Lettres patentes de Sa Majesté le Basileus de Moldavia

OUS, Idhomène, par la grâce d'Ether, Basileus de Moldavia, Grand-Duc de Chinisiau, Duc de Lessalonique, Comte de Maxichi ; Commandeur de l'Ordre de la Croix de Saint-Marcel

A TOUS, PRESENTS ET A VENIR, QUI CES PRESENTES LIRONT, POUR PERPETUELLE MEMOIRE, SALUT !

Il est une douce félicité de recevoir d'Ether le don d'une naissance assurant par delà les siècles la descendance d'une dynastie régnante, donnant au trône de Moldavia un héritier mâle propre à assurer la pérennité de Sa Cournne et la paix du Bassilissat, éloignant de lui les querelles de succession.

Afin d'instituer d'instituer comme notre héritier après notre fille, son enfant, notre petit-fils Louis-Philippe, né de son mariage légitime avec le Prince Louis, Duc de Carrignan, Pair d'Edoran, Prince & Régent du Saint-Empire, et baptisé dans la foi d'Ether conformément aux coutules et aux lois fondamentales du Bassilissat, Nous avons résolu ce qui suit ;

Nous faisons donc savoir, que pour ces causes et autres bonnes considérations, de l’avis de notre conseil et de notre grâce spéciale, pleine puissance et autorité royale, Nous avons, par ces présentes lettres, signées de notre main, accordé à notre petit-fils Louis-Philippe, le titre de Prince de Moldavia assorti du prédicat d'Altesse Royale, et afin, de rendre à tous sensible sa qualité d'héritier de notre Couronne après notre fille, nous lui accordons, à titre viager, et jusqu'à son accession au trône, le titre de Grand-Duc de Chinisau issu de la titulature royale et lui octroyons une pension viagère prélever sur Notre liste civile à titre d'apanage.

Sont également accordées à notre très cher et bien aimé petit-fils, le droit de briser les armes du Bassilissat et d'en user comme armes personnelles, et le droit de porter armoiries telles que timbrées et réglées par la Chancellerie de Notre Couronne, avec pouvoir de les faire peindre, graver et inculper en tels endroits de ses maisons, terres et seigneuries que bon lui semblera.

Et pour que ce soit chose ferme et stable à toujours, nous avons fait apposer aux présentes notre grand sceau, sauf en autres choses notre droit et le droit d'autrui en toutes. Car tel est notre bon plaisir.

Donné au Palais royal de Chinisau, le 1er jour du mois de mai de l'an de grâce mil neuf-cent-vingt-trois, de notre règne le vingtième.

Idhomène, B.

Le Basileus étant en son Conseil