La guerre Eslagnes-Sinà

Ce sont plus de 30 000 hommes, qui sont rentré en Sinà.
La progression de la division motorisée est rapide. Les derniers achats militaires, en Chiron, ont permis de moderniser la vieille armée. La division motorisée Fernando-Luis II était constitué des nouveaux chars et de camions d'Esse-Motors. Elle regroupait 10 000 hommes. Les deux autres divisions étaient : la Cruz et la Zaramanca. La Cruz était spécialisée pour les montagnes. Ce sont ses hommes, qui sont intervenu pour arrêter l'opération du Sinà en Eslagnes.

Actuellement, la résistance est nulle. L'Eslagnes a été rapide dans réaction. La mobilisation en Eslagnes se réalisent rapidement. D'ici une semaine, son armée sera de 500 000 hommes. Les sinatois se rendent rapidement.

L'armée a pu prendre le contrôle de 100 km, depuis sa frontière. Si sa vitesse se maintient dans une semaine, elle sera dans la capitale.

Alors que les Eslagnols avançaient sans résistance, l'armée de Sinà avait été surprise. Cependant,  Russlaves et Krasslandais avaient été généreux pour le Grand-duché .




Dans le petit village de Garma ;a 50 km de la percée eslagnole, l'armée de Sinà se regoupait... chars, avions et soldats se préparaient pour l'attaque.  












Pendant ce temps, un barrage d'artillerie avait été installé tirant sans cesse des obus en direction des forces ennemies.





Une flotte de 30 avions survolait les positions eslagnoles pour repérer les mouvements de troupes, bombardant au passage les positions ennemies.

Des dirigeables et des avions palonais arrivèrent en Eslagnes. Au total 10 000 hommes venaient en renfort pour combattre le foyer terroriste de Sinà. 3 régiment d'infanterie et 2 régiments mécanisés constituait ce détachement. Ils partirent aussitôt.

Parmi les soldats palonais, une compagnie de 120 hommes dénotait. C'était la Compagnie Spéciale de la Garde Royale. Elle avaient participait à la guerre en Alémanie, et notamment à l'arrestation du Régent en collaboration avec les troupes expéditionnaires édoranaises.

Les deux divisions d'infanterie continuèrent leurs progression. La Zamaranca se dirige vers le sud. Elle essaie de couper les vivres de la capitale. Dans les combats elle a déjà perdu une centaine d'hommes. La Cruz passe par la montagne. Son objectif c'est de prendre position en hauteur pour couper les liens avec Édoran et le trafic d'armes.

Malheureusement, la division motorisée s'est dirigée direct vers l'ennemi, qui la bombardait continuellement. La bataille fut rude. Elle a perdu la moitié des chars d'assaut. Et la moitié des camions de transport ne sont plus utilisable. Les hommes de la division Fernando-Luis II ont pris des pelles et des explosifs pour constituer des tranchées pour positionner leurs défenses. Il fallait éviter que le désastre de la défaite de ce premier combat motorisé ouvre un chanson direct vers l'Eslagnes.

Un transport AirChiron-Fricard du 1er escadron de transport décolla d'Allancia avec à son bord le Feld-Maréchal qui venait de quitter le Palais de la Réunification directement.

L'avion se posa à Zaramanca, en Eslagnes, sur un terrain d'aviation militaire.

La Garde Royale attendait le dignitaire et sa suite et le conduisit au Ministère de la Défense où il tiendrait son Etat-Major.

Störtebeker était en effet accompagné, comme toujours, de son aide-de-camp, le Capitaine Yves Legris, mais aussi du Maréchal de l'Air Edouard Lindberg et du Général d'Armée Hans de Trier, Commandant de la IXe armée.

Ils furent accueilli solennellement, par le ministre eslagnol, mais ils se mirent au travail immédiatement. La salle était équipé comme il se doit pour communiqué avec les bases en Edoran et les unités sur le front.

- Nous avons carte blanche de SMI, aussi les rapports indiquent que l'artillerie de Sinà est plus puissante que nous pensions et que la division motorisée "Fernando-Luis II" a abandonné ses chars pour s'enterrer dans des tranchées au alentour de la ville de Verdà... Général de Trier où en est la division de Dupuy, et la ferroviaire ?

- Amiral, la 93e Division d'Infanterie de Montagne vient d'entrer en Sinà au nord. Elle rejoindra la division "Cruz" probablement dès demain. Quant à la 92e Division d'Artillerie Ferroviaire, étant basé à Saint-Junien, elle n'est pas encore entré en Sinà, mais pourra être à portée de Verdà demain ou après demain.

- Parfait, faîtes descendre la Division Cuirassée de Saint-Urbain et la Division d'Infanterie de Chabanais directement sur Sinà. Maréchal, vous appuierez cette marche sur Sinà par l'escadron de chasseurs de Saint-Urbain, et vous bombarderez l'artillerie ennemie avec les bombardiers de Saint-Junien.

- Bien, Amiral.

La 92e Division d'Artillerie Ferroviaire se dirigeait vers Sinà par les voies ferrés existantes, et fermée depuis le début de la guerre.

Les 10 000 hommes de la division "Fernando-Luis II" était stoppé depuis deux jours à quelques kilomètres de Verdà par les tirs incessants de l'artillerie sinaote et avait du creuser des tranchées pour maintenir le front. La motivation des Eslagnoles diminuait au fils des heures et des obus qui tombaient... Ce n'était pas la guerre qu'ils espéraient. L'optimisme eslagnole imaginait une guerre courte, quelques jours de marche et la prise triomphale de Sinà. Mais il n'en était rien... La puissance de feu de Sinà avait été très sous-estimé...

Soudain, un vrombissement se fit entendre. 10 bombardiers édoranais venait apporter leur soutien et en découdre avec les canons de Sinà.



Une centaine de bombes furent larguées, plus ou moins sur la position des pièces d'artillerie de Sinà. 2 bombardiers furent abattus par la DCA ennemie.

Plusieurs pont ont été explosé par la population du Grand-Duché. La division Zaramanca avait de la difficulté à progresser. Cette guerre sera finalement un guerre d'usure.

Le régiment Alfonso V du génie n'arrêtait pas de travailler. Grâce à la cartographie du territoire, il cherchait le meilleur chemin pour atteindre l'objectif. Ils avaient réussis à reconstruire 5 ponts. Cela a permis à la Division de gagner quelques kilomètres supplémentaires sur contrôle du sud.

L'arrivée continuelle de renfort de l'étranger permettait de sécuriser et d'assurer le contrôle du territoire. Il faut le dire, les services secrets edoranais sont présents. Ils ramassent continuellement de l'information sur le MRA et le Krassland. Les preuves s'accumulent. On découvre même le système de trafic d'alcool entre la Moldavia et Edoran.

La division d'infanterie Zaramanca était finalement arrivé devant les portes de la capitale d'une province limitrophe de Sinà. Cette ville se trouve à mi-chemin entre Sinà et la frontière du Krassland. Sa prise coupera les vivres à la capital.

Les combats étaient difficile. C'était devenu une guerre urbaine. Plusieurs markistes s'étaient porté volontaire pour empêcher la prise de la ville.

Tout était utilisé pour barricader les accès au centre de la cité. Les chevaux morts avaient trouvé ainsi, une utilité.

L'armée eslagnole avait de la difficulté à s'imposer dans les rues étroites. La division avait déjà perdu 500 hommes, dans cette bataille. Plusieurs espéraient des renforts ou de l'aide de l'Eslagnes.

La guerre des tranchées engluait encore un peu plus les hommes dans la boue devant Verdà, pendant que, juste au dessus faisait rage une bataille aérienne.

Les bombardiers avait été pris en chasse par les avions sinaotes. Deux édoranais furent abattus, ce qui portait à 4 sur 10 le nombre de bombardiers perdus durant cette bataille. Aucun chasseurs de Sinà ne fut atteint jusqu'à ce qu'arriva le 9e Escadron de Chasse. 3 sinaotes furent descendu dès la première demi-heure de combat...

Il fallait espérer que le combat aérien désorganisait suffisamment les défenses de Verdà pour que les eslagnols en profitent pour sortir des tranchées et prendre la ville...

Le Sud était la proie de combat violent entre la Division Zaramanca, les troupes palonaises d'une part, et les sinaotes d'autre part. La ville de Pinà, une grande ville du sud allait probablement bientôt tomber aux mains des alliés.

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Quant au Nord, il voyait un nouveau front s'ouvrir.

L'artillerie sur rail avait fait plusieurs dizaines de lieues depuis la frontière et se dirigeait vers Sinà. Parallèlement les blindés de Saint-Urbain et l'infanterie de Chabanais pénétrait Sinà également en direction de la capitale.

L'infanterie de montagne eslagnols et édoranaises s'approchaient de Verdà. Le vent allait tournée pour le Grand-Duché...

Cela faisait 72 heures, que les combats faisaient rages. La division d'infanterie Zaramanca avait de la difficulté à s'imposer. La résistance était forte. Il fallait redoubler d'effort à chaque fois. Ce qui rendait l'objectif difficile, c'est que la ville de Pinà avait encore une muraille, qui défendait son centre, comme au Moyen Âge.

L'arrivée de l'aviation eslagnole était enfin là. La nouvelle escadrille Alfonso VII arrive. Ce sont 3 ACF-B23, qui arrivent au dessus de Pinà. Leur objectif est de créer un corridor, qui permettent d'atteindre le centre de la ville. Les défenses de ville étaient équipé d'un système anti-aérien. Un bombardier fut touché, et le pilote a suivis les procédures et s'est écrasé en pleine ville.

C'était horrible. L'horreur. Personne n'aurait cru que la guerre en Sinà aurait fait des morts.

Après 12 heures de combat intensifs, la division a réussi à pénétrer dans le centre de la ville.

C'était le désert. Les défenseurs étaient peu nombreux, mais courageux. La victoire serait bientôt. Ce fut après, encore quelques heures, le drapeau changeait au centre de Pinà.


On ne voyait que des morts. La division Zaramanca a perdu 1000 hommes dans cette seule bataille meurtrière.

Virevoltant autour des troupes eslagnoles, la Compagnie Spéciale de la Garde Royale Palonaise apportait son expertise dans les opérations délicates.

Pendant que la Division Zaramanca s'acharnait contre les murailles et juste avant que l'aviation militaire eslagnole y ouvre une brèche, les soldats d'élite du Royaume de Palogne s'était introduit dans le centre-ville en toute discrétion en passant par les égouts. Puis, une fois intra-muros, ils quittèrent les entrailles de Pinà pour s'élever jusqu'au sommet des plus grands édifices. De là, les hommes de la compagnies, tous d'excellents tireurs, se mirent à éliminer bon nombres de Pinaotes, principalement des officiers de l'armée régulière, mais aussi des combattants au allure de chef de volontaires.



Une fois les troupes eslagnoles dans la place, la confusion créée par les snipers palonais permit un contrôle en quelques heures de la ville toute entière.

Vers midi, une cargaison arrive au front. C'était des bombes contenant le gaz ketchup.
L'équipe responsable de l'artillerie plaçait méticuleusement les canons et les bombes.

Il était 18 heures, lorsque le colonel siffla le signale d'attaque. Les eslagnoles sortirent des tranchées, avec des masques.

Le deuxième sifflet fut donner, cela annonçait l'attaque chimique. Le gaz ketchup avait été perfectionné dans les laboratoires. Le gaz attaquait maintenant les voies respiratoires en 15 minutes et mangeait la peau et la chaire en 1 heure, si la personne n'était pas traité rapidement. Les bombes tombaient au sol ou explosaient en plein ciel. Un nuage de fumé s'était installé au-dessus des tranchées.

Durant l'attaque de l'infanterie eslagnole, certains soldats de Sinà demandaient de mourir, car ils voulaient plus souffrir.

Le peu de soldat des tranchées de Sinà encore, en vie, ils étaient tous évacué vers Verdà, où les infirmières étaient sous le choc.

La ville de Verdà a envoyé un message à Sinà, pour informer le désastre, et qu'il allait capituler, n'ayant pas d'hommes pour soutenir la défense de la ville. L'État-major des Eslagnes parlait de 75% de perte dans les rangs de Sinà.

La division d'infanterie Zaramanca quitte Penà. L'objectif est de prendre Sinà. En remontant vers la capitale, tous les villages capitulent rapidement. La nouvelle de la bataille de Verdà avait voyagé dans le tout royaume.

Tous étaient déçu, que le Grand-Duc les ait laissé tombé ainsi.
Aucune déclaration à la Nation
Aucune apparition publique

Le moral était à 0.

Les alliés étaient au porte de Sinà. L'artillerie se plaçait et se prépare pour bombarder la capitale du Grand-Duché. Le trois quart du pays n'était plus sous le contrôle du gouvernement de Sinà. Un messager fut envoyé.

Votre Altesse
Nous vous offrons la capitulation avec les grands honneurs. Sa Majesté Impériale et la Fédération négocieront les conditions d'un accord de paix durable entre la Fédération et vous. L'honneur de capituler, maintenant, est de garder intact votre cité et la vie de vos concitoyens.

Su Majestad Alfonso VII
El Rey des Eslagnes

- Sergent. Où en sommes nous ?

- A 125 lieues de la ville de Sinà, mon Capitaine !

Le train blindé de reconnaissance du 921e régiment d'artillerie ferroviaire fonçait vers la capitale du Grand-Duché lorsqu'il fut pris à partie dans une embuscade... Une vingtaine de blindés sinaotes, cachés dans le bocage, se mirent à tirer sur le convoi ferré. Celui-ci ralenti et aussitôt les artilleurs ripostèrent



Et comme-ci cela ne suffisait pas, une escadrille de chasseurs fondit sur le train. Heureusement, le blindage était suffisamment pour supportait cette attaque, de plus, le train de reconnaissance avait une tourelle mitrailleuse anti-aérienne. Celle-ci ne fit qu'une bouchée de l'escadrille...



... malheureusement, un des chasseurs, bien endommagé, réussit à virer à 180° et revenir sur le convoi. Il fini sa course en s'écrasant sur celui-ci, sa reserve en carburant pleine, et ses bombes encore dans les soutes. Le train explosa... Le train qui suivait à quelques lieues derrière risquait de ne pas apprécier la vue des débris... Sinà devra craindre la féroce artillerie ferroviaire du Saint-Empire.

Petar Kiril était maire de la ville de Sinà. Alors que les rumeurs de fuite du Grand-duc se faisaient de plus en plus insistantes, le maire réunit son conseil municipal, ainsi que plusieurs membres du cabinet royal.


Kiril:

Messieurs, la situation est plus que désespérée. Edoran nous attaque et nous ne pourrons continuer éternellement à combattre. Nous sommes inférieurs en nombre et nous allons bientôt être à cours de moyens. Allons-nous permettre la destruction de Sinà et de son peuple?

Le Salut publique doit l'emporter sur la monarchie. Nous sommes sans commandant en chef. Il faut rallier le peuple et l'armée. Nous devons négocier avec les Edoranais.


C'est pourquoi je proclame aujourd'hui la République de Sinà.  Ensemble nous devons faire front. Apporter de la démocratie à notre peuple qui ne pourra être que plus fort. 


Vous  êtes à partir de maintenant membre du gouvernement provisoire.

Le messager des Eslagnes remis la lettre qui devait être remis au Grand-Duc, au président.

- Votre Excellence, notre souverain exige toujours une capitulation avant de négocier la paix.