Entretiens russlaves 2 - volet économique

Sont attendu au Palais de la Réunification, Salon des Chasses, pour traiter de questions financières avec le Régent de la Couronne russlave, sous l'égide du Ministre des Affaires Etrangères et de la Guerre :

- Monsieur le Ministre de l'Economie
- Messieurs les Directeurs des banques privées suivantes :
Banque Impériale d'Edoran
Burgond Sabrevoix
Crédit Général de Confolens
Crédit Agricole de Fransie
Crédit Agricole Populaire
Compagnie Edoranaise de Banque

Le vicomte Henri de Beauchemin-Desjardins arrive comme directeur du Crédit général de Confolens. Depuis qu'il est à la direction, il a cherché à accroitre les activités de l'entreprise.

On l'avait annoncé, mais c'était tout de même un choc pour beaucoup de monde dans les couloirs du Palais.

Le Marquis de Lamarche, ancien chancelier, grand-chambellan jusqu'au mois dernier, était parti pantoufler au sein de la Compagnie Sabrevoix. Il était aujourd'hui Directeur Général de la banque Burgond Sabrevoix, mais aussi de la Division Hôtel de la Compagnie.

Aujourd'hui il revenait au Palais, non pour gérer les affaires de Sa Majesté, mais pour parler de finance internationale...

- Mes hommages, Excellence, Monsieur le Ministre, Monsieur le Vicomte.

Le ministre de l'Économie, Otto von Adler arrive. Il se demande bien, qu'est-ce que les russlaves veulent.

Les affaires sont importantes, nous devons les traiter avec promptitude, c'est-à-dire rapidité et efficacité.

Excellence, qu'elle est la valeur d'une livre d'or en rouble russlave ? Nous allons tenter d'établir un taux de change.

D'après les vieux popes réunit la semaine dernière au Conseil Théocratique, nous avons convenu que 1 EDO valait 20 RR (roubles russlaves). Notre monnaie est si fortement dévaluée qu'elle ne vaut plus grand chose pour le moment et l'inflation actuelle va rogner le peu d'économie de la population moujiks.

Je ne veux pas vous presser outre mesure, mais la situation de l'économie russlave m'inquiète au plus haut point. Les tensions grandissantes avec le Krassland sont également très mauvaise pour notre économie qui a perdu une importante voie de transit est-ouest dans l'économie du continent nord.

Nous vous proposons un taux d'intérêt de 6%, qui je crois, à mon humble avis, vous conviendrais. Qu'en pensez-vous?

Effectivement, ce taux me semble correct.

Pour le taux d'intérêt, 6% me convient. Qu'en pensez-vous Monsieur von Adler ?

L'Etat devrait pouvoir prêter 1 milliard, non ? Monsieur le ministre ?

Messieurs les Directeurs des banques ?

Le directeur du Crédit Agricole de Fransie :
Nous serons prêts à soutenir une telle opération bien évidement. Il ne serait pas question d'abandonner la Russlavie à son sort. Le Président Carnavon nous a donné carte blanche.

Nous vous remercions de cette confiance que nous vous accordons ainsi que de votre précieux soutient en ces heures de crises économiques sans précédents. Ainsi, nous prendrons le maximum que vous pourrez nous prêter afin de relancer l'empire.

Le vicomte Henri de Beauchemin-Desjardins, directeur du Crédit général de Confolens

Nous sommes prêt à prêter 2 milliards d'édo, si le taux d'intérêt est de 10%.

La Burgond Sabrevoix peut vous prêter 2 milliard d'Edo également. Nous acceptons le taux de 6%, mais nous souhaiterions pouvoir nous implanter en Russlavie, disons par la création d'une vingtaine d'agence initialement.

Très bien ! Nous en sommes donc à 4 milliards. Monsieur von Adler, combien l'Etat peut-il prêter ? 1 ou 2 milliards ?

Monsieur le Directeur du Crédit Agricole de Fransie, combien pouvez-vous prêter ?

Je suis très heureux de voir que je peux compter sur le soutient indéfectible du Saint-Empire. Je suis tout à fait ouvrir à l'entreprise privé en Russlavie. Il n'y a pratiquemenbt rien de nationaliser et nous croyons au gouvernement, que l'entreprise privé est la meilleur façon je stimuler l'économie.

4 milliard d'Edo, je suis déjà très heureux.

Le Crédit agricole de Fransie est également prêt à vous aider financièrement. Nous pouvons également prêter un milliard d'édos mais nous pouvons apporter une aide plus spécifique dans le domaine agricole si vous deviez préferer une telle éventualité.

Le ministre de l'Économie, Otto von Adler
- L'État est prêt à prêter 1 milliard à 10% d'intérêt.

Notre prêt serait au taux de 4,5%.

le Crédit Agricole Populaire est prêt lui aussi à aider la sainte-Russalvie dans sa reconstruction. Nous pourrions vous aider à hauteur de 500 millions d'Edos à un taux de 6% comme vous le proposer.

La compagnie édoranaise de banque conviée à la table des négociations et représenté par Antoine de Valmont était dans une position bien délicate. Jeune mais solide, le pari lui semblait bien hasardeux. L'instabilité politique de la Russlavie n'encourageait pas l'homme d'affaire avisé, homme de confiance des Klausbourg en Edoran. Si ce régime pouvait honorer sa dette qu'en serait-il des suivants ? C'est sur cette dernière pensée qu'il prit la parole, et fit très courtoisement :

- La compagnie édoranaise de Banque est tournée vers la petite épargne, le financement des entreprises et des projets de particuliers et ne souhaite pas participer à l'offre.

Je remercie Monsieur de Valmont, nous pouvons comprendre votre position.
Très bien. Résumons.

CGC : 2 000 000 000 à 10%
BS : 2 000 000 000 à 6%
Etat : 1 000 000 000 à 10%
CAF : 1 000 000 000 à 4,5%
CAP : 500 000 000 à 6%

Soit un prêt de 6,5 milliards d'Edo (130 milliards de roubles) ! à un taux de 7,62%
L'Etat peut gérer la centralisation du prêt gratuitement, sans commission.

La Russlavie devra rembourser 582 916 666 Edo et 67 centimes d'Edo par mois pendant un an. L'Etat édoranais répartira les remboursements entre les créanciers.

Acceptez-vous ?

Stemka fut stupéfait par le montant que les banquiers avaient réussit à réunir pour le financement de l'empire de la Sainte-Russlavie.

Messieurs, je suis honoré par votre niveau de confiance que vous avez bien voulu accorder à notre nation et au nom du peuple, je vous remercie mille fois encore. C'est avec joie, bonheur et fierté que j'accepte votre offre et je suis prêt à signer dès maintenant. Le paiement sera grandement facilité en ayant uniquement un remboursement à faire avec le gouvernement des finances d'Edoran et cela me satisfait entièrement. Considérez ce marché comme conclu.

Plusieurs poignés de mains s'échangèrent parmis les hommes. Sourire en coin pour certains, doutes pour d'autre...

Hmmm.... dites donc.... Vous n'auriez pas de quoi ;a boire pour fêter cet événement? Vous savez, les négociations financières me donne des palpitations cardiaques... J'aurais besoin d'un remède avec un degré assez élevé.