Clairveaux en ébullition

A l'annonce du coup d'Etat, le gouverneur du Chiron était dans son bureau. Voulant réagir au plus vite, il sorti de son bureau pour se diriger vers celui de son secrétaire. Tous deux descendirent chercher le comte Pierre-André de Marquouzy, fondateur de la Ligue Patriotique Chironnaise. Mais à peine arriver dans la cour, ils l'aperçurent en grand uniforme de la LPC en compagnie de quelques militaires. On leur fit comprendre qu'il valait mieux pour leur sécurité de regagner leurs appartements.

Philibert ne put refuser de recevoir cet envoyé malgré l'indigniation qu'avait causé chez lui ce sordide coup d'Etat.

Le militaire entra et salua le gouverneur. Puis il poursuivit...




Excellence, Son Altesse Illustrissime souhaite faire de vous le nouveau chancelier d'Edoran.

J'ai comme ordre de vous mettre en sécurité à Allancia.

- Moi!!! Chancelier? Mais...
Philibert ne savait que faire. Dire oui c'était accepter ce coup d'Etat. Le chancelier était son ami Alexandre-François et il lui était inadmissible qu'il en fut autrement. D'un autre côté, dire non c'était s'opposer ouvertement aux putschistes, et il ne préférait pas savoir ce qu'il pouvait leur advenir.
- Bien, je vous suis, dit-il à contrecoeur.

- Edmond, dit-il a l'attention de l'huissier, vous veillerez à ce que mon bureau reste en ordre et que Tata Socrate ne manque rien.

Philibert sortit, ayant posé son galurin sur sa tête et enfilé son pardessus, suivi par le militaire.