1e Congrès impérial des forces progressistes

Les forces markistes de tout l'empire avaient rendez-vous à Port-Chiron, fief du PDE en Edoran et bastion markiste depuis longtemps. C'est tout naturellement dans cette ville portuaire que les forces progressistes de l'empire avaient décidé d'organiser un grand congrès regroupant les partis de chaque région, chaque pays de l'Empire et des alentours afin de discuter, de s'entraider, de concrétiser des projets et de se soutenir.
Des délégations commençaient à arriver, depuis les grandes formations comme le Parti Démocrate Edoranais, le Parti Social Démocrate Alémanien ou le Parti Populaire Moldavien, mais également le Parti Progressiste Démocrate venu de Tchécoslovénie, le Parti Markiste Palonais, interdit, le rassemblement démocrate (alémanien, markiste), le Parti Markiste eslagnol et le Partri Progressiste du peuple Eslagnol ou encore le parti markiste révolutionnaire de Belgravie.

Des agents du SEE et de la Police Impériale Judiciaire étaient évidement infiltré dans ce congrès...

Les services de sécurité palonais étaient également venus discrètement, souhaitant repérer la venue de membres du PMP. Ils étaient considérés comme dangereux et cette réunion permettrait de les repérer.

une forte délégation du Parti Populaire de Moldavie était arrivée. Il s'agissait, toute proportion gardée, à l'échelle de l'empire, du plus puissant parti markiste. Il comptait 153000 membres, soit un tout petit peu plus de 10% de la population moldavienne, sans compter les 15600 membres du Syndicat des Travailleurs Moldaviens, qui ne sont pas membres en même temps du parti. Une force considérable lorsque l'on sait que la Moldavia est le moins peuplé des territoires du Saint-Empire (Allancia ville compte plus d'habitant que la Moldavia).

plusieurs personnalités venues de Saoudanie avaient également fait le déplacement. Les contacts avec Edoran étant plus fréquents, certains avaient pu fait le voyage. Il s'agissait surtout d'intellectuels du Khemed et de Jordonie

Tous les participants étant arrivés, les discussions et les discours allaient bientôt commencer.

C'est Victor-Emmanuel Chandebise qui le premier prit la parole. Il monta à la tribune sous les applaudissements des participants assis dans le palais des sport de Port-Chiron, qui accueillait cet événement important.

Chers amis progressistes,
C'est un honneur pour moi de vous accueillir à Port-Chiron. Le PDE se devait d'organiser ce premier congrès des forces progressistes impériales et même d'ailleurs (il salua de la tête les représentants venus des lointaines terres de Saoudanie).
Nous sommes heureux de voir que de partout dans l'empire sont venus nos amis progressistes, mus par la seule force du changement, par la volonté de faire plier les tyrans et par la pensée en l’œuvre de Charles Mark.
Les temps sont durs pour les authentiques progressistes comme nous, entre la violence de la droite conservatrice, les politiques économiques désastreuses de celle-ci envers les travailleurs, les lois liberticides prises par les tyrans et même les interdictions dont plusieurs d'entre-nous sont victimes. Mais nous montrons par ce congrès que jamais les bourgeois et les capitalistes ne nous ferons pliés, plus jamais nous n'accepterons que le peuple mette le genou à terre face à ces ennemis que sont les tyrans, les prêtres et les patrons !
Le peuple de l'empire et de partout dans le micromonde se doit d'être libre de toutes ces pressions insupportables. Et les partis progressistes que nous représentons doivent les aider et les soutenir à chasser et à détruire ces ennemis.

l'orateur fut vivement applaudi. Les autres orateurs allaient se succéder à la tribune. Des débats auraient également lieu entre les participants, des échanges afin de coordonner l'action révolutionnaire et d'aider ceux qui vivaient sous la coupe des tyrans

Lenuța Petrescu, la nouvelle stéphanodiacre du Basilissat monta en tribune :

Chers camarades, chers amies et amis,

c'est avec une joie non dissimulée que je monte à cette tribune pour m'adresser à vous.
En tant que femme tout d'abord mais aussi en tant que révolutionnaire.

Tous écoutèrent avec attention le discours de Lenuța Petrescu. Elle y défendait avec passion la cause des femmes, celles des travailleurs. Ses envies d'un empire plus juste et plus démocratique. Elle y développa l'idée d'un authentique sénat impérial où serait élu des représentants de chaque composante de l'empire. Elle savait que plusieurs formations édoranaises, mais également moldavienne ou alémanienne soutenaient cette idée.
"Nous rendrons ainsi l'empire toujours plus démocratique et représentatif" avait-elle dit.
Son grand combat restait néanmoins celui de l'abolition généralisée de la peine de mort. La Moldavia sous l'impulsion de son parti, avait même modifié la syntagma, la loi fondamentale moldavienne, afin de faire interdire la peine de mort. Celle-ci était devenue anticonstitutionnelle en Moldavia, empêchant son rétablissement sans un changement de la syntagma.

la salle fit une ovation à Lenuța Petrescu pour son intervention.

Des représentants des syndicats étaient également présents et participaient activement. Ils étaient en terre amie et espéraient que la défense du syndicalisme libre serait portée par les partis présents.

Quelqu'un d'autre souhaite-t-il prendre la parole?

Peut être un représentant palonais ou eslagnol?

Andrzej Szarmach, président du Parti Markiste palonais, s'avança :

Camarades, chers amis révolutionnaires,
Je m'avance vers vous en tant que markistes mais aussi en tant que Palonais. Vous le savez, notre parti est interdit en Palogne, nous sommes pourchassés et nous savons que parmi les participants dans cette salle il y a des espions de la police secrète palonaise. Nous n'avons que mépris pour ses sbires et ses hommes de main qui nous pourchassent. Car ne les mésestimez pas. La répression est féroce. Le tyran Stanislas n'a pas modifié sa politique. Il a réussit à faire de la Palogne un état héréditaire ce qu'elle n'avait jamais été. Et le markisme y est toujours interdit. La Palogne devrait devenir une démocratie, une véritable démocratie et non l'horrible dictature qu'elle est.
NOus sommes ici, nous les markistes palonais pour obtenir votre soutien, le soutien de nos amis et alliés progressistes ! Ensemble nous devrons abattre les tyrans et les assassins du peuple qui nous dirigent ! La seule révolution politique pourra faire changer les choses.