Colloque régional sur l'investissement et l'entreprise

Les dirigeants de la Compagnie Sabrevoix étaient arrivé... mais l'absence de son président fut remarqué... Les terribles événements l'avait rappelé à sa charge de Feld-Maréchal. Louis de Merville, numéro 2 fidèle et extrêmement compétent de la Compagnie le représenterait. C'était un fransien qui connaissait parfaitement la province et ses particularités.

La Compagnie attendait beaucoup de ce colloque... Des partenariats, des projets et des contrats étaient à la clé. D'autant que la Compagnie construisait déjà le plus haut édifice du Continent Nord à Lucéra.

Le chevalier Philippe Auguste Silva arrive. Il est accompagné d'une équipe de 15 fonctionnaires des entreprises. On reconnait même le baron Albert de Beauchemin. L'objectif est clair défendre les intérêts de la politique de l'entreprise. La paix égale la justice sociale.

L'arrivée inopiné des représentants de Castro-Pombal surpris l'assemblée. On bouscula quelques chaises et quelques tables pour donner place à la délégation.

Quelques minutes après, Duveyrier fit son entrée. Il prit place derrière le pupitre.

Messieurs,

D'abord, permettez-moi de parler au nom de tous et d'exprimer notre solidarité devant l'épreuve que représente pour Notre Nation l'infâme et lâche agression du Zollernberg et de prier Ether de veiller sur nos valeureux soldats et sur l'Empire et de nous faire victorieux.

Messieurs, je tiens aussi à vous remercier au nom de la Fransie pour avoir répondu unanimement à mon invitation. Cette unanimité augure pour nous le début d'une collaboration étroite et fructueuse et d'une nouvelle ère de prospérité pour la province.

Ici en Fransie, une telle initiative s'est imposée à nous pour des raisons que vous connaissez. La grève a grandement enduré l'économie et je vous épargne l'étalage des chiffres des pertes qu'on connait tous. C'est donc pour penser et hater une reprise que nous faisons appel à vous.
Car nous sommes persuadé que malgré tout les moyens et les ressources dont dispose le gouvernement, une relance de l'économie ne peut se faire sans un dialogue, un échange et une collaboration étroites entre les autorités et les entreprises. Cette collaboration n'est pas motivé par le profit, elle est un devoir national. Un devoir à la fois envers les entreprises qui font la prospérité et la fierté de la province et du pays, et envers les familles fransiennes qui voit leur avenir, voire leur survie hypothéqués par la perte de centaines de milliers d'emplois que nous avons déploré.

Nous avons déjà des idées quand au moyens de réaliser cette reprise. Nous pensons notamment à réaliser de grand travaux d'infrastructures et d'aider les entreprises mais nous désirons auparavant en discuter avec vous.

C'est donc avec beaucoup d'optimisme et de confiance en l'avenir que je déclare officiellement l'ouverture du colloque régional sur l'investissement et l'entreprise en Fransie.

Merci à vous.

Le Ministre des Affaires Economiques pris la parole à la suite du Gouverneur.

Messieurs,

Comme l'a très bien dit Son Excellence le Vicomte de Prévost, l'économie fransienne a était durement touché par les grèves. Et il est du devoir de l'Etat et de la Province d’insuffler à la Fransie un vent nouveau de prospérité !

Messieurs, vous êtes les forces vives de la nation, les forces qui rebâtiront l'économie ! Nous vous soutiendrons et nous élaborerons ensemble les grandes projets dont la province a besoin pour revivre !

Je voudrais mettre en exergue la formidable réalisation public-privée de ces derniers mois : la Cité Industrielle Petro-Esse. Cet ensemble regroupe en son centre, une raffinerie Petro-Esse, un centre de recherche Petro-Esse/Université Impériale de Lucéra, et autour se trouve des milliers de logement pour les employé et les cadres, ainsi qu'une école, deux cinémas et de nombreux commerces. Des voies de communication routière sont dégagée entre la cité et le Port de Lucéra.

Lucéra grandit assurément et est en passe de devenir la ville la plus active économiquement de tout le Saint-Empire. Il ne faut pas que les mauvais chiffre de février et mars viennent ralentir cette progression. Aussi, Lucéra doit être le centre des stratégies d'investissement en Fransie.

Quels sont donc les projets de développement de vos entreprises en Fransie ? Comment voyez-vous votre entreprise au sein de la province ?

Edorails profite de ce colloque pour annoncer sa volonté d'ouvrir un tramway à Lucéra et souhaiterai en discuter avec le Gouverneur.

Le numéro 1 de l'Alimentation en Edoran souhaite étendre ses deux chaînes en Fransie. Il nous faudrait cependant acheter des terres pour cultiver et élever le bétail.

Le chevalier Philippe Auguste Silva prit la parole.

- Pour notre part, nous croyons que la politique du gouverneur est mauvaise pour la paix sociale et elle amène à la confrontation.

Après avoir entendu les différentes interventions, Duveyrier repris la parole.

Le projet de Tramway d'Edorails correspond à notre stratégie de redressement qui comme nous l'avons dit se base sur des travaux d'infrastructures de grande envergure, il correspond aussi à la volonté gouvernementale faire de Lucéra une grande métropole moderne. Nous sommes donc tout disposé à discuter de ce projet avec vous.

Pour ce qui est de la proposition d'Edoco, certes, la Fransie est une terre d'industrie, mais une diversification des activités économiques une très bonne chose. Nous serions prêts à soutenir et à accompagner un tel projet après des discussions que nous tarderons pas à ouvrir avec votre entreprise.

Le gouverneur se tourna enfin vers le représentant des Entreprises Castro-Pombal.

Certes le propos de ce colloque n'est pas notre politique face aux grèves de février-mars, néanmoins nous allons répondre : notre politique était dictée par la loi et par les menaces avérées des Marxistes sur l'ordre et la paix. Notre politique n'est pas dirigée contre les ouvriers ni contre les syndicats mais contre leur instrumentalisation et leur manipulation. Corrigez-moi messieurs, mais le rôle des syndicats n'est-il pas de défendre les intérêts des travailleurs? Pourtant qu'est-ce qui a déclenché les grèves? Une question politique et politicienne sans rapport avec le monde ouvrier ou le monde du travail et qui pouvait être réglée dans le cadre légale de la Diète et sans doute sans le recours abusif à la grève. Cela prouve bien que le STE et les ouvriers sont les otages de forces partisanes bien décidées à les instrumentaliser à leurs fins.
La vrai menace qui pèse sur la paix sociale est ce chantage et cette instrumentalisation du syndicalisme. Pour notre part nous sommes ouvert au dialogue avec le STE dés lors qu'il montrera qu'il s'est émancipé de la tutelle partisane.

Louis-Amédée de Belleville, Directeur Général d'Edorails, repris la parole.


Je souhaite profiter de ce colloque pour vous dévoiler enfin la carte de notre réseau ferroviaire réalisé en collaboration avec l'IEGM. Cette carte présente nos 4 types de ligne :
- Le TransImpérial Express, très rapide et traversant l'ensemble du Saint-Empire.
- Le TransProvincial, rapide, permettant les trajets depuis les grandes villes jusqu'au plus petites, mais aussi les trajets entre les plus petites villes.
- Le TransFédéral, très rapide, permet de rejoindre les principales capitales vassales du Sud-Ouest.
- Le Transterranovien, que vous connaissez.

Nous allons bientôt travailler de nouveau avec l'IEGM pour intégrer les 2 gares d'Allancia, ainsi que la gare de Confolens sur les plans respectifs de ces villes.

Nous saluons l'oeuvre édifiante d'Edorails et de la Compagnie Sabrevoix.

D'ailleurs nous désirons connaitre l'état des routes dans la provinces.

Dans un autre registre nous désirons faire part de notre idée de lancer la construction d'un grand boulevard à Lucéra, un boulevard qui sera le visage moderne de la ville. Pour cela nous songeant à un partenariat.

Mériadec de Galleran pris la parole...

Sabrevoix Immobilier, entreprise de construction et de promotion immobilière, est heureuse de se porter candidate pour ce partenariat. Nous avons de nombreuses références de la matière, dont deux à Lucéra : la tour Sabrevoix et la Cité Industrielle Petro-Esse. Nous sommes tout à fait à même d'aider la Province de Fransie à créer ce boulevard.

Nous attendrons donc un entretien avec le gouverneur pour assurer l'indépendance alimentaire de la province.

Le Colloque touchait à sa fin. Le gouverneur depuis la tribune prononça le discours de clôture.

Messieurs,

Je vous renouvelle mes remerciements pour avoir répondu présent à cet évènement.
Et je puis en tout confiance vous assurer que cet évènement a tenu toutes ses promesses et a été à la hauteur de nos espoirs et de notre optimisme.

Grâce à vos interventions et à vos propositions enrichissantes, grâce à votre collaboration et à votre volontarisme louable, nous sommes aujourd'hui en mesure d'entamer sereinement une relance sûre de l'économie fransienne.

Et je suis ravie de pouvoir vous présenter le premier fruit, la première concrétisation de ce colloque, en l'objet de ce plan d'une grande avenue à Lucéra, qui sera construite en partenariat avec la Sabrevoix Immobilier.



Et je suis tout aussi ravi de vous annoncer la tenue très prochaine de négociations avec Edorails et Edoco pour la concrétisation d'autres projets.

C'est donc sur ces bonnes nouvelles et ces promesses de prospérité que je clos ce colloque régional sur l'investissement et l'entreprise.

Merci à vous.