Edoran, de nouveau ?

par de Corvi 29/12/2006, 6:00 pm

Un carosse très richement paré s'arrête devant l'Hôtel de Corvin, à Allancia. Il est également très chargé. Un homme, aux traits fins, à beaucoup de prestance, et que l'on reconnait tout de suite comme le propriétaire des lieux, sort du Carosse. Devant, plusieurs domestiques s'affairent.

- Eh bien Humbert, cela fait du bien de rentrer au pays ! Je n'estois point fatigué de nostre voyage, mais nous devons admettre qu'il tirait en longueur Nostre ami l'Empereur d'Avaricum a été gentil de nous hébergeoir en ses belles demeures et palais. De même que le Prince de Castelmaure qui nous a fait cadeau de la ville de Trieste...

- Je ne peux qu'être en accord avec vous, mon maître.

- C'est normal, Humbert. C'est normal. Voulez-vous décharger les bagages ?

En effet, le Prince revenait d'un très long voyage. Il avait visité Avaricum et côtoyé son Empereur, le Locquetas et ses éminences, l'Angmar et ses dragons...Il s'était même fait un bon ami du Prince Klausdène, malheuresement aujourd'hui décédé, et de son arrière petit fils le Prince Léopold. Il n'avait pas oublié de visiter Venys, emprisonnée sous les glaces éternelles...Il avait appris satisfait la réouverture des frontières de son pays natal, et c'est en homme heureux qu'il y revenait.

par **Bouan de Malenfort** 29/12/2006, 6:20 pm

Le téléphone est décidément une bien belle invention. Par son biais, les nouvelles vont vite et Edoran est rapidement devenu un petit village où tout se sait. Le retour du Prince de Freshville alimente donc bon nombre de conversations, à Allancia, à Confolens et même à Clermont...

Un jeune coursier, dont la rousse chevelure est couverte d'un bérêt, se présente devant la demeure. Il attrape le fil de la cloche, et s'annonce bruyamment. Un domestique ouvre la porte pour lui faire face.

"Un message m'sieur..."

Sans plus d'explications, il remet un document au domestique, avant de prendre congé, non sans avoir réclamer une pièce...

Monsieur Saturnin-Blaise Bouan de Malenfort, Duc de Clermont, s'associe pleinement à la joie de la Haute-Société Edoranaise, qui remercie Ether de lui rendre l'un de ses plus éminents membres.

Héritiers de la Famille de Pouillac, Monsieur Bouan de Malenfort, connait votre prestigieux passé politique, et se permettra de vous rendre prochainement visite en votre demeure, afin de palabrer avenir du pays et cause conservatrice...

Cordialement.

par **Louis de Freshville** 30/12/2006, 12:08 am

Le Prince de Freshville prit sa plume et écrivit

Monsieur le Duc,

J'ai appris que vous vous trouviez dans une situation financière peu commode, et j'ai songé que cela ne convenait pas à un homme de vostre rang, membre de la Haute Noblesse Impériale.

Je suis revenu de mes différent voyage encore plus fortuné qu'auparavant, et c'est pour cela que je souhaite aujourd'hui mettre à votre disposition l'Hôtel de Chantrezac, qui avait été offert à Feu mon père, le Marquis François de Corvin de Chantrezac, lors de son anoblissement, ainsi que tous les domestiques qui y sont rattachés.

Vous conviendrez que j'en garde évidemment la propriété, mais il est à votre disposition. J'aimerais également pouvoir financer vos oeuvres, qui sont parmi les meilleures que j'ai jamais lues. Si vous l'acceptez, dites moi simplement combien vous souhaitez, et l'on vous apportera dans la journée un sac rempli d'Edos sonnants et trébuchants.

Cordialement,
S.A.R. le Prince Alexandre-François de Freshville
Marquis de Chantrezac

par **Bouan de Malenfort** 30/12/2006, 2:25 pm

La réponse ne fit pas attendre.

Votre Altesse,

Nous vous remercions infiniment pour vos offres, qui emplissent notre coeur de joie, et nous prouve, si besoin était, que la noblesse de ce pays est généreuse et solidaire. Voilà qui a de quoi nous rendre fier.

Nous ne manquerons donc pas, à l'occasion, de faire halte en votre magnifique Hôtel de Chantrezac. Sa renommée est déjà parvenue à nos humbles oreilles, et nous apprécions donc votre proposition comme il se doit.

Pour ce qui est du financement de nos travaux d'écrivain, vous vous inscrivez définitivement dans la droite lignée des plus grands mécènes Edoranais qui, par amour de l'art ont su prêter toit ou soutien financier à nos gens de culture. Merci donc, encore une fois, de toute cette sollicitude.

Cordialement.

par **Philibert Carnavon** 30/12/2006, 4:27 pm

Philibert envoya une courte missive grâce aux nouvelles technologies qui recouvraient l'Empire. Le télégraphe, quelle belle invention.

Cher ami - Quelle joie de vous revoir - Espère pouvoir vous rencontrer bientôt - Philibert

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