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Message par Arthur Weiss 22/12/2020, 10:54 pm

Ce soir, le petit territoire était en fête. La moisson du maïs et du zoja (légumineuse importée des Zindes et cultivée à Fort-Saint-Charles) était terminée et les navires marchands débutaient leurs rotation avec la métropole. L'exploitation des mines d'or à l'ouest et au sud du territoire était à l'arrêt pour les fêtes de fin d'année.
La population, composée principalement de famille d'agriculteurs et de mineurs étaient donc de "relâche". Les bâtiments agricoles avait été transformé en salle des fêtes et, regroupé par "clan" (ensemble de famille issus d'une même région de l'Empire), les carlofortains et carlofortaines (habitants de Fort-St-Charles) s'adonnaient aux réjouissances avec force boisson, nourriture et musique.
La population non agricole vivaient dans le village, derrière les palissades du "Fort" et passaient la soirée en famille ou dans les quelques bars du territoire.

Le Gouverneur Edmond Ferrand dinait avec sa femme et ses enfants dans sa résidence du Fort.

Le 22e régiment d'infanterie d'outre-mer, chargé de la sécurité du territoire, était en effectif réduit. En effet, après des années de prospérité, voire d'insouciance, sans aucune anicroche avec les peuples indigènes depuis la mission du Lt Biedarzer, le commandement de la division autorisait de plus en plus les permissions en métropole et prélevait des unités du régiment pour renforcer temporairement des garnisons en Nouvelle-Edoran, là où les troubles à l'ordre public étaient fréquents.

Ainsi, ce soir-là, à la frontière, une tour de guet sur deux seulement était occupée par une équipe de surveillance...

Vers 22h, une dizaine de colonne d’individus lourdement armés s’introduisirent dans le territoire édoranais par les quelques angles morts invisibles des tours de guets occupées…

Peu de temps après, sans qu’aucune alerte ne fut donnée, des coups de feu retentirent aux quatre coins du territoire. Les sentinelles et les patrouilles furent visées en premier par les assaillants bloquant quasi toute résistance… Ensuite, les fermes, les maisons, les bars, ainsi que la résidence du gouverneur furent visitée… Les morts s’additionnaient au fils des heures…
La centrale hydroélectrique explosa, ce qui fit ramener des renforts des tours de guets les plus éloignées.
Mais quand ces soldats arrivèrent au village, ils ne trouvèrent nul assaillant… mais des centaines de cadavres et de blessés…
Les survivants s’attelèrent à donner les premiers soins et un sergent ne trouvant nul officier couru chez le gouverneur. Il ne trouva que son corps sans vie ainsi que ceux de sa famille.

Par le biais du téléphone de Ferrand le sergent envoya un appel à l’aide à San Sebastian…

On trouva aussi les corps du Colonel du régiment et de la plupart des officiers, morts avec leurs familles. Un capitaine fut ce qui survécu de plus gradé.

Le Capitaine Jannerot n’était que légèrement blessé et pris le commandement des opérations. Après avoir donné des ordres concernant les secours, il commença à recenser les forces qui restaient et à estimer les pertes civiles et militaires de cette attaque.
Sur les 4000 habitants du territoire, il semblait y avoir au moins la moitié de tuée. Quant au régiment, sur les 1200 hommes présents sur le territoire ce soir-là, 400 avaient la vie sauve, mais la moitié n’était pas en état de combattre… Le Capitaine estima à plus d’un milliers les auteurs de l’incursion.

Deux soldats lui amenèrent un étranger assez mal en point… Il s’agissait d’un des attaquants… C’était un autochtone, peut-être un Azcas, mais il portait un treillis qui n’était nullement un habit de son peuple. Aucun signe d’appartenance à une armée quelconque ne fut trouvé sur sa tenue et le blessé mourut avant qu’on puisse l’interroger .
On trouva d’autres ennemis parmi les cadavres, mais pas de survivant à questionner.

Il transmit son rapport à sa hiérarchie par radio et reparti aider à soigner la population avec la peur d’une nouvelle attaque et des questions sans réponses… qui avaient pu équiper des natifs quetzagoniens avec des armes lourdes pour faire une chose pareille ?
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Message par Arthur Weiss 23/12/2020, 12:50 am

Aussitôt la nouvelle parvenue à San Sebastian, celle-ci fut répercuté au Palais Corvin, en pleine nuit du fait du décalage horaire.

L'officier d'état-major de garde réveilla le Feld-Maréchal sans hésiter...


- Général Weiss ! Général Weiss !

- Diable ! Que se passe-t-il Lieutenant ?

- Une attaque ! Une attaque majeure à Fort-Saint-Charles !

- Il vaudrait mieux pour vous que cela ne soit pas encore un Azcas qui soit venu pissé sur une tour de garde !

- Non mon Général ! Le rapport parle de milliers de morts...

Le Feld-Maréchal sauta du lit, enfila un treillis et débarqua dans la salle de crise moins de 2 minutes après son réveil.

On le briefa sur la situation avec les infos très incomplètes dont on disposait encore.

Les officiers et sous-officiers d'état-major commençaient à tous rappliquer rapidement dans la salle, et bientôt les chefs d'Etat-major de toutes les composantes de l'Armée du Saint-Empire serait là, ainsi que les commandants et directeurs des services interamées (CIROS, SSASE, ...).

Le Feld-Maréchal ne put obtenir de liaison direct avec Fort-Saint-Charles et fit appeler le QG de la Flotte d'Outre-mer à San Sebastian.

Il eu directement l'Amiral de la Martinière, qui était aussi en salle des opérations avec les généraux des deux divisions d'outre-mer de San Sebastian.

- Amiral, avez-vous d'autres infos ?

- Pas plus pour le moment, il semble que la centrale hydroélectrique a explosée et que les générateurs de secours ne furent que peu de temps fonctionnel, juste assez pour les deux rapports succincts que vous avez eu. Celui d'un sergent et celui d'un capitaine qui semble être l'officier le plus gradé en vie...
Nous avons envoyé deux avions de l'escadrille au sol pour reconnaissance, ainsi que deux hélicoptères de transport de la base avec des personnels médicaux de notre hôpital militaire et un groupe de transmission de la 1ère division d'outre-mer pour rétablir des communications stables. J'ai aussi mobilisé toutes la Flotte et les deux divisions, et j'ai déjà fait appareiller la frégate Albanel, la plus rapide de la flotte, avec un bataillon entier du 11e RIOM, et l'escadre aéronaval va suivre. Nous attendons vos ordres Général Weiss.

- Merci Amiral, vous avez bien réagit. Une fois les com' rétablies, faîtes revenir vos hélicos avec des blessés et organisez une noria blessé vers San Sebastian et retour des hélicos avec matériel et personnel. Comme il n'y a pas de piste d'atterrissage à Fort-Saint-Charles, Je vous envoie deux avions de transport sanitaire à San Seb' avec du matos ainsi que renfort en hélicoptère en provenance de Baradhnaith. Je vous envoie aussi un hôpital militaire de campagne avec des avions qui peuvent se poser dans la pampa, et des volontaires du CEHU, je pars avec eux... J'envoie aussi le navire hôpital "Docteur Charkot" directement sur zone... Envoyez l'escadre aéronavale avec deux régiments entier sur zone.

- Bien Général. Tous les ordres sont transmit. Je vous accueillerais sur place avec le Général Gointre de la 2e DOM, nous partons avec le premier hélico.

- Ok. Terminé.

Le personnel de l'état-major était en train de fusionner des deux salles de crise distantes de milliers de kilomètre grâce aux techniques de visioconférence. Le Feld-Maréchal s'éloigna de l'écran géant où l'appel était diffusé...
Maintenant, il lui fallait se résoudre à une obligation bien pénible... Prévenir l'Empereur...

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Message par Arthur Weiss 26/12/2020, 12:41 am

Le Feld-Maréchal Weiss arriva dans le petit territoire avec un avion de transport qui se posa dans un champs proche du "fort".

Deux régiments de San Sebastian étaient déjà là et s'afféraient à sécuriser le territoire, transporter les blessés au dispensaire du Fort, transformé en véritable poste de soins d'urgence avancé, et transporter les corps dans un hangar réfrigéré des docks. La centrale hydroélectrique du territoire était détruite, mais à l'arrivée des renforts la frégate Albanel déploya des groupes électrogène permettant de remettre quelques infrastructures en marche.

Weiss était donc arrivé avec un hôpital de campagne qui s'installa rapidement près du dispensaire, son personnel militaire et des renforts du Corps Edoranais Humanitaire d'Urgence.

La caserne du régiment en garnison fut transformé en QG des opérations sur place et Weiss y retrouva l'Amiral Edmé de la Martinière, commandant la Flotte Outre-Mer, et le Général Thibault d'Aubéron, commandant de la 1ère division d'outre-mer.


Amiral : Feld-Maréchal, avez-vous pu prévenir l'Empereur avant de venir ?

Weiss : Tout à fait. Il est catastrophé comme nous tous. Il ne communiquera pas sur l'évenement pour l'instant. Je le tiens au courant très régulièrement.

Amiral : Bien. Je viens d'avoir le Médecin-Amiral Keroyonnec du Groupe Naval de Santé, le "Charkot" sera là dans 3 heures. Mais nous avons pu commencer une noria par hélicoptère jusqu'à l'Hôpital Militaire de San Sebastian. L'avion sanitaire que vous nous avez envoyé de devrait pas avoir besoin d'envoyer des blessés en métropole, mais le personnel et le matériel qu'il nous a amené a été réparti entre ce centre de soins d'urgence ici et l'hôpital de San Seb'.

Weiss : Bien, je pense qu'on ne peut rien faire de plus efficace en terme de secours pour l'instant. Quel est le bilan ?

Amiral : Parmi les civils, 1635 corps retrouvé, environ 600 disparus, croyez-moi, c'est autant de morts... et plus de 1200 blessés. Parmi les militaires, 844 morts, 200 blessés. On a retrouvé 300 corps d'assaillants.

Weiss : Fichtre, quels désastre, comment ont-il pu tuer autant ?

Général : Feld-Maréchal, tous le monde a été pris par surprise, en tenaille, les assaillants ont surgit de toutes les directions, et les militaires étaient pour la grande majorité de "relâche" dans les bars du Fort ou invité dans des familles dans la campagne du territoire. Il n'avait pas leurs armes, pour la plupart.

Weiss : Cela demande une logistique énorme et une préparation sur le long terme. Avez-vous des idées ?

Amiral : Les hommes du CIROS sont enfermé dans un hangar avec les corps des assaillants. Ils vous en diront plus. En tout cas, je ne crois à une seconde attaque... ceux qui ont fait ça savaient que le territoire serait maintenant ultra sécurisé. Et je ne crois pas non plus à la diversion, mais j'ai quand même demandé au gouvernement de Nouvelle-Edoran d'instaurer l'état d'Alerte. La frontière est fermé et la sécurité est renforcée partout.

Weiss : Merci, je vais voir les hommes du CIROS...
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Message par Arthur Weiss 3/1/2021, 12:25 am

Weiss avait passé du temps avec les experts du CIROS. Tous les assaillants étaient des Azcas ou des Zarayas selon eux. Leur matériel militaire était de fabrication édoranaise, leurs tenues éldoranaises, avec certains éléments tchécoslovènes.
Difficile à ce stade de savoir s'il s'agit d'une attaque organisée par El Doran ou une autre entité qui essayerai de lui faire portait le chapeau...

Pour ce qui est des secours, tous les blessés étaient pris en charge, soit dans l'hôpital de campagne installé dans le Fort, soit à bord du MIE Charkot, mouillant dans le port du territoire, soit à l'hôpital militaire de San Sebastian.

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