Invitation à un entretien Elvéote-Chancellerie

Dans la continuité de la visite officielle, le Chancelier invite les délégués elvéotes à un entretien officiel au Palais Brabant afin de discuter des futurs projets de collaboration entre la Nation francovare et Edoran.

La délégation elvéote répondit favorablement à l'invitation de la Chancellerie d'Édoran. Elle se rendit au Palais Brabant afin de rencontrer le Chancelier Antoine de Courvoisier. Une fois dans la salle du Chancellier, le Ministre des Affaires Micromondiales salua Monsieur de Courvoisier.

Claudeus de Namescaunt, Ministre des Affaires Micromondiales

Nous vous remercions pour votre invitation, Monsieur le Chancellier. Nous sommes honorés de pouvoir vous rencontrer à l'occasion de ce voyage diplomatique au sein du Saint Empire d'Édoran.

Le Chancelier invita Monsieur de Namescaunt dans le Salon Vermeil à huis clos. Il lui servit un verre de Whiskey Chironais et s’assit en face de lui.

Enfin un peu de calme dans ce bal incessant de journalistes et d'officiels, je suis très heureux de vous recevoir ici et je pense que nous pourrions sans plus tarder parler des propositions que le gouvernement francovare aimerait soumettre. Il me semble qu'il se trouvais sur la table un programme de coopération spatiale et la potentielle création d'un service micromondiale des polices c'est bien ça ?

En tout cas, je viens également proposer à votre gouvernement un grand traité de libre-échange entre nos deux nations. Tout reste à faire, mais je pense qu'il serait pleinement bénéfique aux intérêts de tous : la Francovie sort d'une crise politique et d'un conflit armé et s'engage sur la voie de la reconstruction, de la relance de certains secteurs de son économie. Nos investisseurs et nos entreprises en voyant la diminution des taxes et contrôles douaniers, la simplification de certaines réglementations nationales, etc y verraient du pain bénit et mon gouvernement encouragerais cet engouement. Je m'explique : nous relancerions le marché du travail francovare en employant une grosse main d’œuvre dans le cadre de la conjoncture économique actuelle , vous importeriez une grande quantité de marchandises et de matières premières à moindre coût et ce flux important d'échanges ferait s'envoler la consommation de vos ménages et de fait consolidera votre économie. En retour, nous profiterions des mêmes avantages : matières premières moins chères, circulation accrue des capitaux et de certaines marchandises ...

Par conséquent, la coopération entre la Francovie et Edoran serait aussi économique, nous resserrerions nos liens dans tous les domaines.

Charles-Henry I^er

En effet, la Francovie et l'Édoran, forts de leur grande amitié et de leur appartenance à Grande Alliance, ont chacun beaucoup à gagner en amplifiant leur coopération. Pour cela, le Gouvernement Francovar souhaite conduire avec le Gouvernement Édoranais les programmes suivants : une coopération spatiale et scientifique (astrophysique, cosmologie, etc.) ainsi que la formation d'un service de coopération des polices micromondiales

La coopération spatiale entre la Francovie et l'Édoran prendraient la forme de trois partenariats entre les agences spatiales, les universités scientifiques et les établissements publics de recherche des deux pays. Cette coopération aura pour objectif l'exploration du Microspace, sa cartographie et enfin son étude scientifique. Cette étude pourra se décomposer en plusieurs domaines en fonction des branches : cosmologie, astrophysique, physique quantique, physique des microparticules... La coopération spatiale sera encadrée par un nouvel établissement, le Centre de Recherches en Microspace (CREME). Cet établissement assurera le partage des données scientifiques entre les différents acteurs, la bonne tenue des expériences ainsi que leur validation, enfin la publication des données experimentalement valides.

En ce qui concerne la sécurité micromondiale, le Gouvernement Francovar souhaite s'associer avec le Gouvernement Édoranais afin de fonder OMNIPOL, l'Organisation Micromondiale de Police. Cette organisation facilitera l'échange de données entre les différents services de police, établira une base de donnée micromondiale de la criminalité et prévoira des accords d'extradiction.

Le Royaume de Francovie remercie le Saint-Empire d'Édoran pour sa proposition économique. En effet, le cadre est encore à déterminer, mais votre proposition est bonne. Avant toute chose, pouvez-vous nous citer les taxes et les réglementations qui contraignent les investisseurs à venir investir en Francovie ?

Bien, Excellence, j'ai eu vent de premiers pourparlers avec l'état-major, la recherche scientifique et le programme spatial étant du ressort de l'armée, le mieux est de traiter directement avec le Feld-Maréchal Hauteville ou le Baron de Barnenez, à qui j'ai donné mon accord de principe pour la mise en place de la coopération spatiale entre nos deux nations.

Bien, cette idée d'Organisation Micromondiale de Police est très intéressante, que diriez-vous d'un sommet micromondiale puis d'un traité donnant naissance à l'organisation ? Il faudra déterminer la localisation et les modalités de fonctionnement de cette dernière ou sinon, nous pourrions directement l'intégrer au traité de la Grande Alliance.

Le traité de libre-échange devra sans aucun doute être équilibré dans les concessions et les avantages de chacun, nous demanderions la fin du monopole d'état sur la production et la distribution d'électricité en Francovie, la baisse de la taxe d'importation sur la savonnite, la baisse des droits sur le vin francovare, la baisse globale des droits de douanes entre les deux pays à hauteur de 70-80%, la limitation et simplification des contrôles douaniers (un contrôle unique basé sur des critères simplifiés lors du déchargement des marchandises dans les ports et les aéroports), l'abolition des restrictions quantitatives et qualitatives aux échanges, l'instauration de zones franches en Francovie et un organe de contrôle à l'application du traité pour assurer sa bonne exécution. De son côté, Edoran s’engagerait également à une baisse drastique des droits sur ses matières premières et sur les produits alimentaires, une baisse sur la taxe d'importation de l'edoranium, un programme de service du travail prévoyant l'envoi d'un contingent d'ingénieurs et de main d’œuvre si nécessaire etc. Toutes ces clauses feraient bien entendu l'objet de négociations.