Saint-Empire d'Edoran
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Guerre Zollerno-Edoranaise

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Message par Eugénie de Sabrevoix 21/3/2012, 10:31 pm

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Dernière édition par Klaus Störtebeker le 26/3/2012, 8:45 pm, édité 1 fois
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Message par Eugénie de Sabrevoix 21/3/2012, 10:33 pm

Klaus Störtebeker s'étouffa en apprenant l'attaque du Protectorat d'Edredonie par la Marine Zollernoise...

- Par Ether ! Qu'ils soient maudits !


Il quitta son bureau du Ministère des Affaires Étrangères pour enfiler sa casquette de chef d’État-major. Il fonça vers le Palais de la Réunification pour rencontrer l'Empereur en urgence. Il trouva celui-ci en train de rédiger un ordre de mobilisation et un ultimatum au Grand-Duc. Après une courte discussion de stratégie militaire et de politique micromondiale, entrecoupé de juron à l’égard du misérable Zollernberg qui s'en prend aux protectorats scientifiques sans défense.


Le Feld-Maréchal sorti du palais et fut conduit aussitôt à la base militaire 01 d'Allancia, pour prendre un avion pour Port-Chiron.


Il y rejoint la Ière Flotte qui revenait tout juste de sa mission antiterroriste en Centuryon.


C'est 3 escadres entières (la Ière sous-marine, la Ière aéronavale et la Ière de combat navale) qui prirent la route de l'Edredonie, accompagné de plusieurs navires alémaniens. L'Amiral d'Empire Störtebeker prenait en personne le commandement de la riposte.


Parallèlement, la Marine moldavienne et la IIème Flotte édoranaise de Lucéra reçurent l'ordre de dépêcher les IIIe et IVe escadre de combat navale dans le Golfe de Locquetas.


L'Aviation Impériale fit partir deux escadrons de dirigeable au dessus du Krassee et des terres abandonnées à l'est du Zollernberg.


En outre, des navires de soutien et de transport des deux flottes édoranaises avait déjà levés l'encre avec des troupes et des pièces d'artillerie de l'Armée de Terre Impériale à leurs bords.


Le Grand-Duché payera cher et longtemps cette ignominie...
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Message par Eugénie de Sabrevoix 22/3/2012, 1:46 am

L’ultimatum du Saint-Empire avait était rejeté de fait par le Prince Zabruti.


- Amiral, une communication sécurisée du Palais : « Ultimatum rejeté STOP Libérez le protectorat STOP »


- Ether ait pitié d'eux... Transmettez ceci à tous les bâtiments...


Et le Feld-Maréchal dicta ses ordres...


Les quarante navires de combats et les dix navires de soutiens du contingent arrivèrent vers une heure du matin en vue de la flotte zollernoise et du protectorat meurtrit...


Ils approchèrent à 5 nautiques de l'escadre zollernoise. Celle-ci fut encerclé rapidement.


Störtebeker regardait dans sa longue-vue. Il ignorait où se situait le Prince, mais ce combat était celui d'un Amiral face à un Amiral, un Feld-Maréchal contre un Feld-Maréchal, celui de la Ière flotte zollernoise contre la Ière flotte édoranaise.


Le porte-avion « MIE Saint-Henri » envoya une escadrille de 5 avions de l’aéronavale de classe en direction des terres.


Le porte-avion « MIE Roi de Chiron » catapulta un bombardier aéronavale au dessus de l'armada zollernoise.


Les croiseurs « MIE Alémanie », « MIE Prince de Fricard », « MIE Prince de Freshville » et le fraichement baptisé « MIE Prince de Saint-Junien » pointèrent leurs canons en direction des futures épaves zollernoises. Les 12 destroyers du contingents les imitèrent.


Sous l'eau, un nombre important mais indéterminé de sous-marins des 3 groupes de la Ière escadre sous-marine armèrent leurs torpilles.


Les huit destroyers et les huit frégates de protection aéronavale avait calibré leurs canons mer-air et les canons anti-obus


Les 16 frégates des 4 groupes de la Ières escadre de combat naval était prêt à utilisé leurs canon antiaerien, anti-obus, et anti-sous-marin.


Le Feld-Maréchal reçu la confirmation que le dispositif était prêt...


- Que s'abatte le feu édoranais !


Une seconde après que cette paroles furent prononcées et retransmises sur toutes les passerelles des bâtiments édoranais et dans tous les cock-pit des avions de l’aéronavale, une petit apocalypse se produisit.


Simultanément :


Les 5 avions de l’aéronavale de chasse arrosèrent les troupes zollernoises sur le sol édredonnais,
Les 4 croiseurs et les 12 destroyers de combat tirèrent sur les bâtiments zollernois,
Les 9 sous-marins torpillèrent les carènes des navires zollernois,
Le bombardier lâcha un chapelet de bombe sur les bateaux zollernoise
Les destroyers et frégates de protections lancèrent leurres, torpilles et obus devant chaque torpilles et obus de riposte zollernois


Dix minutes dura l'enfer...


L'escadre zollernoise n'était réduite qu'à un seul navire transformé en brasier des mers


Les 3 escadres édoranaise accusèrent la pertes de 2 avions de chasse, du bombardier, d'un destroyers et d'une frégate... Quelques autres navires transmettèrent des rapports d'avarie n'engageant pas la survie de l'équipage.


Virent ensuite de nombreux navires de transport chargé de troupes expéditionnaires, mais aussi de fantassins et d'artilleurs.


Ils accostèrent avec à-coups sur une plage qui rougissait déjà du sang que les vagues du large apportait de la bataille qui venait d'avoir lieu.


Les artilleurs montèrent leur pièces d'artillerie légère, les fantassins formèrent les rangs de marche et les expéditionnaires plaisantaient sur la probable pédérastie du Prince zollernois responsable de l'invasion...


Bragdat et Matte-Lât furent le théâtre de combat de libération que les troupes édornaises avait connu en Transvalachie lorsque le Boucher Pojarski avait massacré des milliers de civils et pris en otage une province russlave entière.


A l'aube, le drapeau zollernois brûlait au centre d'un bivouac édoranais et servait à la préparation d'un petit déjeuner bien méritait. Tandis que les médecins militaires portaient assistance aux édredonais et scientifiques blessé et traumatisé par l'invasion. De longues colonnes de prisonniers zollernois strillaient le littoral édredonais en direction de navires de transport qui s’apprêtaient à lever l'ancre pour vomir sa nuisible cargaisons dans les geôles des camps militaires édoranais.


Le Feld-Maréchal qui savourait la reprise de l'Edredonie, reçu un message sécurisé : « IIe flotte à l'entrée du Golfe de Locquetas STOP Prêt à entrer en mer zollernoise STOP Attendons consignes et objectifs STOP ». Störtebeker aimait l'idée de raser Port-Zaïd par simple vengeance, mais il était un homme de droit et non un homme gouverné par de vil pulsion comme Zabruti... Il attendrait donc avant de répondre.


A propos du Prince-Criminel-de-Guerre, celui-ci était toujours à bord de l'unique batiment zollernois encore à flot et encerclé par une trentaine de navires édoranais, en compagnie du plus lamentable des espions lèches-zozos Gâterie ou quelque chose du genre.


Avec des porte-voix puissants issus de technique alliée verlorine, l'Amiral de l'escadre aéronavale leur demanda de se rendre...
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Message par Eugénie de Sabrevoix 23/3/2012, 8:41 am

Le lendemain, après une grasse matinée dû à l'athmosphère soporiphique d'Edredonie, les soldats Edoranais apprirent que la majorité du contingent de fusiliers zollernois étaient toujours introuvable. Probablement dans les montagnes au nord du protectorat. Des informations contradictoires du Renseignement Militaire parvenaient au Feld-Maréchal... Le Prince belliqueux ne serait peut-être pas ou plus sur le navire qui restait du groupe naval zollernois... Avait-il rejoint le nord lui aussi ?

De plus, bien que le drapeau édoranais flottait de nouveau sur ce lopin de pierre et de verdure, la bataille d'Edredonie ne semblait pas être totalement fini... Le groupe naval que la flotte de Störtebeker avait coulé serait probablement très vite rejoint par le reste de son escadre... d'après les chalutiers espions qui pèchaient le homar pour couverture dans les rades des ports zollernois... En outre, des mouvements de navires étaient observés à Port-Zaïd et les rapports de la IIe flotte parlaient de possible navires nöddiens...

Le Comte de Sabrevoix pris connaissance de la situation. Il connaissais les "zozos" et leur jusquauboutisme... Ils ne laisseraient pas tomber l'Edredonie sans combattre. Et ils risquaient bien de faire dégénérer l'escarmouche en Guerre Micromondiale...

Klaus, qui était aussi ministre des affaires étrangères, envoya ce message sur la fréquence maritime officielle du Zollernberg, le fit transmettre par radio au sol, par télégraphe et enfin en morze ( système de communication en signaux courts et longs dont il faut reconnaitre la paternité aux zozos). Ainsi, cette deuxième tentative de résolution diplomatique arriverait en haut lieu zollernois et serait aussi entendu sur l'île de la Conférence :

Aux autorités zollernoises STOP Abandonnez toute prétention sur l'Edredonie et renvoyez vos navires à quai STOP Sinon nous gardons les prisonniers et engageons un blocus du Golfe de Locquetas.
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Message par Eugénie de Sabrevoix 26/3/2012, 8:42 pm

L'Invasion de l'Edredonie donne lieu maintenant à une Guerre totale entre le Zollernberg et Edoran.

Deux théâtres d'opération sont ouverts. Le premier en Edredonie où la victoire écrasante de la Marine édoranaise doit être nuancé par la persistance des troupes zollernoise au sol et la disparition d'une frégate édoranaise. Le second, dans le golfe de Locquetas où la flotte édoranaise à subit une cuisante défaite...

Suivez directement les événements ici : Archipel
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Message par Eugénie de Sabrevoix 25/4/2012, 12:09 am

L'ensemble de la Flotte et de l'Armée était sur le pied de guerre en cette fin de journée. On annonçait enfin une grande riposte édoranaise aux outrages zollernois pour la journée du lendemain...

La Flotte avait reçu des nouveaux navires, les armées avait incorporés des nouvelles recrues. Rien n'arrêterait maintenant le Saint-Empire !

...
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Message par Eugénie de Sabrevoix 26/4/2012, 12:37 am

S'en était trop... Cela faisait de trop nombreuses semaines que le Zollernberg dominait le conflit micromondiale actuel. Surtout, cela faisait longtemps qu'Edoran c'était repliait après plusieurs défaite contre son ennemi.

Depuis quelques temps, les chantiers navals du Saint-Empire avait mis à l'eau de nouveaux navires, les usines d'armement produisait un nombre imprésionnant de balles et d'obus à chaque heure du jour, les compagnies coloniales recrutaient des milliers d'indigène pour former des régiments expéditionnaires suplémentaires.

Ainsi, le Saint-Empire s'était préparé suffissament longuement à la riposte contre le Grand-Duché. Et cette riposte débutait maintenant... sous le nom d'opération "Epilogue".

La Ière Escadre de Combat Naval de Léry et le groupe A de la Ière Escadre Aéronaval de Port-Chiron, le groupe C de la Ière Escadre Sous-Marine de Port-Chiron, et de nombreux navires de transports et de débarquements des différentes escadres de la Ière Flotte avait quittait les eaux édoranaises en début de soirée. Direction... l'Edredonie et les Zorcades !

Ils ont été rejoint par la Flotte du Royaume vassal d'Alémanie et seront ultérieurement rejoint par des navires des flottes méniriennes et armarèennes.

Il allait sans dire que le Feld-Maréchal de l'Armée du Saint-Empire, l'Amiral Klaus Störtebeker avait prit lui-même le commandement du détachement que nous venons de décrire. Il n'avait pas pris quartier à bord du porte-avion « MIE Saint-Henri » comme lors de la première bataille d'Edredonie, mais à bord du « MIE Prince de Fricard » illustre croiseur de la Ière flotte. Il serait ainsi, vous comprendrez plus tard, plus proche des combats en Edredonie et donc de son rival zollernois, le Prince Zabrücksi...

Alors que la nuit n'était toujours pas finie, le groupe aéronaval, son imposant « Saint-Henri », ses destroyers, ses frégates et son pétrolier, laissèrent le reste de la flottille s'approcher de l'Edredonie, et pris pour sa part la route des Zorcades. Au niveau du cap du Wasserland, le groupe rejoint une escadrille armarèenne constituées d'un porte-avion, de quelques frégates et de navire de débarquement.

Le Contre-Amiral Norris, commandant le détachement armarèen, contacta en ses termes le Contre-Amiral Valence, commandant le groupe aéronaval édoranais.


- Mes salutations, Amiral. Comme convenue entre nos Etats-major respectifs, je mets mes hommes et mes navires à votre disposition.

- Très bien Amiral, allons reveiller Zozolulu !

Le détachement arriva à portée de canon de la capitale des Zorcades alors que le ciel quittait peu à peu sa couleur d'ébène vers le bleu marine qui sied à l'heure précédant l'aube.

Tous les marins de la flotte de Zozolulu dormaient encore dans leurs baraquement ou dans leurs navires à quai, l'amirauté était insouciente suite au repli édoranais... bref, tout était réunit pour faire un bon spectacle surprise aux Zollernois.

L'objectif étant d'empêcher tous renfort vers l'Edredonie, les deux portes-avion allaient s'engager vers un survol régulier du port militaire de Zorkney-Harbour, de sa rade et de l'ensemble des eaux attenantes aux Zorcades. Tout navire zollernois en mouvement serait bombardé, mais pas nécéssairement coulé. Comme le détachement allait être enfin repéré, le porte-avion « Saint-Henri » envoya un avion reveiller les zollernois en lacha deux bombes sur le siège de l'amirauté de la Ie flotte zollernoise.

BRRROOOOM !

BRRROOOOM !

Et le soleil se leva sur le Zollernberg.

Quelques minutes après à une centaine de nautiques de là, la côte édredonne fit face à une armada édoranaise en ordre de guerre. Le soleil se leva à son tour sur l'Edredonie, lorsque que le premier obus impérial frappa un casernement grand-ducal.

BRRROOOOM !

Dans les navires de débarquement, de transport et de combat, deux divisions expéditionnaires dont deux régiments coloniaux, attendaient avec impatiente d'en découdre avec la division d'occupation zollernoise et le millier de colons déjà installé dans le protectorat édoranais.

Le feu se fit plus nourrit, on tira également sur les navires zollernois en faible quantité sur place, la risposte zollernoise terrestre et maritime ne fit entendre que de longue minutes après. Les chalents édoranais de débarquement approchaient des plages édredonnes de sables fins, alors que les zoldats zollernois peinaient seulement à enfiler leur pantalon ou cherchaient en vain entre les cadavres de bouteille leur arme sous leur lit de camps...

Ainsi débutait la Troisième Bataille d'Edredonie...


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Message par Eugénie de Sabrevoix 26/4/2012, 8:54 pm

Zabrücksi :


L'obus édoranais réveilla tout le Ludwigstein. Arrachés au sommeil, les soldats sautèrent de leurs couches, attrapèrent leurs casques et leur fusils et coururent en désordre vers leurs positions.
Le général Von Wölfenbuttel, au sommeil lourd fut réveillé par une ordonnance. Sitôt que ses idées fut éclairés, il esquissa un sourire. L'assaut allait se dérouler encore une fois sur la plage mais cette fois-ci, on s'était donné les moyens de la défendre.
Les hommes avaient creusés des tranchés et déroulé des barbelés. On avait également installé plusieurs de ces nouvelles armes, les mitrailleuses Gatline, qui devaient balayer la plage et refouler les assaillants.
On soupçonnait la présence de troupes indigènes dans les régiments d'infanterie, les hommes commentaient leur arrivée.

- Ah, les édoranais, quant il s'agit d'envoyer à la mort des pauvres bougres du Sud, il y a du monde, mais pour se battre, il n'y a plus personne.

À six cent kilomètres de là, le Prince Zabrücksi fut réveillé par Ratzler, son officier d'ordonnance.

- Monsieur, la flotte édoranaise bombarde Zorkney-Harbour.

Le Prince avait fait une moue. L'invasion du Crassland et du Crassberg était imminente, et voilà que les édoranais, fidèles à eux-mêmes retardaient toute l'opération.
Rapidement, le feld-maréchal prit la route de Zorkney-Harbour. À la faveur de la nuit tombée, il quitta discrètement la capitale avec une petite escorte. Il avait pour ambition de commander personnellement la flotte qui allait défaire les bâtiments édoranais en Mer Océane. À Whilelstadt, on prit une petite frégate, et on traversa le bras de mer qui séparait les Zorcades du continent. Ce faisant, le Prince et ses hommes purent admirer un spectacle titanesque. Les gigantesques batteries côtières zollernoises tiraient lentement mais régulièrement sur un ennemi encore invisible. On accosta à Zorkney-Harbour alors que l'ennemi avait déjà commencé sa bataille. Ordre fut donné à la flotte de se déployer, le Prince depuis le N.S.A.R Amiral-Nelzon était à la manœuvre.

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Message par Eugénie de Sabrevoix 26/4/2012, 8:56 pm

Gatline :

Edorel se tenait là, debout sans bouger, se tenant les mains dans une attitude quasi-solennel. Lui qui devait voir si les côtes était apte à être défendues avait une magnifique vue sur les Zorcades et sur la flotte édoranaisse qui la bombardait copieusement. En voyant les fumées s'élever de Zozolulu et en entendant au loin les canonnades (de là ou il se trouve, c'est à près d'une trentaine de kilomètres du champ de bataille), Gatline se dit qu'il n'y avait plus rien à faire concernant la défense des côtes, il n'y en avait pas et il n'y aura bientôt plus de flotte des Zorcades dans le coin. Il rentrera donc à la Capitale et ira se concerté avec le Grand-Duc concernant la marche à suivre. Son oreille perçante lui permit d'entendre de manière très étouffée le bruit caractéristique de sa mitrailleuse en marche. Au moins était-il heureux de savoir que les troupes zollernoises testaient (et approuvaient certainement) cette nouvelle arme. Les édoranais n'en sortiront pas indemne. Un détail le titilla cela-dit, il avait le trois quart de sa fortune personnelle (une cinquantaine de lingots de platine) dans une banque de Zozolulu et dans un coffre-fort dans son appartement ou du moins ce qu'il en resterait. Dés que ce sera terminé il lui faudra rejoindre l'île pour s'assurer qu'il n'y aura pas eu de problème.

Voyant un poteau électrique longeant un chemin au delà des dunes, Edorel y alla, il mit des grapins autour de ses chaussures et commença à grimpé le poteau. Atteignant les fils, et sortant l'appareil de communication mis au point par les ingénieurs des ZZZ (on l'avait appelé "téléphone") il le brancha au réseau prit le combiné et mis en marche l'appareil.

-Standard j'écoute ? Demanda la voix nasillarde à l'autre bout du fil.

-Ici Gatline, communication urgente avec cas de force majeur, mettez moi en relation avec l'exécutif des ZZZ.

-Veuillez donner votre numéro d'identification.

-09-07-1990-AG-84-13-47.

-Ne quittez pas je vous met en relation.

...


...


-Hallo ? Chef ? C'est vous, c'est quoi le problème ?

-Allez dire au Grand-Duc que les édoranais sont entrain de défoncer la porte et qu'ils pourront passer sans toquer. Et prenez les mesures qui s'imposent, dites à Louis de mobiliser l'armée continentale.

-Sérieux ? On crut entendre plusieurs voix.

-Ils sont entrain de niveler Zozolulu à l'obus alors bougé vous !

Edorel raccrocha. Dans quelques heures, toutes les armées du pays Angmar-Persis et Locquetas inclus devraient être mobilisé. Gatline ne redéscendit pas, il avait finalement trouvé un bien meilleur point de vu du haut de ce poteau !

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Message par Eugénie de Sabrevoix 26/4/2012, 11:38 pm

Il n'est pas téméraire de dire que le Saint-Empire était fermement déterminé. En Edredonie, en effet, on avait déjà tiré plus de munitions que lors de la première bataille. Mais il s'agissait aujourd'hui d'en finir avec l'occupant.

La Marine zollernoise se réorganisait sans cesse sous les obus, elle s’avançait, ripostait, s'éloignait, et finalement se désorganisait et subissait de lourdes avaries...

En somme, le problème était surtout sur la plage...


- Attention, ne visez pas la plage. Si nous y laissons des obus non explosés nous en payerons le prix en débarquant. Concentrez vous sur l'arrière-côte, les pièces d'artillerie et les régiments qui s'y trouvent.

- Très bien Amiral, je transmets...

Une heure dura le pillonement des défenses côtières installés par les zollernois sur le littoral édredon. Le « MIE Prince de Fricard » reçu d'ailleurs pendant cette période un obus ennemi sur le pont, détruisant une partie de son armement sans compromettre sa flottabilité et sa mobilité.

Le bombardement se tari, la défense zollernoise s'était relativement tu. On lança donc à l'assaut de la plage les chalents de débarquement...
Les 20 000 expéditionnaires... dont un milliers périt sur la plage et dans les centaines de mètres après elle... prit le contrôle du littoral édredon. On dénombra les morts zollernois.


- Amiral, le débarquement a été dur, mais est un succès ! Les zollernois sont en déroute mais encore nombreux. On fait débarquer les chars et les véhicules, on les poursuit.

- Très bien, anéantissez-moi toute possibilité de riposte. Et rasez-moi les constructions de leurs colons. Ne tuez pas aux civils, on les cantonne seulement.

- Amiral, on me signale la présence du Prince Zabrücksi aux Zorcades. Du reste, le bombardement aérien de Zorkney-Harbor se déroule parfaitement, en dehors de la présence chez les zollernois d'une arme inconnu automatique rapide et puissante. Probablement la même que celle qui a abattu notre dirigeable à Wilhelstaufen.

- Eh bien, mon duel avec mon homologue zollernois ne se fera pas sur le même théâtre d'opération. Mais, il gouttera de mes ordres de combat à distance... Contactez le Contre-Amiral Valence, faîtes débarquer les chars armarèens selon les plans. Et envoyer le fameux message...

Ainsi, aux Zorcades, le calme et la douceur du climat nadüreen avait laissait place aux bruits et à l'odeur d'une guerre à mort...
Une trentaine d'avions, édoranais et armareens, se relayait dans le ciel de Zozolulu et Zorkney-Harbor pour y déversait en permanence la dose de bombe que nécessite la destruction des infrastructures portuaires. A chaque fois qu'un navire tentait de quitter la rade, il était la cible de ces oiseaux mécaniques, de même que les troupes au sol dans les rues du port. Et là, on reçu la confirmation de la présence du Feld-Maréchal Grand-Ducal dans l' « Amiral-Nelzon », celui que semblait vouloir défendre à tout prix la DCA et qui donc n'était pas cible facile pour les aéronefs...

Une communication fut envoyé depuis le « MIE Saint-Henri » :


Zabrücksi, la guerre est finie. Le Zollernberg a tout à perdre en persistant dans la voie de l'hostilité et de l'occupation édredonne. Capitulez ou nous raserons Zozolulu, puis d'autres grandes villes du Grand-Duché. Störtebeker

Dans la campagnes zorcadiennes débarqua dans le plus grand secret des chars armareen et des canons longue portée édorannais. Bien sûr, le monstrueux « Petit Louis » n'aurait jamais pu être transportait ici vue ses dimensions, mais la prolifique industrie d'armement du Saint-Empire avait produit d'autre canon non moins redoutable.
Les amiraux étaient en contact, les troupes au sol et les avions n'attendaient donc que la capitulation ou l'ordre de raser la capitale du petit archipel zollernois...
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Message par Eugénie de Sabrevoix 27/4/2012, 2:09 pm

Zabrücksi :

Le Prince reçut le télégraphe de Störtebeker, il le lut à voix haute pour Ratzler, son aide de camp et Friedlander son garde du corps.

- Je ne comprends décidément rien à Störtebeker, pourquoi me demande t-il sans cesse de me rendre ?

D'un grand coup de pied, il envoya le billet de son adversaire par dessus bord, à l'eau. Malgré son optimisme de façade – qui plaisait tant aux hommes - le Prince restait inquiet. Les deux flottes zollernoises tenaient difficilement le front maritime et subissaient de lourdes pertes. La chasse édoranaise, malgré la DCA zollernoise faisait des ravages. En plus de cela, on signalait des débarquements de troupes ennemies en divers points de l'archipel.

Le combat se poursuivait. Chaque obus zollernois allaient au but, mais les canons édoranais étaient de meilleure facture, plus moderne et plus nombreux. La bataille faisait rage, les édoranais payaient eux aussi un important tribut, mais pour un navire édoranais coulé, on en comptait deux détruits dans le camp zollernois.

Le N.S.A.R Zpree après un beau combat contre un cuirassé ennemi sombra. Le cuirassé N.S.A.R Grand-Zollernberg explosa touché de plusieurs torpilles lancés depuis des avions. Le SMS Maximilien Ier coula lui aussi après un vaillant combat livré contre deux destroyers adverses.

Malgré les pertes, les marins zollernois continuaient à combattre avec courage. Pensait-il infliger suffisamment de pertes à l'ennemi pour qu'ils se retirent. Ou se remémoraient-ils les paroles du Prince en début de bataille « Le Zollernberg attend que chacun fasse son devoir. Le Zollernberg doit vivre même si nous devons mourir »

Le N.S.A.R Amiral Nelzon tenait encore la mer. Un super-cuirassé édoranais, le MIE San Sebastian se présenta à lui. On ne pouvait pas fuir, le Prince accepta le combat.

Lentement, les deux navires se positionnèrent flanc contre flanc, comme les corsaires d'autrefois. Les deux géants étaient séparés de quelques centaines de mètres. Autant dire qu'ils allaient se canarder quasiment à bout portant.


- Feu.

La violence de l'enfer se déchaîna sur le pont de l'Amiral Zpree. Toutes les batteries firent feu, l'instant d’après, elle reçurent les obus du San Sebastian. Il y eut une fumée noire, et de grandes trouées se firent sur la passerelle. Les marins zollernois paniqués et aveuglés courait en tout sens, trébuchaient sur leurs camarades morts et y chutaient.

Quand les fumées se dissipèrent, les marins survivants se ruèrent vers le bastinguage. Le San Sebastian coulait comme une pierre. Pourtant le vaisseau amiral zollernois n'était pas dans un bien meilleur état.

Ratzler se releva, quelque peu sonné. Cherchant des yeux son général, il distingua la passerelle de commandement, complètement détruite.


- Mes Dieux, mes dieux …

Lui et plusieurs marins s'y ruèrent. De nombreux cadavres d'officiers y jonchaient le sol. Le Prince Zabrücksi était lui aussi à terre. Il présentait une horrible plaie au ventre, un éclat d'obus lui avait vraisenblablement déchiré tout l'abdomen. Il gardait malgré tout les yeux grands ouvert.

Les larmes aux yeux, Friedlander s'agenouilla auprès du Prince. Celui-ci leva une main avec difficulté et tapota la joue de son aide de camp.


- Ratzler, mauvaise tête, un peu de courage pour le Zollernberg.

Ratzler étouffa un sanglot. On ne survivait pas à une tel blessure.

Bientôt, le visage du Prince se crispa de douleur. Nerveusement, ses doigts ensanglantés serraient et désseraient le bras de son aide de camp.

Le Prince parvient encore à émettre un galimatias de mots incompréhensibles. On distingua vaguement les mots Zollernberg et Pratz, puis l'homme toussa un peu de sang et sa tête retomba en arrière.

Ainsi mourut au combat le Prince Zabrücksi, premier Ministre de Son Altesse Royale, chancelier du Grand-Duché, Feld-maréchal de toutes ses armées et patriote zollernois.

Le Vice-Amiral Wilhelm de Babenberg-Ambytète des Zorcades s'extraya du gravat, indemne, mais visiblement vexé que personne ne s’intéresse à son sort. Il commenta.

- Hé bien, je crois que tout cela va finir désormais.

En tant que plus haut-gradé du front Sud, il envoya un message à Störtebeker.

Ici le Vice-Amiral Wilhelm de Babenberg-Ambytète des Zorcades.STOP. Zabrücksi tombé au combat.STOP. Assure désormais le commandement. Suis résolu à négocier la reddition de ma flotte. STOP. Demande trêve et délai pour recevoir des directives de mon gouvernement. STOP.



À des centaines de kilomètres de là, le général Von Wolfenbüttel, commandant des forces du Ludwigstein était acculé par un ennemi supérieur en tout point. La mort dans l’âme, il s’apprêtait à proposer la capitulation de sa garnison à Störtebeker.
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Message par Eugénie de Sabrevoix 27/4/2012, 2:12 pm

Gatline :

L'après-midi durant Edorel attendait sur la plage face aux Zorcades n'écoutant plus que les bruits des combats. Il était redescendue du poteau électrique, tout en y maintenant son téléphone branché. Il s'était assis, genoux croisé, et tel un bonze boudhinste s'était mis à méditer. il réfléchissait à la suite des opérations ce qu'il se passerait. Dans sa tête, tout les scénarios possibles et imaginables se faisait. Les plus improbables comme les plus réalistes. Celui qu'il craignait le plus était le suivant : guerre de conquête, occupation militaire, dissolution de l'union zollernoise, abolition de la monarchie, lui de retour au chômage avec l'éventualité d'être poursuivie par d'autres agents de l'ombre. La guerre d'extermination était à exclure, les édoranais ne se risqueraient pas à ça surtout au Zollernberg.

A un moment donné, sans comprendre pourquoi, il fut parcouru par un frisson. Il ne faisait pas particulièrement froid, il n'y avait pas beaucoup de vent. Cela étonna Edorel. Sentant la faim venir, il se permit de cesser sa méditation et pris sont repas. Un zandwich, un peu d'eau, quelques biscuits, une pomme et de la zuvamine (le docteur Damienz lui avait expliqué le principe de la zuvamine et depuis il en prenait autant que possible.)

Au milieu du repas, il entendit une sonnerie, il se tourna vers le poteau électrique, son téléphone sonnait. Il grimpa aussi vite que possible et décrocha.


-Gatline.

-Monsieur, mauvaises nouvelles.

-La guerre est perdue, je sais, je le dit depuis le début.

-Zabrucksï est mort.

-Quoi ?! ... Merde.

-Au champ d'honneur. C'est l'officier de radio de l'Amiral Nelzon qui a fait passer le message.

-Le Grand-Duc est au courant ?

-Pas encore.

-La Grande-Duchesse ?

-Non plus.

-Surveillez là de très près. Qui commande maintenant ?

-Babenberg.

-Vous pouvez brancher le téléphone à une radio ?

-Faudrait bidouiller deux trois fils.

-Quand ce sera fait mettez vous en communication avec l'Amiral Nelzon, faudra que je cause avec lui.

-Bien chef.
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Message par Eugénie de Sabrevoix 27/4/2012, 3:26 pm

Au soir d'une journée de combat intense, dans les Zorcades l'ambiance venait subitement de changer. Les canons des navires zollernois et la DCA de Zorkney-Harbour venait de se taire...

- Pourquoi diable cessent-ils de tirer ? Ils viennent pourtant de nous couler le "San Sebastien" !

- Amiral, nous avons une communication du "NSAR Amiral-Nelzon"

Le Contre-Amiral Valence lu le message avec de grands yeux où se mélait joie et incrédulité, avant d'ordonner avec vigueur.

- Cessez le feu ! Arrêter le combat ! Mais rester en alerte maximale ! Et transmettez le message en Edredonie.

Un opérateur radio tapota des touches de cuivres rondes laissant à chaque pression s'échapper un "bip" sonore.
A une centaine de nautiques du "Saint-Henri", le message se transcrivait sur un appareil du croiseur amiral "Prince de Fricard" situé au large de l'Edredonie. l'Amiral Béclère, à son bord, lu le message et ordonna qu'il soit transmit au Feld-Maréchal, qui une heure auparavant avait quitté le navire dans un vedette des fusillers-marins pour atteindre les plages désormais sure du protectorat. Le message fut donc de nouveau tapoté et les ondes radio le portèrent jusqu'au poste de communication de campagne de la 1ère division expéditionnaire, établit sur le premier campement édoranais à un lieu du bord de mer. Là, un opérateur reçu le message, qui fut donné à une estafette, qui le porta à vive allure au Feld-Maréchal qui s'était réunit avec les généraux et colonels des unités ayant débarqué et qui faisait le point sur les évenements de la journée :


- Général, où en sommes nous ?

- Amiral, nous avons réussit à contrôler l'ensemble de la côte au terme de 3 heures de combat après le débarquement. Nous avons reçu un prompt renfort ménirien qui nous a permit d'investir l'ensemble du territoire édredon sur la matinée seulement !

- Ah, le Royaume de Méniro est une nation qui fait honneur au micromonde ! Assurément un allié de choix !

- Oui, Amiral, car grâce à eux, nous avons pu arrêter tous les colons et repoussé rapidement les soldats zollernois jusqu'au col du porte-manteau.

- Parfait ! Et comme le col est fermé par le sabotage et les éboulements provoqués par nos unités spéciales...

- Ils sont acculés !

Deux estafettes entrèrent en même temps dans le tente de commandement en vociférant l'urgence de leur message.

- Un à la fois ! Vous en premier...

- Amiral, le général von Wof... Walf... euh bref... le commandant des troupes zollernoise en Edredonie capitule ! Ils ont hissez des drapeau blanc !

- Ah ! Ils avaient la montagne qui leur piquait le dos ! Mes chers amis, après une victoire et une défaite, nous remportons la belle ! Faîtes hissez le drapeau édoranais sur tout le protectorat ! Oui, vous maintenant...

- Zabrücksi est mort aux Zorcades... l'Amiral Babenberg demande un trêve...

Störtebeker n'en croyait pas ses oreilles. Il avait du respect pour son homologue tout en étant son plus grand adversaire. Mais il ne pouvait contenir sa joie d'une victoire quasi totale. Il rédigea deux messages, l'un pour avertir l'Empereur, l'autre pour Babenberg...

Les estafettes repartirent donc au poste de communication à deux arpents de là. Les opérateurs radio transmirent les messages. Le "Saint-Henri" relaya celui destiné à l'amiral zollernois, et dont le contenu était :


Störtebeker a une pensée pour le Prince Zabrücksi. Cessons le feu et demandons capitulation zollernoise. Exigences édoranaises transmisent à Wilhelstauffen. En l'absence de capitulation, poursuite de notre offensive.
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Message par Eugénie de Sabrevoix 28/4/2012, 10:30 pm

Le Feld-Maréchal édoranais quittait les camps de prisonniers zollernois d'Edredonie où il venait d'informer ces derniers de la défaite de leur pays et de sa capitulation prochaine. Il retrouva son aide de camp.

- Alors, ils ont capitulé ?

- Non, Amiral, pas de nouvelles...

- Quels lâches !

Il était bien sûr impossible de faire confiance aux zollernois. Mais Störtebeker ne comptait pas attendre indéfiniment.

- Envoyer ce message à Méniro...

Toute notre gratitude pour votre aide en Edredonie. Programmons débarquement sur le sol zollernois, rejoignez le « MIE Saint-Henri » dans les Zorcades.

… Et maintenant, je pars pour les Zorcades avec une division expéditionnaire... Appellez le Palais Corvin*, on passe à l'opération « Ultime ». Il sera toujours temps de l'annuler.

En fait de nouvelle opération, il s'agisait d'un protocole prévu depuis le départ. Des forces de débarquement et de transport vont quitter dès réception de l'ordre du Feld-Maréchal les ports militaires du Saint-Empire. C'est environ 50 000 hommes (fussiliers-marins, expéditionnaires, mais aussi artilleurs, fantassins, sapeurs et cavaliers (blindés)) qui allaient prendre la route du Grand-Duché de Zollernberg.

Le Saint-Empire a exigé du Grand-Duc une capitulation ainsi que des garantis que ce dernier devra satisfaire et énoncer à la Conférence des Nations. S'il s'y résoud rapidement, l'ultime opération ne sera finalement qu'un exercice en Mer Océane.
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