1er Armée edoranaise en campement

Rappel du premier message :

Conformément aux instructions du Palais, le duc donne des ordres pour que l'Armée s'installe à 15 km de la capitale. Il prit avec lui, un régiment et se dirige vers la capitale pour prendre place au Palais Bleu, que sa Majesté lui avait confié. De là,il pourra diriger les troupes edoranaises en Moldavie, organiser la collaboration des deux armées, être en communication avec le ministère et Allancia, et être en contact avec son jeune parti.

Le Duc a déjà envoyé des invitations à tous les chefs de parti en Moldavie. Il voulait les informer de ses intentions et de sa volonté de collaborer à la sauvegarde de la démocratie moldavienne.

Nous transmettrons vos condoléances, Monseigneur, il est vrai qu'il s'agit d'une grande perte pour notre Patriciat. Dans l'attente du traité, dont il se murmure la signature, avec la Russlavie, ne devrions-nous pas maintenir une présence à la Frontière ?

Soyez rassurer, si vous deviez partir, nous avons discuté avec d'autres pour votre remplacement. Nous pensons suggérer dans le même sens, à Sa Majesté Impériale, de garder quelques hommes à la frontière.

Le Duc reçu les ordres d'Allancia.

Il fit envoyer un plis au campement de la1ier armée. Il indiquait aux officiers, que Sa Majesté leur ordonnait de rentrer à Allancia, et qu'il devrait donc quitter demain la Moldavie.

Un officier d'ordonnance - portant un uniforme de la marine - parvint jusqu'au général Wojtilà. Il se présenta au général :
- Enseigne de vaisseau Hans Walkermann mon général. J'ai un message à vous remettre.
- Bien voyons cela.

Le général prit connaissance de la missive dont le contenu était inconnu de son porteur et de nul autre :

De : Contre-Amiral Prince de Klausbourg
A : Général Wojtilà

Monsieur le Général,


Le gouvernement markiste de Moldavia doit tomber. Un gouvernement rouge en Moldavia c'est l'avenir de l'Empire qui est menacé. Un coup d'état se prépare. Nous voulons le renvoie du gouvernement et la nomination d'un gouvernement d'ordre. Nous sommes prêts en dernier recours à proclamer la déchéance du Basileus qui vend ses états aux rouges. Nous demandons le soutien de votre armée. 20 000 hommes : cela suffit à boucler le quartier du gouvernement, tenir l'assemblée et envahir le palais princier. Êtes-vous prêts à rallier notre cause ?

Au nom de l'amitié qui nous unie, je vous demande de détruire ce message afin qu'il ne tombe en des mains indiscrètes. Il nous compromettrait tous.

Clodomir de Klausbourg

Le Général lu la missive puis, l'air grave, la brûla avec son cigare avant de jeter ce qu'il restait dans le foyer de sa tente de campagne.

Il fit disposer l'officier d'ordonnance et lui demandant d'informer l'Amiral de Klausbourg d'une réponse prochaine.

Le Général Wojtylà donna un contre-ordre à celui de lever le camp, pris quelques heures plus tôt et écrit à son souverain.

Le ministre recevait des télégrammes. C'était la panique au ministère de la Guerre.

Le ministre attendait les rapports des généraux des États vassaux.

- Monsieur le secrétaire. Envoyer immédiatement un message à nos force, nous sommes en alerte ORANGE. Tout attendrons, que le Chancelier prennent ses décisions pour agir.

Le duc reçu rapidement les ordres. Il était appelé d'urgence, au Palais des Vents. Il demande, après lecture du télégramme, que son aide de camp ordonne l'inspection sécuritaire du dirigeable et qu'il convoque les officiers.

Devant les officiers de la IIIe armée.

- Messieurs. Sa Majesté Impérial annule immédiatement toutes les permissions. Nous sommes en alerte maximum. Nous vous demandons de préparer vos hommes. Nous laissons le commandement, au général de Beauchemin, car Sa Majesté a appelé une réunion d'urgence de l'état-major.

Le duc prit son porte-document et informe immédiatement le Basileus de la situation.

Il était 7:00, lorsque le dirigeable quitte la capitale de la Moldavie pour le Palais des Vents.