Motion sur les Eslagnes

- Il ne me semble pas messieurs que les états vassaux soient des menaces en puissance. Nos relations avec l'Alémanie, la Tchécoslovénie, la Moldavia ou la Palogne, ou la jeune république de Belgravie sont tout à fait cordiales. Je ne crois pas que la suprématie impériale ainsi que vous la décrivez Monsieur Badienni soit une réponse pertinente. Cependant, je pense qu'il est nécessaire de revenir au fondamentaux des relations féodaux-vassalique. Du côté de l'Empereur le devoir de protection et de justice, du côté des vassaux l'aide militaire et financière et le conseil. Nos relations avec les vassaux sont certainement à réinventer, et je travaillerais, si vous le souhaitez, M. Badienni, avec vous, pour proposer à l'Empereur des perspectives d'évolution des relations féodaux-vassaliques.

Sur la question d'éventuels vassaux turbulents, je pense qu'il est nécessaire comme vous le faites remarquer, M. Badienni, d'adopter des mesures de fermeté. Naguère l'Empereur avait pour lui le droit de commise, de confiscation des terres des vassaux, ce droit pourrait être rétabli ou son application aménagée par l'envoi d'un commissaire impérial.

Pour ce qui est de la motion déposée par l'opposition, je ne puis exprimer mon avis étant membre du gouvernement et laisse à mon suppléant le soin de s'exprimer sur la question.