Serment

Une imposante foule s'était formée devant le palais présidentiel. Tous étaient venus assister au serment du nouveau président edoranais. La foule était enthousiaste et arbhorait fièrement le jaune, le blanc et l'acajou.

Soudain, le nouveau président arriva en voiture. Il escalada l'escalier et salua la foule. La fanfare commença à jouer l'hymne national républicain et tous se mirent à chanter dans un grand élan de patriotisme. Une fois cela fait, l'ancien président Carnavon se rapprocha de Louis-Joseph et lui tendit un exemplaire de la constitution. Louis y posa alors sa main et récita son serment.



Je jure solennellement de remplir fidèlement les fonctions de président de la République d'Edoran et, dans toute la mesure de mes moyens, de sauvegarder, protéger et défendre la Constitution et la République issues de la volonté du peuple edoranais.

Le duc d'Esse s'approche du président et lui présente ses félicitations.

Merci beaucoup, excellence.

Votre Excellence, nous souhaitons vous inviter à notre palais de Allancia, pour célébrer votre victoire.

D'une main, l'aide de camp du duc, le baron Alexandre Joseph de Bondeville, arrive avec plusieurs enveloppes dans ses mains.

Ses enveloppes, votre Excellence, sont adressées à la haute noblesse et à la haute bourgeoisie de la République. Ils seront tous présents pour assister aux célébrations de votre gloire. Sans votre amour pour la cause, la République n'aurait pas pu être implantée.

De ses mots, le baron Alexandre Joseph de Bondeville part livrer les invitations dans la ville de Allancia.