re: La république reprend l'offensive !
Huntleyz contemplait la magnifique explosion d'un dépôt de carburant tenu par les royaliste à la jumelle, entre les torches humaines qui couraient dans tout les sens et les milliers de litres de carburant qui partait en fumée, le zollernois trouvait sa satisfaction, l'adversaire allait perdre du terrain au grand plaisir de la république.
De retour à sa base, un de ses sous-fifres lui signala la demande de négociations du Duc Nicolae, ce à quoi Willyz répondit :
"Ah ! On dirait que Nico a les miquettes, c'est Diaz qui va être content."
C'est depuis ce jour qu'on donna à ce duc le surnom de Nicolae le peureux.
De retour à sa base, un de ses sous-fifres lui signala la demande de négociations du Duc Nicolae, ce à quoi Willyz répondit :
"Ah ! On dirait que Nico a les miquettes, c'est Diaz qui va être content."
C'est depuis ce jour qu'on donna à ce duc le surnom de Nicolae le peureux.
Edorel Gatline- balbutieur
- Nombre de messages : 39
Age : 33
Date d'inscription : 07/12/2012
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