Le leader de l'opposition allancienne

Duceppe arrive.

Il sait qu'il prend un grand risque.

Le Directeur de Cabinet du Chancelier était descendu sur le perron pour attendre le fameux leader. En voyant s'approcher le criminel Duceppe, recherché par toutes les Polices de l'Empire, il hocqueta nerveusement.

Aussitôt son ascension des marches du Palais, Duceppe fut encerclé par 4 gardes impériaux.

Le Directeur de Cabinet leur demanda de l'escorter jusqu'au bureau du Chancelier.

Lorsqu'il y arriva, Hauteville était a moitié étonné. Il savait que Duceppe était le leader de la contestation, mais n'imaginé pas que celui-ci se dévoilerait ainsi.

- Et bien, Duceppe. Quel retournement de situation. Ce matin, vous vous cachiez des avis de recherche et ce soir vous êtes dans le bureau du Chancelier aux mains de la Garde.

Pensez-vous toujours être en position de force ? Pensez-vous pouvoir éteindre les feux que vous avez allumer ? Pouvez-vous pouvoir m'épargner cette tâche ?

Bonjour
Le seul moyen est de répondre aux demandes de l'opposition.

Vous avez mis le feu à la Nation et à la Fédération. L'empereur est mort, par son silence.

Monsieur Duceppe. Pensez-vous que je vous ai fait venir pour que vous me disiez quoi faire ?

C'est dans ce cas une rencontre inutile.

Si vous êtes là, c'est parce que c'est bien moi qui est quelque-chose à vous demander de faire.

Je ne dis pas que je ne vous écouterais pas, je vous demande simplement de faire le premier pas.
Libérez l'espace public et nous pourrons répondre à l'opposition. Cela vous convient-il ?

Les manifestants ne quitteront pas, tant que Sa Majesté n'aura pas fait une intervention publique en leur faveur.

Vous savez que la population voit en direct les images. S'il y a une intervention, vous perdrez la face devant la Nation et Sa Majesté.

Je suis ici pour parler des réformes.
- reconnaissance des partis politiques
- reconnaissances de tous les partis politiques
- l'abolition de la république de San Sebastian
- de nouvelles élections libres
- libération des prisonniers politiques
- reconnaissance que Edoran est allancia, Fransie, Chiron, Bonne-Espérance et San Sebastian.

Monsieur Duceppe. Vous critiquez la légitimité de la législature actuelle, mais la Constitution à été adopté par la précédente législature... Vous vous réveillez après la bataille et vous faites un dénis de démocratie. Si vous n'êtes pas satisfait, il fallait être meilleur pour être élu.

La fédéralisation est un fait que ne peut être remis en cause qu'à la diète.

Je vous conseille de faire campagne pour les élections de mars prochain, plutôt que te perpétrer des actes criminels. Sinon, la Diète vous échappera encore et c'est le Pénitencier du Ceylan que vous rejoindrez.

Monsieur 
Le changement a été imposé.
Les partis démocratiques ont été interdit.
Aujourd'hui, le peuple demande des comptes.

Votre fédéralisme est tout sauf fédéral et démocratique.

Vous pouvez m'arrêter.

Que proposez vous pour les partis politiques ? Quelles conditions souhaitez vous pour pouvoir se présenter ?

Monsieur Duceppe ? Votre contestion n'était que pure forme ? Il n'y a pas de proposition derrière ?

Pour les partis, il est simple. Que vous levez l'interdiction des partis. Il est simple de demander au ministère de l'intérieur, d'appliquer la loi. Est-ce que le changement d'Empire a fait abolir les lois?

Aucun parti politique n'est aboli. Tous les partis sont autorisés à participer aux élections.

Voilà un problème de régler.

Autre demande ? Les prisonniers politiques ? Lesquels ?

Je vous remets donc une liste de 3000 personnes. Ils ont vécu des procès frauduleux ou ont été arrêtés pour s'être opposés contre votre régime tyrannique. Plus de 1000 personnes ont été emprisonné politiquement à San  Sebastian.

Ceci est du ressort de l'Etat fédéré. Voyez donc avec le gouvernement de la République Impériale. Pour ce qui est de la juridiction fédérale, nous n'avons aucun prisonnier politique.

Monsieur
Vous refusez de libérer les prisonniers politiques. Les manifestations continueront.
Nous souhaitons le retour de la démocratie.

Monsieur Duceppe, vous êtes intelligent. Donc vous comprendrez que vous ne vous adressez pas à la bonne personne.

Alors les manifestations continueront, désolé.

Vous avez cautionne cette politique anti démocratique et de corruption.

Vous devriez écouter la rue.

Les lois sont claires et si des personnes les ont enfreinte, ils doivent payer.

Maintenant, je pense que votre démarche n'est pas sincère. Vous n'avez aucune envie de négocier, vous ne souhaitez que continuer la rébellion. Si vous vouliez vraiment la libération des prisonniers politiques, vous iriez la réclamer auprès des autorités qui ont prononcé ces arrestations.

Pour ce qui est d'abolir la R.I.N.E. et de revenir en arrière quand à la définition de l'Empire, qui sont deux de vos revendications, et bien sachez, Monsieur Duceppe que rien n'est verrouillé et que dans notre démocratie, le débat est toujours ouvert.

Vous parlez.
J'entends aucune proposition pour finir avec cette crise.
Vous êtes le chancelier ?

Je vous ai transmis les demandes. Elles ne sont pas négociables.

Ma mission est finie. Je vous quitte donc.

(Duceppe se dirige vers la sortie)

Les gardes impériaux empêchèrent Duceppe de sortir.

Non, Monsieur Duceppe. Je vous arrête pour trouble à l'ordre publique et association de malfaiteur en lien avec une entreprise terroriste.

Les gardes se saisir de Duceppe et le conduire au Palais Corvin.