Opération "Monarchie restaurée"

Monsieur le Feld-maréchal,
Excellence,


Mes troupes sont bien entraînées, les meilleures d'entre elles aguerries au combat. Elles sont inférieures en nombre mais travail à l'affermissement d'un idéal de démocratique ; tous volontaires, leur choix est fait et leur conviction ferme. La liberté ou la mort voilà la maxime de notre action. Nous ne faiblirons que sous le poids des balles, nous nous tairons qu'après avoir infligé la mort et causée de grandes pertes. Nous n'avons ni famille à rejoindre, ni mort à craindre. Nous sommes convaincus et persuadés du bien fondé de notre action. Résigné à vivre libre, à accepter la mort plutôt que la souillure de vivre enchaîné, nous sommes déterminés à poursuivre notre lutte, comme nous l'avons commencé, dans le courage et dans l'honneur.

Nous acceptons de rejoindre le camps de l'alliance, de reconnaître la souveraineté de notre roi Pierre-Charles, de nous soumettre aux ordres de l'alliance et de son commandement suprême, en l'échange de la libération des villes de Plauwen et de Blautzen, de la promesse d'élection libre après la guerre, de notre participation à un gouvernement provisoire de transition et du retrait des troupes à la solde d'un souverain étranger à l'Alémanie.

Commandant Klausbursko

Klausbursko,

Votre reddition et votre allégeance à Sa Majesté Pierre-Charles Ier, permettrait de sauver la vie de milliers de soldats et de civils de la région de Blautzen. Nous ne pouvons que vous encourager dans cette voie.

Quant à vos revendications, sachez qu'elle seront en grande partie réalisée et sans votre pression. Les armées palonaises et armées tchécoslovènes ont évidement vocation à quitter l'Alémanie. Des élections libres seront organiser, cela à toujours était la volonté du jeune roi. Et les villes défendus par les opposants au Roi d'Alémanie seront libérée.

De grandes offensives sont prévues pour demain, elles réduiront énormément les poches rebelles. Si Blautzen ne veut pas subir une libération par notre Marine Impériale, déposez les armes et reconnaissez Pierre-Charles Ier comme souverain d'Alémanie et vassal de l'Empereur d'Edoran.

Amiral Störtebeker

Monsieur le Feld-Maréchal,

Nous n'avons pas vocation à déposer les armes, ni même à nous rendre. Nous avons pris la ville de Blautzen au nom de l'idéal de monarchie sociale et démocratique que représentait le conseil provisoire de régence. Pierre-Charles est restauré, il n'a plus vocation à exister. Je ne demande rien pour moi même. Mes hommes ont payé le prix du sang. Ils méritent les honneurs militaires, de sortir de la ville défilant armes à la main. La reddition n'est pas acceptable pour ceux qui ont sacrifié leur repos à la défense de la couronne d'Alémanie, même si cela fut à cause de leur conviction démocratique. Il m'appartiendra de vous remettre les clés de la ville et de la confier à votre garde. Nous prenons part à la lutte de vos côtés.

Commandant Klausbursko

Commandant Klausbursko,

Nous comprenons vos positions. Aussi nous vous proposons d'annoncer publiquement votre rattachement à l'armée royaliste régulière d'Alémanie et d'engager vos hommes dans la lutte contre les dernières forces régentistes.

Au décours de ceci, nous entrerons pacifiquement dans Blautzen par le port, et nous ne souffrirons aucune menace de quelques éléments téméraires de vos troupes. Le Vice-Amiral de Lambel, qui commande l'escadre édoranaise au large de Blautzen, récupérera de vos mains les rennes de la ville et vous laisserons dignement et comme des alliés, la quitter pour l'arrière-pays et la suite de votre action.

Si votre loyauté envers Pierre-Charles Ier et votre reconnaissance de son lien de vassalité avec Philippe Ier sont manifestement exprimé dans votre annonce prochaine et dans votre intégration à l'armée régulière, veuillez croire en notre confraternité et notre profond respect de soldat.

Amiral Störtebeker

PROCLAMATION AUX SOLDATS VOLONTAIRES DE PALOGNE ET DE BLAUTZEN

Officiers, sous-officiers, soldats,


Le courage et la patience dont vous faites preuves au milieu de ces remparts sont admirables. Le sens du sacrifice et de l'abnégation dont avez fait preuve ont été la plus grande fierté de votre commandant. On se souviendra encore longtemps de la hardiesse et de l'audace du bataillon palonais qui bravant le danger, sans compter le péril, se porta à l'assaut de la plus grande des places fortes du sud alémanique, sans artillerie, sans armes de siège, par la seule force de son ingéniosité et de son énergie conquérante.

Le roi Pierre-Charles est établi, j'appelle chacun d'entre vous à le reconnaître comme son souverain légitime et à se mettre à son service. Il est le vrai camps de la démocratie et des gouvernements libres. Face au despotisme des autoritarismes et des fascismes qui sèment le trouble dans notre pays, il est nécessaire d'oublier ses convictions et de faire l'union sacrée autour du trône. Un péril éminent exige parfois le sacrifice de l'intérêt de son propre parti au profit d'un bien plus grand encore. Il n'y a plus aujourd'hui de merksistes, de libéraux, de républicains, de conservateurs, de progressistes, mais des patriotes tous loyalistes, amenés à livrer une guerre de libération contre l'oppresseur régentiste, pour défendre l'héritage précieux de la démocratie. J'appelle chacun d'entre vous à rester à son poste en soldat de l'armée régulière d'Alémanie.

Je laisse celui pour qui ce sacrifice est trop lourd rendre ses armes et quitter nos rangs dans l'honneur et sans honte, en observant le serment de se soumettre à la sujétion de Sa Majesté. A celui qui reste de nos rangs qu'il garde l'attitude du bon soldat, obéissant à son chef, pour le bien du service, l'exécution des règlements militaires et le succès des armes de la Couronne.

Je remettrai demain le commandement de la garnison de Blautzen au vice-amiral de Lambel, représentant l'Empereur d'Edoran, vassal et allié de notre bien aimé souverain. Qu'il soit fait bon accueil aux soldats généreux qui viennent à notre secours, aucun manquement à la discipline militaire ou aux règlements de police ne sera permis.

Officiers, sous-officiers, soldats, je suis déjà fier de vous.


Vive le Peuple ! Vive la Liberté ! et Vive le Roi !

Commandant Klausbursko

Bravo pour votre lutte contre les ennemis du peuple. Nous vous soutenons autant que nous le pouvons !! La lutte continue.

De l'Amiral Klaus Störtebeker,
Feld-Maréchal du Saint-Empire,

A Sa Majesté Pierre-Charles Ier,
Roi d'Alémanie,

Votre Majesté,

C'est avec beaucoup d'honneur que nous vous annonçons la victoire des forces loyalistes alémaniennes, moldaviennes, palonaises, tchécoslovènes et édoranaises face aux dissidents markistes et régentistes.

La totalité du Royaume est aujourd'hui contrôlée par nos troupes coalisées et les communes alémaniennes hissent les unes après les autres les couleurs du pays et prêtent allégeance à Votre Majesté et à la constitution officielle.

L'opération "Monarchie restaurée" touche à sa fin. Les troupes des Etats vassaux ont ordre de quitter votre territoire après vous avoir livré leurs prisonniers. L'Armée du Saint-Empire gardera quelques semaines une présence militaire équivalente à une division par Land. Ceci permettra une transition et un soutien important aux forces de l'ordre alémaniennes.

Les ports et aéroports rouvriront dans 3 à 4 jours, et les frontières dès demain avec un contrôle renforcé pendant 1 mois de la Police Impériale aux Frontières, de la Gendarmerie Impériale et de la Garde Nationale de Chiron.

Nous tenons à vous signifier la fierté personnelle que nous avons eu à diriger cette opération afin de vous rétablir sur un trône lié à Sa Majesté Impériale, et ce au côté d'une armée loyaliste alémanienne des plus méritante et fidèle à Votre personne.

Soyez assuré, Votre Majesté, de notre plus profond respect,

Klaus Stortebeker,