Palais des Vents

[quote]Décret



Par ordre de Sa Majesté Impériale, toutes les permissions sont suspendues.


L'État-Major est convoqué....

Le Duc arrive au Palais. Il salue les gardes. Et il attend dans l'antichambre avec d'autres hauts-officiers, qu'on les invite à rentrer dans la salle du conseil.

En discussion avec les officiers, on pouvait entendre le Duc.

- Qu'est-ce qui s'est passée à Allancia? Nous quittons la capitale, pour réorganiser les défenses de la Moldavie, et nos services de renseignements n'ont pas su donner l'alerte à la population.

L'Amiral Störtebeker arriva peu après le Duc d'Esse et se joignit à la conversation.

- C'est un scandale que l'on n'ai pu empêcher ces actes terroristes ! Et une catastrophe n'arrivant jamais seule, le russlave Pojarski massacre à tout va y compris des chironais expatriés en plein milieu des allocutions pleine de paix des trois empereurs...

- Amiral. La situation est dramatique. Nous verrons ce que Sa Majesté Impériale a décidé pour le bien de notre démocratie.

Entrez, messieurs.


Les événements se précipitent... La Transylvanie est tombée sous la coupe du félon Pojarski. Selon nos services il aurait quitté le protectorat pour rejoindre la capitale de la petite russlavie. Ces deux provinces sont à nos frontières, dois-je vous rappeler.


Nous ne pouvons que nous inquiéter de trouver un anti-edoranais sécessioniste à la tête de ces provinces. La réaction de l'Empire russlave semble lente . Cependant, nous avons écrit une missive à Konstantin...que nos troupes pourraient l'aider à reprendre le contrôle de la situation.


De plus, le gros des forces russalves sont stationnées en transylvanie. Cependant, leur fidélité est incertaine...


Nous songeons à envoyer la 4e 5e et 6 armée en renfort.

Votre Majesté, votre proposition est judicieuse. Nous verrons si le Tsar accepte... Mais dans tous les cas, il faut rétablir l'ordre au sein de ces contingents de mutins !

La Marine Impériale peut venir en aide aux villes portuaires noordzeelandophones saccagées en apportant des vivres, des tentes d'hébergement d'urgence, et une assistance médicale. Nous n'attendons que votre ordre, nos navires ne sont pas très loin des côtes Transvalaques. Je pense que c'est nécessaire d'autant plus que nous venons d'engager une entente entre les trois empires concerné dans cette histoire.

Un commando de Marine pourra également se rendre rapidement et discrètement jusqu'à Franzstadt pour exfiltrer les chironnais expatriés survivants et les dépouilles de nos compatriote qui y sont morts.

Ordonnez cette mission, Sire, nos hommes sont prêt et veulent secourir et leurs
frères et leurs alliés.

Tenez votre flotte prête, nous allons demander l'autorisation au Tsar...

A vos ordres !

L'Amiral n'adressa qu'un regard à son aide-de-camp, le Capitaine de Corvette d'Aboville, et celui-ci s'absenta télégraphier un ordre aux navires au large.

Le duc prit la parole.

- La Ligne Chiniseau en Moldavie avance très bien. Nous pouvons considérer qu'elle est à 80% opérationnelle. Ce système de défense peut garantir ainsi une meilleure efficacité de défense. Nous serions pour l'option de bombardement des lieux stratégiques. Cette action permet de couper dans les frais d'une occupation.

Monsieur le Duc, pouvons-nous honnêtement bombarder la Transvalachie ? Le felon n'y est plus d'après nos informateurs. Quant à sa position en Petite Russlavie, elle n'est pas connu avec précision. Je ne suis pas favorable à un bombardement. Je suis pour une intervention avec l'accord du Tsar s'il existe encore des unités combattantes insubordonnée et anti-édorannaise.

Le Duc savait que l'Amiral avait raison, mais sa priorité c'était Edoran.

- Votre Majesté. Allancia est en effervescence. La Diète a été assiégée par des manifestants. Nous avons du faire évacuer les souverains étrangers par un souterrain. Si notre Armée quitte le pays pour la Russlavie, nous laissons à nos ennemis internes, une opportunité. Il faut en premier, rétablir l'ordre dans la capitale. Nous serions pour l'instauration de la loi martiale, à Allancia. Confiez à l'Armée, l'autorité de la sécurité publique et civile. Nous serons faire le travail de nettoyage.

Je rejoins le Duc d'Esse sur ce point, Allancia doit être pacifier avec force. L'Armée aura d'ailleurs un effet dissuasif suffisant. Les markistes sont des lâches, ils posent des bombes discrètement, mais ils plieront face aux chars !

Monsieur le Duc, pouvez-vous assumer seul la direction de l'Armée du Saint-Empire ? Votre position de Ministre de la Défense devrait vous permettre de décider avec Sa Majesté des marches à suivre. Un homme de confiance à la tête de l'ensemble de l'Armée du Saint-Empire devrait rentabiliser ces grandes décisions.

Tournée nos armes contre notre peuple...quelle massacre. je ne saurais m'y résigner...

- Votre Majesté, on ne parle pas de massacrer, mais de prendre en main la sécurité. La police ne répond pas à la nécessité de sécurité. Nous pourrions avec la loi martiale, arrêter tout individu suspect, et l'interroger indéfiniment.

Amiral, nous avons reçu la permission du Tsar d'effectuer une action humanitaire en Transvalachie.


Vous savez ce qu'il vous reste à faire.

A vos ordres, Votre Majesté.

Votre Majesté, le comte a raison. Il nous faut un chef d'État-Major des Armées. Il faut que nos armées travaillent en coopération. Surement, une meilleure coopération de tous nos services militaires et civiles aurait permis d'éviter ses attentats.

Nous analyserons la situation.


Maintenant, laissez-nous seul...

À ces mots les militaires sortirent du bureau impérial...

Soudain, le secrétaire de l'Empereur s'approcha...


Leurs excellences, les représentants de Russlavie et du Noordzeeland, ainsi que le représentant du Dearuil veulent vous rencontrer....


Ensemble... votre Majesté...



Faîtes-les rentrer...

Content de vous voir, monsieur le comte...


où sont vos homologues?

e Comte s'inclina à nouveau:

- Oh, Sire, sans doute ne devraient-ils plus tarder. Le Ministre plénipotentiaire de SMI Willem Ier est aussi curieux que moi d'entendre ces étrangers qui poursuivent Leurs Majestés Impériales avec tant d'empressement.

Antimak Bezoukov affectait un ton badin de conversation mondaine:

- D'autre part, SMI le Tsar m'a chargé de vous assurer que la Princesse Iraïda de Russlavie, destinée à votre noble fils, arrivera sous peu....Le Tsar vous prie également de transmettre ses plus ardents témoignages de respect à Son Altesse la princesse Charlotte de Fricard.

Vous n'ignorez pas que, bien qu'ayant passé la cinquantaine, SMI le Tsar n'exclut pas la possibilité de se remarier...

La Tzarine est donc décédée?