Bureau local du RDCC

Le député Duceppe arrive pour une conférence avec des militants et des journalistes.

Mes amis, merci d'être présent. Dans 48 heures, la population de Bonne-Espérance retourne voter. Ce vote est déterminant, car vous allez choisir votre avenir et votre identité. Le programme du RDCC est connu. Une meilleure politique sociale, mais proche du besoin et de la réalité de chaque province.
Un gouvernement du RDCC c'est le respect de nos traditions et de notre identité culturelle. Aujourd'hui, Bonne-Espérance a un prince, l'archiduc, héritier du trône, car le RDCC a influencé l'importance de favoriser l'identité régionale. Une identité régionale forte, c'est un plus pour un Empire. Nous sommes tous différents comme individus, mais ensemble nous pouvons changer le monde.

Un gouvernement du RDCC prendra en compte des intérêts des edoranais de tout le Saint-Empire. On envisage la renégociation du traité avez les zollernois. Il n'est pas admissibles, que des meurtriers de espérantiens puissent accéder nos ports militaires et reçoivent nos soins sans aucune conséquence.

Voilà, un gouvernement du RDCC. C'est un gouvernement, qui met les intérêts de la Bonne-Espérance en première place. Je suis disponible pour répondre à vos questions.

Emile Pousseur du Liberal de Port-Royal,

Comment compter vous développer cette identité espérantine alors qu'il n'y a plus de véritable mouvement espérantin dans l'Empire?

C'est simple, l'identité est déjà là.

Le RDCC espérantain va demander la création pour Bonne-Espérance, d'un jour férié en l'honneur du Prince de Bonne-Espérance. Nous allons proposer la création de règles fiscales, qui pourront créer un lien entre le prince, qui est l'archiduc et la population directe. Je crois que l'archiduc pourrait ainsi avoir un revenu indépendant de la liste impériale.

Duceppe arrive discrètement, dans cet édifice en bandeau, qui est l'ancien bureau local du RDCE.

On lui ouvre la porte arrière, où il est amené au sous-sol. Une grande salle s'y trouve, avec un personnel de 50 personnes. On pouvait compter 20 personnes, qui étaient en communication par télégramme ou par téléphone avec l'extérieur. Dans un autre coin de la table, on voyait les gens, qui discutait, autour d'une carte.

- Messieurs, je vous présente le gouverneur de la Nouvelle-Edoran, en exil, monsieur Lucien Duceppe.

- Merci de votre accueil. Je me rappelle d'avoir ouvert ce bureau, après ma première élection à la Diète. J'ai été le premier député du parti elu, en dehors de Chiron. Aujourd'hui, le Parti impérial a dénaturé notre Empire. J'avais salué la nomination de Hauteville, comme protecteur. Finalement, il a aimé le pouvoir. Et le changement de constitution, et les fraudes électorales ont donné les résultats actuels. En démocratie, le RDCE ne serait pas un parti politique, qui se cache dans un sous-sol. Il n'y aurait pas un mandat d'arrestation, contre un opposant, qui dit tout haut ce que la population pense. Aujourd'hui, vous êtes la preuve, que la résistance s'organise.

Un réceptionniste, qui est en communication avec le bureau de Confolens, lâche une cris.

- Messieurs, une naissance royale se prépare en Chiron.

Duceppe se tourne vers les autres membres de la résistance.

- Ce bébé est notre meilleure opportunité. Chiron n'est pas une terre fertile aux zorthodoxes. Ils ne sont pas en sécurité. S'il y a naissance, un des Klausbourg ira donné ses respects au nouveau membre. Peut-être cela sera meilleur moyen pour enlever un ou de l'assassiner? Il n'ira jamais avec une grande sécurité, cela serait interprété comme un acte de méfiance et de guerre. Vous en pensez quoi ?

Un des membres
- Oui, un moment. Nous pourrions demander de l'aide à nos amis à Allancia. Je sais que le MRA a les connaissances pour ce genre de coup.

Le commissaire de Ranreuil, chef de la brigade mobile anti-criminalité et anti-terroriste de Port-Royal, était en planque. Il avait fait boucler les issus du bureau local du RDCC.

A 18h52, muni d'un mandat de perquisition et fort du mandat d'arrestation fédéral à l'encontre de Lucien Duceppe, il ordonna l'assaut.

- POLICE FÉDÉRALE ! C'EST UNE PERQUISITION, PLUS PERSONNE NE BOUGE !

Les hommes du commissaire avaient déjà investi les sous-sols.

Malheureusement, les principaux dirigeants avaient déjà fuis.

Un agent double a informé la résistance.

Ranreuil enragea : - ils sont partis ! Perquisitionnez-moi le local à la recherche du moindre indice sur leur évasion.

La résistance s'était cachée ailleurs.

Trois escouades s'organisent de façon indépendante. Ils ont pour objectif d'assassiner Louis Klausbourg. Tant que Lucien Duceppe sera emprisonné, la tête de Klausbourg sera enjeu. C'était la promesse de la résistance.