Convocation du recteur de l'UIC

Un message dut envoyé au recteur, pour être convoqué en audience par le Gouverneur.

Le Recteur se présenta au Palais Clairveaux. Il rencontrait souvent le Gouverneur, car il était son médecin personnel, mais toujours au Palais Ducal d'Esse. Il savait aujourd'hui que ce n'était pas une visite médicale qu'il venait faire passer...

On le fit patienter quelques instants avant de le faire entrer dans le bureau du Gouverneur...

Monsieur le recteur. Nous vous présentions le chef de la garde nationale du royaume de Chiron, le général Pierre Ducharme.

Nous avons discuté et analysé votre réponse.Nous sommes très déçu. Nous croyons au danger. La menace est sérieuse. Nous ne souhaitons éviter les drames. Le républicanisme est pire que l'alcoolisme.

(le gouverneur se tourne vers le général Ducharme)

Général, transmettez au recteur les dossiers confidentiels, que vous avez sur l'organisation terroriste, le MRA.

(Le général transmet un dossier de 300 pages d'étudiants, qui ferraient de petits attentats. Le gouverneur se retourne vers le recteur,)

Monsieur, nous espérons que vous allez comprendre la menace. Elle est grave. Nous devons assurer la sécurité de votre institution. Soyez tranquille, nous ne souhaitons pas un conflit. Nous avons été assez généreux avec votre Institution, que nous respectons. Par contre, toute institution respectable nécessite une sécurisation lors d'événement grave.

Le Professeur Corvisart feuilleta une minute ou deux l'épais document... Il ne pouvait pas croire qu'autant d'étudiants étaient des républicains radicaux. Il analysa rapidement la situation avant de donner une réponse au gouverneur.

- Cher ami, je comprends le problème que représente le terrorisme, bien que je pense que vous exagériez la menace étudiante. Il désigna au Duc et au Général une page du rapport. Vous voyez, vous avez fiché cette jeune fille, étudiante en lettre moderne, parce que son grand-père avait collé des affiches pour un parti républicain à son époque... Vous allez un petit peu trop loin.

Il marqua une pause, puis reprit

Je vous autorise à surveiller le pourtour de l'Université et de l'école d'agronomie à la sortie de la ville. Et je vous autorise aussi à patrouiller dans l'enceinte de l'Université, mais en civil ! Pas question de créer un sentiment de panique, ou bien de suspicion dans l'Université. Se tournant vers le Général Ducharme. Je compte sur votre discrétion absolue.

Corvisart parlait de manière autoritaire, et avec aplomb. Il avait été lui-même général, et l'était toujours dans la réserve.

Et je tiens à être au courant de l'évolution de vos enquêtes sur mes étudiants. Car j'en connais beaucoup et que je pourrais vous aider ou vous dire lorsque vous perdez votre temps.

Si je suis insatisfait, j'en référerai au gouvernement.

Le général Ducharme
- Monsieur, nous serons discret. Comme vous parlez de collaboration. Je présente un dossier de 100 pages, sur les actions terroristes des professeurs de l'UIC.

Le Recteur s’apprêtait à partir et attrapa le dossier.

- Je vais étudiez cela, mais sachez que je n'aime pas trop vos accusations. D'autres sujets ou puis-je regagner l'Université ?

Le gouverneur

- Aucun autre sujet, merci de votre collaboration. À bientôt.

(Ducharme transmis alors un dossier au gouverneur. Le dossier s'intitule Corvisart,)