Courte régence

L'Archiduc était maintenant régent, depuis lundi à minuit et jusqu'à son sacre mardi soir.... Une courte régence qui ne lui permettrait pas de se faire connaître parmi les grands de l'Archipel.
Bien que les alliés de l'Empire n'est pas hésité à soutenir le futur nouvel empereur, François savait qu'il devrait gagner leur estime et leur confiance comme l'avait fait son père, Charles IV qui était devenu Empereur dans l'ombre du puissant Charles de Hauteville.

Le pouvoir était moins unipolaire aujourd'hui et François, avec tous le respect qu'il avait pour Villeurban, Barnenez et Weiss, devrait essayer de s'imposer pour ne pas que sa parole souveraine soit diluée et que sa place de chef de la diplomatie ne soit usurpé.

Mais le nouvel empereur y arrivera-t-il ? Âgé d'une vingtaine d'année, le prince, jeune officier d'aviation, était surtout un habitué des soirées sur la plage privée du Domaine des Roses de Port-Royal, entourée de sa "cour", ses bons amis : Gabriel et Valéria de Traceau-Pouillac, ses cousins, Jean-Christophe Weiss, fils du Feld-Maréchal, lui aussi officier d'aviation, et Constance de Hauteville, fille cadette du précédent Feld-Maréchal, juriste à la Compagnie Sabrevoix.

Cette courte régence fut marqué par des rendez-vous éclairs avec tout ce qu'Allancia comptait de débiteur de conseils : Le Chancelier et le Feld-Maréchal, bien sûr, mais aussi le Maréchal du Palais, le Prince de Klausbourg et le Prince de Saint-Ange. On lui parla du sacre bien sûr et des premières mesures à prendre. On lui assura mille un plein soutien...

Le nouvel empereur s’émancipera-t-il de la vieille garde ?