Saint-Empire d'Edoran
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Derniers sujets
» Communiqués du Palais
Cours de zoologie coloniale Empty12/2/2024, 10:52 pm par Philippe III

» Eliott Orange
Cours de zoologie coloniale Empty12/2/2024, 9:16 pm par Baronne de Hauteville

» Accords de Wilhelstaufen
Cours de zoologie coloniale Empty23/1/2024, 9:59 pm par Philippe III

» (élections fédérales - janvier 1934)
Cours de zoologie coloniale Empty20/1/2024, 11:30 pm par Philippe III

» Questions au gouvernement
Cours de zoologie coloniale Empty20/1/2024, 10:56 pm par Duc de Tyrospole

» Echelles de vigilance intérieur et extérieur
Cours de zoologie coloniale Empty15/1/2024, 10:04 pm par Baronne de Hauteville

» Discours de politique générale - Hauteville I
Cours de zoologie coloniale Empty13/1/2024, 10:22 pm par Baronne de Hauteville

» Décret PII-34-03
Cours de zoologie coloniale Empty13/1/2024, 9:47 pm par Philippe III

» Décret PII-34-02
Cours de zoologie coloniale Empty13/1/2024, 9:38 pm par Philippe III

Connexion

Récupérer mon mot de passe

Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

Cours de zoologie coloniale

3 participants

Aller en bas

Cours de zoologie coloniale Empty Cours de zoologie coloniale

Message par Amélie d'Estouches 20/1/2013, 7:56 pm

Le professeur Auguste Lammaire, éminent zoologue et grand spécialiste de la faune de Nouvelle Edoran allait disspenser son imense savoir à travers son cours.
Après une brève introduction qui s'étala sur 4 périodes de 50 minutes, durant laquelle il replaça dans son contexte la situation, les climats, les biotopes de San Sebastian, il expliqua aux élèves qu'il prévoyait de leurs présenter, à eux, étudiants de dernières années en zoologie de l'Université Impériale d'Allancia, quelques spécimens tout à fait remarquables de la faune si particulière de Nouvelle-Edoran.
Amélie d'Estouches
Amélie d'Estouches
Orateur talentueux

Nombre de messages : 324
Age : 34
Localisation : Lucéra
Date d'inscription : 06/02/2007

Revenir en haut Aller en bas

Cours de zoologie coloniale Empty Re: Cours de zoologie coloniale

Message par Amélie d'Estouches 20/1/2013, 8:14 pm

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le professeur, qui rentrait d'un périple en Nouvelle-Edoran, souhaitait donc aborder quelques spécimens.
Il allait débuter cette série par le Sebastiana Optima.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Chers étudiants, l'animal que vous avez sous vos yeux sous cette reproduction n'est pas une bête sortie de vos cauchemars, mais un animal qui hante les rivières de Nouvelle-Edoran. Le Sebastiana Optima de son nom scientifique est un redoutable prédateur des rivières. Il fait partie de l'embranchement des arthropodes. Mesurant jusqu'à 35 centimètres, c'est un carnivore qui explore le fond des rivière à la recherche de proies. D'après ce que nous en savons, car la faune de San Sebastian est encore fort mal connue, il se nourrit de tout ce qu'il trouve. Un de mes collaborateurs a même manqué de perdre un doigt lors de la capture du premier spécimen. Celui-ci dispose en effet d'une bouche puissante lui permettant de broyer les coquillages même les plus résistants.

Amélie d'Estouches
Amélie d'Estouches
Orateur talentueux

Nombre de messages : 324
Age : 34
Localisation : Lucéra
Date d'inscription : 06/02/2007

Revenir en haut Aller en bas

Cours de zoologie coloniale Empty Re: Cours de zoologie coloniale

Message par Amélie d'Estouches 21/1/2013, 8:10 pm

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Le Carnavonia Regalis est un animal étrange découvert dans la mer au large d'Arawak. C'est un animal encore fort méconnu mais une thèse prochaine de l'un de mes étudiants Charles Forterin devrait nous en apprendre bien plus.
Il a été découvert en 1915 lors d'une expédition financée par M. Carnavon, d'où son nom scientifique.

L'animal a le corps segmenté et mou. La tête portait cinq yeux, tous fonctionnels en apparence, de même qu'une longue et flexible trompe, totalement unique parmi la faune. À l'extrémité de la trompe se trouvent des épines préhensiles, supposées servir à attraper ses proies.

Les segments du corps présentent une série d'ouïes et une paire de « nageoires », encore une fois dissimilaire aux autres animaux connus. Les trois nageoires postérieures forment la queue. Sa tête ne semble pas constituée de segments soudés ensemble. Le corps du Carnavonia est couvert de ce qui semble être une mince et molle carapace dénuée de joints entre les segments. On ne lui connaît aucune espèce apparentée.

On croit que l'animal vit dans les sédiments du fond marin, quoiqu'il puisse fort bien poursuivre ses proies à la nage avec ses lobes latéraux. Sur les fonds, il peut plonger sa trompe dans les tunnels creusés dans le sable afin d'aller attraper les vers qui les ont creusés. Il peut également rapidement brasser le sable en quête de nourriture. Dans ce cas, le Carnavonia peut capturer ses proies en repliant sa trompe sur ces dernières pour les amener à sa bouche, située sous sa tête.
Amélie d'Estouches
Amélie d'Estouches
Orateur talentueux

Nombre de messages : 324
Age : 34
Localisation : Lucéra
Date d'inscription : 06/02/2007

Revenir en haut Aller en bas

Cours de zoologie coloniale Empty Re: Cours de zoologie coloniale

Message par Amélie d'Estouches 24/1/2013, 5:56 pm

Le professeur Lammaire revint pour le cours suivant.

Chers étudiants, je suis heuerx de vous voir toujours aussi nombreux pour ce passionnant cours sur la faune de San Sebastian.
Aujourd'hui nous allons étudier Arawakia Tenuis.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Arawakia Tenuis est un petit animal dont on a retrouvé les spécimens dans les lacs de San Sebastian. Il a été placé parmi les arachnomorphes, un groupe d'arthropodes qui inclut les chélicérates et les trilobites. Sa taille varie entre 7 et 23 mm.

Les spécimens de Arawakia ont un bouclier crânien qui est suivi par 13 tergites ou plaques. De chaque côté, le bas de chaque côté des 10 premières plaques se termine par des pointes triangulaires pointant vers l'arrière. Les trois dernières plaques sont des tubes complets, encerclant tout le tronc de l'animal. À l'extrémité du tronc, il y a une queue en forme de pagaie. Il y a également à l'avant du bouclier crânien une paire de longues extensions. Celles-ci avaient un « coude » prononcé et se terminait par quatre longues épines, assez similaires à des doigts en apparence. Il y a de plus trois appendices au bas de la tête de la créature pour le supporter sur les fonds sablonneux ou siliceux des lacs où il vit. Il y a également des appendices solitaires pendant sous les plaques corporelles qui font office de nageoires, utilisés pour nager et respirer. En outre, l'animal présente des formations bulbeuses à l'avant de la tête qui lui servent d'yeux.

L'Arawakia est une créature benthique qui nageait un peu au-dessus des fonds boueux des mers, utilisant ses appendices pour la capture de proies ou pour se nourrir d'animaux morts.
Amélie d'Estouches
Amélie d'Estouches
Orateur talentueux

Nombre de messages : 324
Age : 34
Localisation : Lucéra
Date d'inscription : 06/02/2007

Revenir en haut Aller en bas

Cours de zoologie coloniale Empty Re: Cours de zoologie coloniale

Message par Amélie d'Estouches 31/1/2013, 7:05 pm

Chers étudiants,

je suis très heureux de vous retrouver pour une nouvelle leçon sur la vie dans la province de Nouvelle-Edoran. Nous avons vu que la vie s'y était développée différemment que dans notre propre Empire. Les lois de la nature sont tout à fait extraordinaires et cette faune nous montre combien nous ne comprenons pas encore tout.
Certains nous ont demandé comment Ether avait pu créer ces bêtes. Au risque de choquer, je leur réponds aujourd'hui qu'il n'y a pas lieu de se poser ce genre de question puisque Ether n'a rien créé du tout. Nous avons toujours à faire la part des choses entre les superstitions et la croyance et la science. la religion n'est pas là pour répondre à nos questions scientifiques. Je vous prierai donc désormais de cesser de placer Ether dans mon cours. Laissons le dans les temples, il y est mieux.

Aujourd'hui nous allons traiter de Carolomania Doriphorensia.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Il n'a été observé qu'une fois et n'a pu être capturé. Un croquis en a été fait d'après une photo malheureusement floue.

Le corps de 0,5 à 3 cm de long est long et mince, tel celui d'un ver, avec une tache mal définie à une extrémité. Elle fut désignée arbitrairement comme étant la « tête », quoique n'ayant aucune caractéristique d'une tête proprement dite, à savoir une bouche, des yeux ou autres organes sensoriels. L'animal a sept paires de tentacules se terminant par des « pinces », alignés d'un côté et sept paires d'épines jointes de l'autre. Il y a de plus six tentacules plus petits qui peuvent être configurés en trois paires derrière les sept plus gros. Il y a enfin une extension tubulaire molle du corps derrière les tentacules.
Amélie d'Estouches
Amélie d'Estouches
Orateur talentueux

Nombre de messages : 324
Age : 34
Localisation : Lucéra
Date d'inscription : 06/02/2007

Revenir en haut Aller en bas

Cours de zoologie coloniale Empty Re: Cours de zoologie coloniale

Message par Amélie d'Estouches 11/2/2013, 8:28 pm

Cynosaurus est un reptile. Des restes de cet animal avaient été retrouvé dans la plaine à l'est d'Arawak. Nous pensions qu'il s'agissait là d'un animal éteint. Pour ces espèces je ne saurais que trop vous conseiller de suivre le cours de mon collègue et ami, le professeur Albert Mudda.
En 1897, mon maître, le professeur Jules de stropper en découvrit un troupeau dans les plaines de Chraxaka en territoire Azcas.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

D'une taille comprise entre 80 centimètres à presque 2 mètres pour les plus grands spécimens, il possède un corps trapu et est muni de membres robustes et relativement courts. Les pattes antérieures sont plus puissantes que les postérieures, ce qui semble indiquer que Cynosaurus est sans doute un animal fouisseur. Je parle au conditionnel car l'observer est difficile. Le territoire Azcas est inhospitalier.

Son crâne, relativement petit, comporte des narines situées très haut, presque au niveau des yeux. Une paire de crocs saillants équipent sa mâchoire inférieure. Cette caractéristique place Cynosaurus dans le sous-ordre des dicynodontes, signifiant « deux dents de chien ». Ces crocs servent à creuser le sol à la recherche de racines, et sont un moyen de défense. Cynosaurus a un régime alimentaire herbivore : il se nourrit de racines, de petites plantes, voir de plantes aquatiques.

Longtemps considéré comme un animal amphibie vivant dans des zones marécageuses ces théories sont actuellement remises en question. Il parait plus vraisemblable que le Cynosaurus se déplace en troupeau dans les plaines de Quetzagonie.

Les principales espèces de Cynosaurus sont : Cynosaurus curvatus, Cynosaurus maccaigi, Cynosaurus murrayi et Cynosaurus declivis. Cynosaurus curvatus regroupe deux sous-espèces : Cynosaurus platyceps et Cynosaurus oviceps.
Amélie d'Estouches
Amélie d'Estouches
Orateur talentueux

Nombre de messages : 324
Age : 34
Localisation : Lucéra
Date d'inscription : 06/02/2007

Revenir en haut Aller en bas

Cours de zoologie coloniale Empty Re: Cours de zoologie coloniale

Message par Mère Bénédicte 11/2/2013, 9:16 pm

Les étudiants étaient passionné par les enseignements du Pr. Lammaire. La soif de connaissance et d'aventure grandissait en eux !
Mère Bénédicte
Mère Bénédicte
Orateur talentueux

Nombre de messages : 385
Age : 143
Date d'inscription : 17/07/2011

Revenir en haut Aller en bas

Cours de zoologie coloniale Empty Re: Cours de zoologie coloniale

Message par Amélie d'Estouches 16/1/2014, 5:58 pm

Chers étudiants,

je suis très heureux de vous retrouver pour une nouvelle leçon sur la vie dans la province de Nouvelle-Edoran. Nous avons vu que la vie s'y était développée différemment que dans notre propre Empire. Les lois de la nature sont tout à fait extraordinaires et cette faune nous montre combien nous ne comprenons pas encore tout.

Nous allons aborder aujourd'hui le Megalonyx Sebastianensis

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Mesurant 2.5 à 3 m de longueur et pesant jusqu'à 360 kg, c'est un animal massif au solide squelette.

Montrant une reproduction d'un crâne, le professeur Lammaire, expliquait à ses étudiants les principales caractéristiques de cet animal étonnant
La forme du crâne laisse supposer un museau plat qui abrite de puissantes mâchoires. Ses pattes sont munies de griffes très imposantes. Les pattes arrières sont celles d'un plantigrade. Une longue queue l'aide à se tenir en posture debout ou semi-bipédique lorsqu'il se nourrissait de feuillage dans les arbres et d'écorce.

Des fossiles ont été trouvés dans des zones boisées ou enforestées à l'époque où il y vivait, dans quasiment toutes les actuelles régions de Nouvelle-Edoran, y compris dans les zones plus montagneuses et le long de la côte. C'est le seul paresseux qui a été largement présent partout sur le territoire. Certains ont été vus plus loin dans le nord dans les régions herbeuses du territoire des Algomacs.

Aujourd'hui, nous n'en trouvons plus sur le territoire de l'Empire, le dernier ayant officiellement été tué il y a 7 ans. Mais l'espèce survit toujours dans les régions qui nous sont encore peu accessible et notamment, comme je vous l'ai signalé, dans les plaines algomaques. Mais pour combien de temps hélas... la nature de l'homme est ainsi faite que je crains le pire pour la survie de cet extraordinaire animal
Amélie d'Estouches
Amélie d'Estouches
Orateur talentueux

Nombre de messages : 324
Age : 34
Localisation : Lucéra
Date d'inscription : 06/02/2007

Revenir en haut Aller en bas

Cours de zoologie coloniale Empty Re: Cours de zoologie coloniale

Message par Amélie d'Estouches 16/1/2014, 6:12 pm

Pour ce nouveau cours, je n'ai pas de photographie de l'animal à vous montrer. Nous nous baserons sur quelques dessins. En effet, l'animal n'a jamais pu être capturé et nous n'avons jamais trouvé de restes en bon état nous permettant une étude approfondie. Pourtant il existe bel et bien, nous en possédons même un film dont je ne dispose hélas pas. Il s'agit du Basilosaurus Edoranensis.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Basilosaurus est un cétacé carnivore de 25 à 35 m de longueur à l'âge adulte pour un poids estimé dans la région des 20 et 30 tonnes. Il est considéré comme un le plus grands animal vivant dans le micromonde.

Il posséde semble-t-il d'après des observations, encore deux petites nageoires postérieures, héritées d'un ancêtre terrestre ; qui doivent désormais participer principalement à l'accouplement. Mais ce ne sont là que spéculations et je sais que mon collègue, le professeur Deman, spécialiste de la faune aquatique, n'est pas d'accord avec cette idée.

Le basilosaurus est un carnivore chassant les cétacés ou les poissons d'une taille jugée suffisante pour son repas, soit l'équivalent d'un dauphin.

La femelle Basilosaurus est, semble-t-il, en gestation sur une période estimée à 6 mois, et ne donne certainement naissance qu'à un seul petit à la fois. Il est possible qu'elle puisse, en cas de sous-alimentation, provoquer un avortement pour accroître ses propres chances de survie.

Le petit est probablement éduqué à la chasse par sa mère, comportement commun à tous les cétacés.

Ils apparaissent régulièrement dans les mers chaudes bordant la Quetzagonie.
Amélie d'Estouches
Amélie d'Estouches
Orateur talentueux

Nombre de messages : 324
Age : 34
Localisation : Lucéra
Date d'inscription : 06/02/2007

Revenir en haut Aller en bas

Cours de zoologie coloniale Empty Re: Cours de zoologie coloniale

Message par Amélie d'Estouches 18/1/2014, 8:26 pm

Le Toxodo Edoranensis est grand mammifère herbivore qui vit dans un territoire qui couvre une bonne partie des plaines du nord de la Quetzagonie. Son nom signifie « dent en forme de flèche ».

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Ce gros animal ressemble beaucoup par son allure à un hippopotame, et sa taille lui est de peu inférieure. La parenté entre ces deux animaux est cependant très lointaine : le toxodon appartient à un autre groupe d'ongulés.

Avec 2,70 m de long, une hauteur au garrot de 1,70 m et une queue de 50 cm, le toxodon a un corps très robuste et plutôt court, soutenu par des pattes robustes et trapues, munies de vastes sabots permettant de supporter le poids imposant de cet animal. Les vertèbres sont dotées de hautes apophyses qui soutiennent sans doute une puissante musculature, laquelle soutient à son tour la tête puissante de l'animal. Cette tête est munie de larges mâchoires avec de grandes incisives qui lui permettent d'arracher les plantes dont il se nourrit. Ses lèvres charnues lui permettent de saisir ces plantes, ses dents indiquant qu'il se nourrit d'herbes coriaces aussi bien que de feuilles. On croyait autrefois qu'il était amphibie, mais les proportions du fémur et du tibia ainsi que la position de la tête, au-dessous du sommet de la colonne vertébrale, sont caractéristiques des animaux terrestres comme les éléphants et les rhinocéros. Les dernières études sur le terrain le prouvent d'ailleurs. Je vous renvoie par ailleurs aux travaux du Professeur Amédée Ajouait sur le toxodon.
L'animal vit depuis très longtemps sur ces terres. On a d'ailleurs retrouvé ses fossiles aussi bien dans des régions arides et semi-arides que dans des régions humides, ce qui dénote des mœurs essentiellement terrestres.

Cet animal est le dernier représentant des notongulés.
Amélie d'Estouches
Amélie d'Estouches
Orateur talentueux

Nombre de messages : 324
Age : 34
Localisation : Lucéra
Date d'inscription : 06/02/2007

Revenir en haut Aller en bas

Cours de zoologie coloniale Empty Re: Cours de zoologie coloniale

Message par Amélie d'Estouches 23/1/2014, 4:33 pm

L'Henriosaurus Dimetrodonis est un synapside pélycosaurien. Son nom signifie "À deux tailles de dents". C'est un carnivore aux dents effilées, et un cousin lointain des mammifères. C'est ce que nous nommons dans le langage scientique un reptile mammalien. Les mammifères et eux ont des ancêtres communs. Les riches plaisirs de l'évolution mes chers élèves...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Le Dimétrodon mesure entre 3,3 et 3,5 mètres, et peut peser jusqu'à 250 kilogrammes.

Le nom de Dimetrodon signifie "deux tailles de dents". En effet, il possède un immense crâne comportant deux séries de dents différentes (les dents de cisaillement et les dents canines pointues). Elles lui permettent de mâcher sa nourriture avant de l'ingérer, ce qui le différencie des synapsides plus primitifs dont les squelettes ont été retrouvés en Quetzagonie et même en Fransie. Je vous conseille d'ailleurs d'aller visiter le superbe musée de l'université Impériale de Fransie, ils y possèdent deux superbes spécimens reconstitués de synapsides fransiens. L'henriosaurus possède cependant une grande queue et semblait se déplacer en se dandinant de droite à gauche à la manière des lézards que nous connaissons par chez nous, faisant vibrer sa voilure.

Il possède un immense voile dorsal qui était soutenu par les épines neurales, chacune étant accrochée à une vertèbre. Cette voilure lui permet de réguler sa température corporelle (L'henriosaure était ectotherme, mais pas poïkilotherme), en réchauffant ou refroidissant son corps selon la manière dont il l'orientait par rapport au rayonnement solaire. En 1973, Bramwell et Fellgett ont calculé qu'un henriosaurus de 200 kilogrammes peut faire passer sa température corporelle de 26 °C à 32 °C en 80 minutes grâce à sa voile.

L'immense « voile » cutanée qu'il a sur le dos lui sert, comme vu précédemment, à réguler sa température (absorption ou évacuation de chaleur, selon ses besoins), mais joue sans doute également un rôle de séduction lors de la parade amoureuse ou un rôle d'intimidation entre rivaux lors de la période d'accouplement. Elle semble aussi servir pour la défense, servant à prévenir ses congénères de l'arrivée prochaine d'un prédateur. L'henriosaurus, comme ses ancêtres, est un animal carnivore de grande taille et chasse en groupe.

L'henriosaure vit dans les zones herbeuses et chaudes de Quetzagonie. Ces zones sont souvent arides, climat auquel il peut facilement s'adapter grâce à sa voile dorsale lui permettant de réguler efficacement sa température corporelle.
Amélie d'Estouches
Amélie d'Estouches
Orateur talentueux

Nombre de messages : 324
Age : 34
Localisation : Lucéra
Date d'inscription : 06/02/2007

Revenir en haut Aller en bas

Cours de zoologie coloniale Empty Re: Cours de zoologie coloniale

Message par Étienne Langenays 26/1/2014, 10:39 pm

Tout bonnement passionnant.  Est-il possible d'élever en captivité ces individus?

De plus, nous aimerions que vous parliez du légendaire Yatch, qui écume la mer de Bonne-Espérance?
Étienne Langenays
Étienne Langenays
Grand Orateur

Nombre de messages : 1374
Age : 73
Date d'inscription : 30/11/2010

Revenir en haut Aller en bas

Cours de zoologie coloniale Empty Re: Cours de zoologie coloniale

Message par Amélie d'Estouches 1/2/2014, 12:44 pm

Certaines de ces espèces sont certainement élevables, d'autres sont plutôt dangereuses, leur seul capture s'avérerait dangereuse.

Spoiler:
Amélie d'Estouches
Amélie d'Estouches
Orateur talentueux

Nombre de messages : 324
Age : 34
Localisation : Lucéra
Date d'inscription : 06/02/2007

Revenir en haut Aller en bas

Cours de zoologie coloniale Empty Re: Cours de zoologie coloniale

Message par Étienne Langenays 1/2/2014, 8:03 pm

Spoiler:
Étienne Langenays
Étienne Langenays
Grand Orateur

Nombre de messages : 1374
Age : 73
Date d'inscription : 30/11/2010

Revenir en haut Aller en bas

Cours de zoologie coloniale Empty Re: Cours de zoologie coloniale

Message par Étienne Langenays 2/2/2014, 8:29 pm

Spoiler:
Étienne Langenays
Étienne Langenays
Grand Orateur

Nombre de messages : 1374
Age : 73
Date d'inscription : 30/11/2010

Revenir en haut Aller en bas

Cours de zoologie coloniale Empty Re: Cours de zoologie coloniale

Message par Amélie d'Estouches 2/2/2014, 8:30 pm

Spoiler:

Le cours du professeur repris. Les étudiants étaient nombreux comme à chaque fois.

Le Tanystropheus Quetzagoniensis est un reptile d'environ six mètres de long.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Le cou de ce reptile peut atteindre à lui seul trois mètres, soit la moitié de l'animal. Curieusement, le cou de l'animal ne compte que 10 vertèbres. Comme beaucoup d'autres lézards, sa queue peut se détacher si elle était saisie par un prédateur.

C'est un animal qui n'a été observé que deux fois depuis que le saint-Empire a mis les pied en Quetzagonie. Nous le connaissons donc très mal.

La morphologie et le mode de vie du Tanystropheus représentent une véritable énigme de biomécanique. La forme de Tanystropheus est si particulière qu'on se demande à quoi il est adapté. Diverses hypothèses ont été proposées concernant le mode de vie de cet animal. Certains en font un reptile terrestre avec le cou tenu horizontalement et plutôt détaché. Nombre de biologistes estiment qu’il ne peut pas supporter le poids de son cou sur la terre ferme. Les reconstructions de l'animal en font généralement un être semi-aquatique, voire entièrement aquatique, qui chasse le poisson grâce à son cou démesuré. La majorité des spécialistes pense pourtant que cet animal étrange vit dans l’eau, vraisemblablement dans des eaux peu profondes. Cependant, le Tanystropheus ne présente aucune adaptation morphologique à la vie aquatique, ce qui laisse croire qu'il a peut-être plutôt fréquenté les plages et autres abords de plans d'eau, se nourrissant de poissons et de coquillages qu'il a pu pêcher avec son cou hypertrophié.

Amélie d'Estouches
Amélie d'Estouches
Orateur talentueux

Nombre de messages : 324
Age : 34
Localisation : Lucéra
Date d'inscription : 06/02/2007

Revenir en haut Aller en bas

Cours de zoologie coloniale Empty Re: Cours de zoologie coloniale

Message par Amélie d'Estouches 2/2/2014, 8:43 pm

Nous allons étudier aujourd'hui un étrange équidé : le Quetza, plus connu scientifiquement sous son nom de Equus Quetzagoniensis Wetzelis

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Il s'agit d'un équidé se déplaçant en troupeau dans les plaines herbeuses de Quetzagonie. Il fut découvert en même temps que San Sebastian. Un spécimen fut d'ailleurs rapporté à Allancia avec le premier bateau qui rentra au pays. Le jardin d'acclimatation d'Allancia garda des spécimens de Quetza jusqu'en 1878, quand le dernier représentant mourut. Nous n'en avons plus aucun spécimen vivant en captivité en Edoran.
Voici une gravure du premier spécimen rapporté.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Gravure du Quetza qui fut rapporter en Edoran lors de la découverte de San Sabastian.

C'est un animal farouche qui ne se laisse pas facilement approcher par l'homme. Il vit en grand troupeau et se déplace au fil des saisons à la recherche de terres plus propices à son développement. La viande des quetzas est largement consommée et leur peau tannée pour la confection de sacs. Une telle utilisation de ses animaux est par ailleurs scandaleuse. Je ne fais que rarement des insertions personnelles mais il me semble que chasser ainsi des animaux sauvages pour assouvir nos besoins personnels est honteux. D'ailleurs la consommation de viande me parait bien criminelle...
Où en étais-je? Ahoui... Cet animal comme je vous le disais se déplace en troupeau. Nous étudions actuellement le fonctionnement de ces troupeaux. Leur structure est passionnante mais encore trop méconnue. Si quelques-uns parmi vous n'ont pas encore de sujet de mémoire, je leur conseillerai bien entendu de travailleur sur la faune de Quetzagonie et sur cet animal en particulier.
Amélie d'Estouches
Amélie d'Estouches
Orateur talentueux

Nombre de messages : 324
Age : 34
Localisation : Lucéra
Date d'inscription : 06/02/2007

Revenir en haut Aller en bas

Cours de zoologie coloniale Empty Re: Cours de zoologie coloniale

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum