Dans les communes UC

Les bourgmestres UC avaient décidé de se soutenir, d'être vigilants face aux républicains qui agissaient de manière antidémocratique mais aussi face au gouverneur qui avait décidé un couvre-feu et de suspendre la charte des droits.

La ville de Chabanais serait sous la coupe des républicains. L'UC refusait de se laisser impressionner par des brigands. Une grande manifestation était prévue pour le soir dans les rues de Chabanais. De partout, des membres de l'UC allait arriver pour reprendre la ville pacifiquement.

Un homme vint à la rencontre des manifestants.

- Frère, la révolution a commencé. Nous sommes avec vous. Donnons la liberté aux citoyens. Nous pouvons maintenant prendre en main les choses. Aujourd'hui, le peuple veut décider de son avenir. Le peuple ne fait plus confiance aux prières.

le député de Chabanais, Ignace Forceps, :
- Vous avez pris de force la mairie de la ville. Vous devez l'évacuer.

Le républicain prit la parole.

- Jamais, pendant que vous êtes ici, nos frères prennent Bordeleau et Port-Chiron.

Mes amis en avant ! La population est avec nous chassons ces bandits.
- Par milliers les manifestants avancèrent vers la poignée de républicains

Des coups de feu éclatèrent... Ignace Forceps le député UC de la circonscription tomba, mort

En même temps, des informations d'Allancia arrive.

Le PEE propose de remettre tous les pouvoirs de l'État au Feld-Maréchal.

Un républicain crie aux manifestants.
- Voyez Lisez. La Diète, l'UC et le PDE vont donner le fouet de l’oppression au Feld-Maréchal;.

Chabanais était une grande ville, une ville de garnison, et pas des moindres... C'était le siège de la IXe armée, celle du Général de Trier, héro de la Guerre de Transvalachie, celle occupant la . Elle abritait donc le QG de la IXe armée, la 91e Division d'Infanterie, la 9e Division de Soutien et la 91e Division de Réserve. On trouvait également 1 régiment d'infanterie de Gendarmerie, et 1 régiments de cavalerie de Gendarmerie.

Comment une telle ville de garnison avait pu tomber aux mains des républicains ? Comment en est-on arrivé à tuer un député ?

La situation au sein de l'Empire est grave, et le gouvernement ne semblait pas prendre la mesure des événements. Pire, ni le Chancelier, ni l'Empereur ne s'était exprimé alors que c'est leur avenir qui était en jeu.

Chabanais disposait donc maintenant d'une Milice Républicaine d'un millier d'homme qui gardait la ville. La caserne de la gendarmerie à pied avait été incendiée, investi par les insurgés et vidé de ces stocks d'armes. La même chose s'est produite au Commissariat Central, qui servait maintenant de QG aux rebelles, menaient par Thierry Thibault, leader local du PRE. Le bourgmestre s'était interposé et avait été fait prisonnier.

Le Général de Trier, commandant de la IXe armée, prit lui-même la tête des opérations au nom du Major-Général de Rochebouët.

Une opération d'envergure, comme à Valmont, était organisé ici.

Saint-Junien était une ville chironaise située dans la même région militaire et qui abritait une des quelques divisions d'artillerie ferroviaire de l'Empire, en l’occurrence la 92e DAF. L'artillerie ferroviaire regroupait en fait non seulement les trains portant des canons, mais aussi les canons géant sur rails, les trains blindés et les trains normaux de transport de troupe ou de matériel. Le Général de Trier décida que la reprise de Chabanais utiliserai la voie ferrée. L'idée était qu'un train blindé serait envoyé à toute vitesse sur la ville, brisant les barricades et permettant l'entrée de troupe d'assaut.

Ainsi, un train blindé parti de Saint-Junien vers 5h30 en direction de Chabanais. Il était suivi d'un train de transport. En cours de route, le convoi s'arrêta et le deuxième train chargea un bataillon de 500 fantassins, et une compagnie de 100 gendarmes à pied, ainsi que 30 hommes de la FIPI de Confolens. Puis le convoi reparti à vive allure.

A l'approche de Chabanais, sa vitesse augmenta encore. Le train blindé percuta à 6h40 la montagne de briques que les républicains avaient disposé pour bloquer la voie. Le passage était libéré mais le train, sous l'effet du choc, dérailla et bascula... Il fut pris de tonneaux et heurta voilement les bâtiments de la gare de Chabanais. Les dégâts furent si important qu'elle s'écroula... Personne ne le savait encore, mais les 7 militaires membres de l'équipage du train avaient perdu la vie.

Le train de transport arriva vite, juste derrière. A 6h45.

A cause des dégâts sur les rails, il s'immobilisa moins au cœur de la ville que prévu... Peu importait, les troupes sortirent. Le fracas de l'incident avait éloigné les curieux et fait reculer les miliciens.
Rapidement, les corps des républicains qui tombait en fonction de la progression des troupes dans la ville.

Les policiers des FIPI s'étaient volatilisé après l'arrivée du deuxième train à Chabanais. Les ombres s'étaient répandu dans la ville.

Les combats de rue durèrent toute la journée... Mais les forces de l'ordre progressaient. Les FIPI étaient arrivait discrètement sur le toit du Commisariat Central. Ils passèrent par la charpente, puis le grenier, et gagnèrent le dernière étage. Ils tuèrent toutes personnes rencontrée.

Au termes d'échanges de tir dans les couloirs du commissariat, le leader républicain fut acculé sans arme. Les policiers s'en saisirent et l'exfiltra par là où ils étaient arrivé. 5 hommes resteraient sur le toit pour garder le prisonnier, les autres nettoyèrent le commissariat.

Ce n'est que vers 23h50 que la ville fut définitivement lavé de l'affront républicain. Mais en réalité, c'était une demi-victoire, car environ 400 miliciens quittèrent la ville en direction d'Allancia.

C'est la cavalerie de Gendarmerie qu'on envoya à leur trousse. Malheureusement, la pluie masqua les traces et très vite, ils étaient disparu dans la nature.

On renforça la sécurité dans villes et sur les routes alentours en direction de Allacia. On connaissait l'objectif final... Mais tous serai fait pour les arrêter.