Grand Bal Triple Alliance

Rappel du premier message :


La grande salle du palais était fin prête pour accueillir les convives

Le gouverneur de Chiron arrive avec sa femme.On fait annoncer.

- Son Excellence François-Albert Maxence Carnavon Dutronc-Pombal, duc d'Esse et pair de l'Empire, gouverneur de Chiron ; et son épouse, Son Altesse, Maria-Esmeralda de Moliena, infante des Eslagnes.

On annonce:

- Monsieur Lucien Duceppe, président de la Diète.

Le hérault annonce:

- Sa Béatitude Ignace II, le Grand Pontife d'Allancia, Patriarche de la Sainte-Église d'Edoran et son frère Benoit Lejuste, juge à la Cour Suprême,

Le duc vit Sa Béatitude. Lui et sa femme s’approchèrent.

- Votre Béatitude. Comment Allez-vous ? Vous avez vu qui est là. Un groupe de zozo, qui discutent avec Sa Majesté. Nous sommes sûrs, que s'ils pouvaient ils auraient poignardé, le jeune empereur.

Ignace fit une face,.

- Je vais bien. Mais oui. Ce traité est un scandale. Sa Majesté est sous l'influence des ennemis d'Edoran. J'avais donné ma confiance à ce pirate. Mais bon, je regrette un peu. Il n'est pas très etheriste.

En parlant de zozos justement...

-Son Excellence le Feld-Maréchal du Zollernberg, Edorel Gatline.

Si l'entrée du Grand-Duc n'avait pas particulièrement suscité l'enthousiasme, le premier soldat du Zollernberg en revanche fit tourner les têtes. Ainsi, la plus grande partie de la noblesse édoranaise put mettre un visage sur l'homme de l'ombre de la guerre d'Edredonie. Celui-là même qui avait capturé un navire au nez et à la barbe de la flotte et causé un sacré pataquès dans le micrarctique édoranais.

Ah ça pour sûr, il était fringant. Il portait le grand-uniforme des Feld-Maréchals du Zollernberg, ainsi que le bâton inhérent à cette fonction. En plus de cela, son fameux brassard de cuir, on dit que tout ceux qui aurait compris à quoi sert cette accessoire seraient tous mort. Il fut tout naturellement accueilli en premier par son homologue Störtebeker.

-Excellence.

Puis tout bas.

-Pour tout vous dire j'avais déjà prévue le coup... Répondit-il à son homologue avec un petit regard malicieux.

En effet, caché dans une poche intérieur de la veste d'uniforme d'Edorel, une topette de pastys, un apéritif méridional, d'origine yssoise très apprécié dans les Zorcades et dont Gatline était tombé sous le charme du goût subtil et agréable de son principal ingrédient : l'anys. Mélangé avec du sirop de menthe rendait le tout encore plus délicieux. Une fois la présentation faite avec Störtebeker, il alla saluer le jeune empereur comme il se doit.

-Sire.

Entre les deux hommes, seulement quinze ans d'écart, et pourtant, Edorel semblait quadragénaire, les affres de la guerre plus l'ardeur aux tâches quotidiennes des ZZZ ont tannés et rider ce visage qui de plus arborait une vilaine cicatrice ronde à la joue gauche (petit souvenir de l'épisode sorabe). Alors qu'il s'inclinait selon le protocole, un rapide coup d'œil permit à Edorel de voir que certains courtisans parmi les franges anti-zozos des invités regardaient le Feld-Maréchal d'un mauvais œil (certains avait même porté la main à la garde de leur épée de cour). Gatline n'en n'avait pas grand chose à faire, il n'était à ce bal que pour une chose : l'apéro !!

Benoit Lejuste se tourne vers le président de la Diète.

- Monsieur Duceppe, le Palais de la Réunification doit être la seule résidence de luxe, qui sert encore de l'alcool. Je suis surpris, que le Chancelier n'a pas encore avertis la police, pour venir faire vider les caves à vin. La loi c'est pour tous.

Le duc d'Esse voulut mettre son nez dans cette conversation.

- Le Chancelier a envoyé la police au à Esse, pour vider les bouteilles ancestrales de la Famille. Nous avions des bouteilles vieilles de 400 ans. Mais le Palais sert encore de l'alcool. Pire que tout, voyez, Carnavon boit un verre et sa femme aussi. Nos députés devront questionner.

Oui, demain nous poserons des questions au gouvernement et directement au Chancelier. Je sens, que le gouvernement tombe. On parle dans les corridors, que monsieur le comte de Sabrevoix finance le parti républicain. Ce pirate est quand même devenu rapidement riche. Et depuis la prohibition de l'alcool, il a ramassé encore plus. Je ne sais pas comment il finance.

La fête battait son plein, les gens dansait au son de l'orchestre du palais. La musique envahissait les couloirs du palais. La grande salle de bal résonnait aux sons des rires et de la gaieté.
L'Empereur avait délaissé un instant ses invités et était retourné vers le trône sur l'estrade dans le fond de la salle. Le Chambellan fit taire l'orchestre et Sa Majesté Impériale commença un discours.

Messieurs, Mesdames, Excellences

Cette journée est une journée d'une importance capitale pour nous. En effet, nous célébrons l'amitié et la fraternité entre nos peuples et nos nations. Puisse les plus hautes divinités nous accorder pour longtemps cette paix durable que nous désirons.
Cet événement historique méritait d'être célébré de manière glorieuse. Que l'ensemble des nations puissent le savoir. Chacune d'elles saura que le continent nord se veut le moteur de la paix. Cette paix nous nous ferons fort de la préserver. Ce traité qui vient d'être signé entre nos trois nations est la preuve que nos Etats sont le sommet de la civilisation moderne.
Afin de couronner cette journée et d'unir un peu plus les plus hautes personnalités du Zollernberg et de Belondor nous sommes heureux de leur remettre la plus haute distinction du Saint-Empire Edoranais.
C'est ainsi que par notre volonté et par la toute puissance d'Ether, nous
avons l'honneur de remettre à Sa Majesté Louis Ier, Grand-Duc de Zollernberg et à Sa Majesté impériale Nabelnine II, Empereur de Belondor, les insignes de Commandeurs de l'Aigle d'Argent.
Nous avons également l'honneur de faire chevalier de l'Ordre de l'Aigle d'Argent leurs excellences le Prince Zabrücksi, le marquis de Balincourt, maréchal d'Empire et Connétable de l'Empire, Archibald de La Villejégu et le Feld-Maréchal du Zollernberg, Edorel Gatline.
Puissiez-vous y voir la sincérité avec laquelle le Saint-Empire d'Edoran a vu en vous les artisans d'une paix longue et d'une durable amitié avec notre Empire.

Sur un signe du Chanbellan, la musique repris en entonnant les hymnes nationaux des trois monarchies

Ayant rejoint les députés opposés au traité, Edme-Patrice leur posa la question de la Diète et du traité.
- Il nous semble que vous aviez fait de cette opposition, une priorité?

Lorsque SMI prit la parole, les cinqs hommes l'écoutèrent.
Cette célébration du traité donnait des aigreurs d'estomac à Edme-Patrice
- ma bile me tourmente

C'est ainsi que par notre volonté et par la toute puissance d'Ether, nous
avons l'honneur de remettre à Sa Majesté Louis Ier, Grand-Duc de Zollernberg et à Sa Majesté impériale Nabelnine II, Empereur de Belondor, les insignes de Commandeurs de l'Aigle d'Argent.

Edme-Patrice ne put en supporter plus en fit un malaise, rattrapé au dernier moment par Lucien Duceppe.

Nous n,accepterons jamais en Chiron ce traité. Il faudra qu'on me prouve que ses zozo sont vraiment des amis.

Mouais, une médaille en plus se disait Gatline. Il profita du moment solennel des hymnes pour s'éclipser et foncer droit vers le buffet.

-Personne à gauche. Personne à droite. Personne derrière moi. Garçon, une menthe à l'eau. Un volume de menthe et deux d'eaux s'il vous plait.

Le laquais s'exécuta, la rigueur quant aux volumes demandé l'intrigua mais sans plus. Une fois servi, Edorel glissa sa main dans sa veste et en ressorti sa topette de pastys, il en versa un volume dans son verre, le mélangea délicatement et en bu une lampée.

situation d'Edorel au moment ou le cocktail est avalé.:

-Ça vaut bien de se passer d'une femme de temps en temps.

Bien sur, le serveur avait tout vue. Edorel ne manqua pas de le mettre en garde.

-Un mot, un seul, et vous êtes mort.

-Oh vous savez Monsieur, vous n'êtes pas le premier que je surprend depuis la mise en place de la prohibition...

Terminant sa phrase, et profitant que les invités aient le dos tourné, il sorti de sa veste une topette dont il avala également en lampée. Le tout sous l'œil étonné (et amusé aussi) du Feld-Maréchal.

-Mangez quelques amuses-gueules qui ont du gout, histoire de masquer l'haleine. Certains de mes collègues se sont fait renvoyer pour ça. Avisa le serveur à Edorel tout en se servant lui-même quelques met raffinés.

-Mine de rien, je sens que sa va être une soirée épique. Ajouta Edorel avant de boire un nouveau coup.

Störtebeker avait saluer et échangé quelques mot avec le Connétable de la Villejégu.

- Excellence, félicitations pour votre distinction ! Elle est la preuve, en plus de ce traité, que le Saint-Empire est fermement décidé à ce que nos trois empires travaillent de concert à la paix et à la sécurité de nos intérêts respectifs et communs sur le continent et à travers le micromonde. Et il était naturel que vous soyez personnellement invité en tant que signataire délégué du traité.

Du coin de l'oeil et tout en discutant avec le Connétable, le Marquis avait repéré Gatline et sa flasque.

- Cher ami, allons au buffet retrouver notre homologue zollernois, il semble être en train de violer une loi impériale...

Il traversa la foule et se plaça à la droite du Feld-Maréchal Gatline.

- Excellence, je constate effectivement que vous aviez "prévu le coup". Il lui adressa un clin d'oeil, et demanda au serveur complice la même chose qu'à son voisin de bar. Edorel, faîtes moi goûter cet alcool yssois dont vous me parliez...

Le Basileus de Moldavia était également présent, même si son arrivée fut discrète. A vrai dire, la danse ne l'intéressait que fort peu, préférant la musique et notamment celles composées par son maître de musique personnel. Il était surtout venu afin de discuter avec certaines personnalités du Saint-Empire d'Edoran.
Arrivé avec la reine, il avait salué les autorités impériales et notamment son suzerain, le jeune Empereur Philippe ainsi que son épouse et leurs enfants.
Ayant balayé du regard la salle, il tomba sur la personne qu'il cherchait : le chancelier, le Prince de saint-Junien, le rondouillard comte de Sancé : Philibert Carnavon.
Le Basileus s'approcha d'un pas vif et décidé manquant d'être renversé par un couple qui tournoyait sur la musique.
- Excellence, fit-il d'un ton quelque peu sec, quelle joie de vous revoir. Auriez vous quelques minutes à nous accorder?

L'Empereur avait remarqué depuis sa place l'empressement de son vassal à rejoindre le chancelier.
- Que manigance-t-il celui-là?
- Quelle que chose ne va pas mon ami?
- Nous l'ignorons très chère, répondit l'Empereur à son épouse. Sans doute nous faisons nous des idées. M'accorderiez vous la prochaine danse. Nous ferons attention à notre enfant à venir.
Appelant le Grand Chambellan qui supervisait toute la soirée.
- Vous veillerez à ce que la prochaine danse ne soit pas trop... dansante. Nous désirons quelque chose de calme et de lent pour l'Impératrice.
- Vos désirs seront exaucés Votre Majesté.

C'est ainsi que l'Empereur et son épouse s'en allèrent rejoindre la piste de danse, les autres convives s'écartant sur leur passage et leur laissant suffisamment de place pour ne pas les gêner.

Philibert fut surpris par le ton très sec du Basileus lui pourtant si jovial et d'agréable compagnie.
- Votre Altesse, fit-il en le saluant comme le voulait le protocole et le savoir-vivre, que pouvons nous pour vous être agréable?

Nous serait-il loisibles d'aller parler discrètement loin de certaines oreilles trop curieuses?

- Bien entendu.
Les deux hommes s'écartèrent quelques peu et enfin éloignés des oreilles indiscrètes craintes par le roi de Moldavia, Philibert demanda :
- Que nous vaut tout ce mystère Votre Altesse?

- Votre Altesse, puisque nous pouvons aussi vous appeler ainsi M. le Prince de Saint-Junien, M. le Duc de Krönstatd comme vous y a élevé notre honorable neveu le jeune roi d'Alémanie, connaîtriez vous la Ligue Ethériste Moldavienne de Tempérance par hasard?
- Heu non pas à notre connaissance. Pourquoi?
- Vous êtes bien mal renseigné pour le chef de gouvernement de l'Empire. Ainsi un attentat est commis en Moldavia et même revendiqué par cette Ligue et vous n'êtes pas tenu au courant. Nous aurions pensé que votre Ministre de la guerre vous eut tenu au courant. Apparemment il n'est pas aussi efficace qu'on le laisse entendre. Cette soi-disant Ligue il est normal que vous ne la connaissiez pas car figurez vous Altesse qu'elle n'existe pas. Nos services de renseignement ont retourné tout le pays sans réussir à la retrouver. De plus pourquoi cette Ligue commettrait-elle un attentat alors que la majorité en place et notre Stéphanodiacre en particulier ne cesse de nous vanter les vertu de votre interdiction de l'alcool. Auriez vous plus d'informations à nous fournir au sujet de cette explosion mystérieuse? peut être que votre SEE a pu en apprendre d'avantage? Il ne laisse habituellement pas courir les poseurs de bombes, si ce n'est le MRA, évidemment.

Philibert paru courroucé par ces remarques du Roi moldavien.
- Votre Altesse nous ne comprenons pas en quoi cela nous concernerait. Le Saint-Empire ne s'occupe pas des affaires internes de nos vassaux à moins d'un danger imminent les menaçant. Nous ne savons pas qui a provoqué cette attaque, nous le regrettons croyez le bien.

-On ne touche pas ma consommation personnelle !

Un peu plus bas.

-Toute fois cher Klaus, étant de bonne humeur... Scarmyglyone !?

-Maître ?

-Prenez la valise diplomatique et allez me récupérer une de mes bouteilles, et prenez le sirop de menthe aussi avec.

Après une révérence, le zide-kick reparti prestement.

-Par contre faut qu'il retourne à l'aérodrome, j'aurais du penser à ça, on risque d'attendre...