Attaque San Sebastian

Les forces coalisées avaient coordonner leur attaque. Les Zaotèques et les autres indigènes attaqueraient San Sebastian par les flanc et les forces armées eldoranaises attaqueraient depuis la mer via un débarquement. Les navires d'El Doran, flotte redoutable, exercerait un blocus visant à bloquer la petite flotte des colonies et surtout à empêcher ou en tout cas ralentir la flotte d'Edoran qui mettrait du temps à revenir. Les navires pourraient quoi qu'il en soit empêcher des renforts de débarquer sur les plages les plus proches de san Sebastian.
Les premiers tirs de l'artillerie eldoranaise se firent entendre vers 15h. Ceux-ci durèrent une vingtaine de minutes. Les fortifications de san Sebastian résistaient bien. Cela était prévu. Le facteur chance n'avait pas été pris en compte par le Général Mendoza qui commandaient les troupes alliées. Néanmoins certaines fortifications pouvaient être attaquées par un assaut des troupes.
Le Fort du Grand Langoustier rendit les armes après 2 heures de combats acharnés mais inégaux : à 1 contre 30 les soldats édoranais avaient fait montre de beaucoup de courage et avaient rendu la tâche difficiles aux assaillants.

L'assaut du deuxième grand fort côtier s'avéra plus difficile car des renforts avaient pu le rejoindre, néanmoins pas assez nombreux pour empêcher sa chute, mais suffisemment pour stopper quelques heures supplémentaires les ennemis du saint-Empire.
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Cependant Fort-Corvin tomba trois heures plus tard. Les pertes eldoranaises s'élevaient à 450 morts et 340 blessés contre 98 morts édoranais. A ceux-la se rajoutaient les 198 morts Eldoranais de l'attaque précédente.
Les soldats de Charles III se battaient avec rage et courage face à des Eldoranais qui n'avaient que peu combattu.

La marine eldoranaise attendait de pied ferme les renforts qui arriveraient d'ici deux ou trois jours. Les troupes avaient complètement encerclé la cité coloniale. Un premier assaut avait échoué mais avait causé beaucoup de dégâts des deux côtés. Le général Mendoza escomptait sur l'arrivée tardive des renforts pour prendre la ville en envoyant les troupes indiennes contre la ville. On attendait d'autres renforts indiens, près deux 3000 nouveaux combattants.

Le Duc d'Esse était attendu au port de Lucéra. Le Feld-Maréchal lui avait mis à sa disposition 3 divisions du Corps Expéditionnaire Impérial, soit 30 000 hommes pour reprendre le contrôle de San Sebastian. De plus, Dutronc-Pombal aurait le commandement des 7000 hommes déjà sur place.

Pour un appui naval, aéronaval et aérien sur place, ainsi que pour transporter les 30 000 hommes, le Duc aurait également le commandement d'un groupe d'armée composé de :
- 1 porte-avion : le "François-Xavier" avec 15 avions polyvalents (bombardement, reconnaissance, ...)
- 5 croiseurs
- 10 destroyers
- 3 dirigeables de l'Aviation Impériale

Le duc était à bord, du porte-avion. Il avait convoqué tous les officiers.

Le duc voulait en finir rapidement, il demande conseil. Ils ne seront que dans 12 heures sur l'objectif.

Le duc présente aux officiers le suivant plan d'action.


- La 1ier division du CE, vous allez attaquer les forces el Doran, qui se dirige vers la capitale.

- La 2e division du CE, vous allez repousser les renforts indigènes. S'il faut, crucifier tous les indigènes au bord des routes. Il faut qu'il sache qu'il s'attaque au Saint-Empire.

- La 3e division du CE, vous allez attaquer le royaume des Zoateques. Vous allez assiéger leur capitale.

Pour les dirigeables et 2 croisseurs, vous allez bombarder les renforts indigènes.

Qu'en pensez-vous?

Le Duc réfléchit.

- D'accord. Dès que les divisions du CE seront à leur position, nous attaquerons, avec les dirigeables et 2 croiseurs, les renforts indigènes, et le reste de la flotte attaquera le blocus.

Le duc avait profité de la nuit pour faire débarquer comme prévu les 3 divisions, dans leurs positions prévues. Au premier rayon de soleil, la flotte edoranaise a commencé à attaquer la flotte, qui faisait un blocus. Sur la côte, on pouvait voir le 1ier division, qui marchait vers l'ennemi. L'objectif était d'offrir une fenêtre de respiration à la capitale.

La bataille navale et aérienne était serré. Sur terre, le pas était rapide. Les deux batailles ont une conséquence pour la victoire de la stratégie du duc. Si la victoire n'était pas sur, et que la 3e réussis à rentrer chez l'ennemi, le roi devra choisir la paix.

Des éclaireurs indigènes avaient aperçu les troupes édoranaises qui avançaient très rapidement. Contrairement au reste de l'île, les colonies et surtout les forêts coloniales éteint très bien entretenues, si ce n'est en quelques endroits moins fréquentés.
Il fallait réagir. La capitale était sur le point de tomber, les troupes coloniales édoranaises sur le point de céder. Il fallait ralentir les édoranais coûte que coûte se disait Mendoza.

Dans le ciel les Eldoranais réservaient une petite surprise : une aviation, modeste comparée à celle d'Edoran dans son ensemble mais une aviation malgré tout.

Une vingtaine. Ils se dirigeaient vers la flotte édoranaise espérant couler ne fut-ce qu'un navire. Des missions avaient été données à chacun d'après les premières observations, peu fiables hélas. Les chefs d'escadrille décideraient sur place. Les ballons étaient également visés.

Les forces en nombre penchaient du côté des alliés mais la technologie était du côté ennemi, des Edoranais.

La canonnade reprit contre San Sebastian. les troupes progressaient encore.

Sur mer, deux navires eldoranais avaient été coulés : le Révolucion et le Général Tapioca. Les autres se défendaient très bien compte tenu de leur obsolescence face aux navires de la flotte impériale.


PS : soyez réaliste, mon attaque ne peut aller vers une victoire finale, néanmoins ne faites pas gagner les édoranais comme si en face vous aviez une armée de manchots paralytiques aveugles. ^^
Ce scénario peut tenir quelque jour encore.
Nous sommes en plein dans le débuts des combats il y aura moyen de faire des posts sympas

La bataille navale fut longue, il a pris douze heures pour réussir à détruire la solidarité maritime de la flotte eldoranaise.

Le Duc était triste. Il avait perdu deux destroyers, dont le Thalassapersis. Les équipages ont été rescapé avec difficultés. La flotte eldoranaise a perdu, cinq navires par contre. Ce fut qu'au cinquième navire, qui a coulé, que la flotte eldoranaise a pris le large, voyant la supériorité.

Sur terre, la situation était difficile pour deux des trois divisions. La IIIe division est celle qui a le plus de chance. Elle est rentrée dans le royaume des Zoateques. La IIIe division met le feu au terre agricole, qu'elle voit. D'ici 48 heures, ils seront à la capitale des Zoateques.

La IIe division a dû reculer dans la forêt, car l’escadrille aérienne Eldoranaise est venue soutenir les renforts indigènes. Les officiers ont attendus la nuit pour réattaquer. L'obscurité et la foret ne faisait pas bon ménage pour l'escadrille. L'attaque était surprise, et ce fut un massacre. Ses indigènes n'avaient aucune formation militaire moderne. Il était vu par certains officiers eldoranaise comme de la chaire à canon.

La Ie division avait réussis à rejoindre les troupes eldoranise, mais n'a pas pu attaquer. Leur objectif était de ralentir l'ennemi, ce qu'ils firent.

Au sud, les dirigeables et les deux destroyers ont massacré les renforts indigènes, avec leur bombardement intensifs. On raconte même, qu'il manquerait maintenant des munitions, pour réaliser un deuxième massacre de leur part.

La flotte edoranaise assurerait maintenant la sécurité de la côte.

La IIIe division était maintenant à une journée de la capitale des Zoateques. On voyait de la grosse fumée noire derrière eux. Le feux dans les fermes était un avertissement pour la capitale. Le Duc était déçu que le souverain des Zoateques ne rappelle pas ses troupes.

La II division avait réussis sa mission. On pouvait voir sur un champ à la frontière, les indigènes crucifiés. Maintenant, il marchait vers San Sebastian pour aider la Ie division.

La Ie division avait de la difficulté. Les attaques aériennes eldoranaises les empêchaient de réaliser leur objectif de manière optimale.

Le Feld-Maréchal, en Transvalachie, suivait de près les mouvements dans les colonies bien qu'il fasse entièrement confiance au Général et Ministre Dutronc-Pombal.

Il pris la décision d'envoyé 10 000 hommes en renfort, issus des divisions blindées et d'artillerie de la IIe armée. Cette force, qui portait à 47 000 l'effectif total, serait bien évidement placée sous l'autorité de Dutronc-Pombal ainsi que les 10 destroyers qui convoieraient ces troupes.

Le duc reçu avec joie les renforts. Un officier s'approche.

- Monsieur, le duc.

L'officier présente l'enveloppe rouge.

- Colonel, vous êtes sûr?

- Oui, monsieur.

- D'accord. Messieurs. L'ordre est donné à tous les soldats, ils doivent se faire vacciner. Une équipe médicale ira dans la capitale et vaccinera aussi la population. Nous utiliserons l'arme ketchup. Dans 24 heures, nous vous donnerons les ordres, et dans 48 heures nous attaquerons. En attendant, il faut maintenir vos positions.

Voici les ordres. Nous allons armer nos dirigeables de l'arme ketchup. L'arme ketchup est un gaz, qui a le gout de la tomate. Ce gaz inflige de graves brûlures chimiques aux yeux, à la peau. Il traverse même les vêtements. Il peut même détruire les poumons. Ce gaz a été créé par no services de recherches militaires. Un dirigeable lancera des bombes avec ce gaz dans la capitale des Azcas et aussi dans la capitale des Zoateques. Ils seront précédés par des chasseurs, qui devront détruire les installations anti-aériennes. Les deux autres dirigeables attaqueront chacun un camps militaire, un des Zoateques, et un autre des Azcas. Pour les troupes, la Iier et la IIe avec les renforts attaqueront les troupes Zoateques, qui assiègent encore San Sebastian. Ils seront épaulé par l'aviation du porte-avion.

Dans 60 min, on attaque les installations anti-aériennes.
Dans 90 min, on bombarde le gaz ketchup
Dans 120 min, on libère San Sebastian, avec toutes les troupes disponibles.

La IIIe attendra de recevoir la reddition de nos ennemis.

Allons-y!!!!!

On distribuait à tout le monde des masques. Grâce au vaccin, ils sont immunisés au gaz ketchup.

Les rapports arrivaient.

C'était un massacre, le gaz avait réalisé.

Capitale des Zoateques : 10 000 morts déjà
Capitale des Azcas : 5 000 morts actuellement

Camp militaire
Zoateques : 4 000 soldats morts
Azcas : 5 000 soldats morts

Le duc était sous le choc. Le gaz avait répondu aux attentes.

Les morts ne se comptaient plus. C'était affreux. Les alliés des Eldoranais avaeint été durement touché. Le président à vie n'en revenait pas. Edoran avait dépassé les limites. Des enfants, des femmes des vieillards avaient été tués. Les Zaotèques voulaient cesser les combats. Les Azcas qui n'avaient pas participé à la guerre criaient vengeance.
Des avions partirent d'El Doran afin de bombarder la marine d'Edoran.
Une petite embarcation était partie en toute discrétion vers le large... sa destination était inconnue. Elle ne se dirigeait pas vers la flotte édoranaise? Personne ne la remarqua donc.

Les avions approchaient. Ils étaient encore une dizaine cette fois ci. Les pertes de la dernières attaques avaient été plus sévères que les maux infligés.

Un télégramme fut envoyé à Carlos Homenides y Histangua, président à vie de la République d'El Doran.

- STOP - Cesser tout combat
- STOP - Aucun mal ne sera fait à votre république
- STOP - Si vous nous attaquez, nous utiliserons notre nouvelle arme sur vous
- STOP - Cela fut un avertissement pour votre république
- STOP -

les nombreuses victimes avaient permis l'avancée des troupes édoranaises. La résistance continuait pourtant un peu partout. Beaucoup de soldats étaient coupés de leurs lignes et ne savaient rien des attaques

Le duc était devant ses officiers et donnait ses dernières instructions

- Messieurs, trois avions iront largués des tracts à nos hommes, partout. Ils annonceront la fin prochaine de la guerre. Nous avons pris la capitale des Zoateques et qu'on discute avec eux, d'une paix. De même, que nous avons réussis à stopper la dernière offensive de l'aviation des Eldoranais.

Les officiers applaudirent. Après des jours de mauvaises nouvelles, le vent avait changé de direction.

- Nous allons aussi réarmé nos quatre dirigeables, avec la gaz ketchup. Les trois premiers dirigeables auront pour cible, trois villes en Eldoran. Le dernier dirigeable ira lancé dans la capitale des Azcas. Ils n'ont pas voulu négocier la paix, ils verront maintenant le prix. Les bombes doivent être largué dans deux heures. Donc Allons-y.

Les officiers quittèrent rapidement la réunion pour suivre les ordres.

Les rapports arrivent.

L'attaque contre les installations anti-aériennes fut un succès.

L'attaque du gaz ketchup venait de faire:

Capitale des Azcas : 7 000 morts, actuellement. Avec les deux attaques, on parle de 15 000 morts.

République Eldoran: les trois attaques ont fait 16 000 morts, actuellement.



Un message fut envoyé aux autorités.

Nous vous offrons la paix. Nous souhaitons la paix entre nos peuples.

Des émissaires furent envoyés. Devant les atrocités, ils ne pouvaient que capituler

Le duc les a reçu.

Après discussion, il leur propose un document.

Voici, ce que nous vous proposons,

Accord de cessez-le-feu de San Sebastian

1- Les belligérants du conflit acceptent un arrêt des hostilités.
2- La République Eldoran accepte ne pas intervenir dans les questions edoranaises, et vice-versa
3- Les troupes edoranaises, quitteront dans les 48 heures, la capitale des Zoateques.

Acceptez-vous cet accord? Un traité de paix sera négocié et établit par nos ministères des affaires étrangères, par la suite.

nous n'avons pas trop le choix fit l'un des envoyés. Nous irons rapportés ces nouvelles chez nous. Quoi qu'il arrive, les Eldoranais cessent le combat. Pour le reste, nous n'avons pas le pouvoir de décider. Mais vos propositions devraient être acceptées sans condition. Considerer qu'elles le sont. Le temps pour nous de faire parvenir les informations

Le nouveau ministre de la guerre arriva sur place. Ce voyage prévu de longue date par l'homme fort des colonies lui permettrait de se faire la main et de rencontrer son prédécesseur.
Il demanda à rencontrer le Duc d'Esse.