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bataille de la mer d'Edoran : bataille des îles Funchal
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bataille de la mer d'Edoran : bataille des îles Funchal
Les îles Funchal forment un minuscule archipel de 8,34 km² au large des côtés alémaniennes. Une petite colonies de pêcheurs y vit toute l'année
Appartenant à l'Alémanie, elles restent un sujet de discorde entre les Alémaniens et certains nationalistes chironnais. Pour ces derniers, les îles Funchal s'appellent en réalité les îles Loubert. Dernièrement un groupe chironnais était allé planté le drapeau du Chiron sur l'îlot.
Les forces navales alémaniennes commandées par l'amiral von Spree y a affronté le 21 octobre 1922 une partie de la flotte moldavienne, venue soutenir le jeune roi Pierre-Charles Ier.
À la déclaration de guerre, la flotte du nord se composait des deux croiseurs cuirassés très modernes, épaulés par trois croiseurs légers (Nurnburg, Leikzig et Emden), le tout servi par d'excellents équipages et commandé par le vice-amiral Maximilian von Spree.
Appartenant à l'Alémanie, elles restent un sujet de discorde entre les Alémaniens et certains nationalistes chironnais. Pour ces derniers, les îles Funchal s'appellent en réalité les îles Loubert. Dernièrement un groupe chironnais était allé planté le drapeau du Chiron sur l'îlot.
Les forces navales alémaniennes commandées par l'amiral von Spree y a affronté le 21 octobre 1922 une partie de la flotte moldavienne, venue soutenir le jeune roi Pierre-Charles Ier.
À la déclaration de guerre, la flotte du nord se composait des deux croiseurs cuirassés très modernes, épaulés par trois croiseurs légers (Nurnburg, Leikzig et Emden), le tout servi par d'excellents équipages et commandé par le vice-amiral Maximilian von Spree.
Antonia-Esmeralda Kosturi- baratineur
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Re: bataille de la mer d'Edoran : bataille des îles Funchal
L'Amiral décida de mettre sa flotte à l'abri des îles Funchal, une petite crique permettant de se dissimuler aisément. Sa décision ne resta pas longtemps inconnue des impériales qui, grâce à une interception d'un message radio, apprennent sa destination. Parmi les forces déployées pour l'intercepter, le contre-amiral Cioranescu, à la tête de son escadre, qui avait ordre de patrouiller au large du Chiron. Même si, sur le papier, les forces semblaient presque équilibrées, le Moldavien n'était pas dupe, ses deux croiseurs cuirassés, le Colescu et le Tibère III, étaient de type plus ancien, beaucoup moins puissants et armés par des équipages de réserve, peu entraînés. De plus, il ne possèdait qu'un croiseur léger moderne, l'autre étant un paquebot armé à la va-vite, l'Orantain, sans réelle valeur au combat.
De toute façon, ses ordres ne l'obligaient pas à engager Spree, mais comme le lui ont indiqué ses supérieurs, de temporiser en attendant des renforts : deux nouveaux navires étant en route.
Mais suite encore à une interception radio, Cioranescu pensa pouvoir piéger le Leikzig, apparemment isolé, il se porta donc vers lui et tomba Spree. Le Moldavien pouvait encore éviter cette bataille fortuite et désavantageuse, en se repliant au sud. Mais vraisemblablement influencé par le sort du contre-amiral Malinescu, poursuivi par la court martiale moldavienne pour avoir laisser fuir des navires zollernois, il décida d'engager le combat malgré tout, peut-être pour éviter une accusation de lâcheté pour avoir laissé échapper une flotte ennemie sans l'engager. Son but n'était certainement pas une victoire sur Spree, mais il pensa sûrement lui infliger des dégâts suffisants pour le laisser à la merci des renforts promis.
De toute façon, ses ordres ne l'obligaient pas à engager Spree, mais comme le lui ont indiqué ses supérieurs, de temporiser en attendant des renforts : deux nouveaux navires étant en route.
Mais suite encore à une interception radio, Cioranescu pensa pouvoir piéger le Leikzig, apparemment isolé, il se porta donc vers lui et tomba Spree. Le Moldavien pouvait encore éviter cette bataille fortuite et désavantageuse, en se repliant au sud. Mais vraisemblablement influencé par le sort du contre-amiral Malinescu, poursuivi par la court martiale moldavienne pour avoir laisser fuir des navires zollernois, il décida d'engager le combat malgré tout, peut-être pour éviter une accusation de lâcheté pour avoir laissé échapper une flotte ennemie sans l'engager. Son but n'était certainement pas une victoire sur Spree, mais il pensa sûrement lui infliger des dégâts suffisants pour le laisser à la merci des renforts promis.
Antonia-Esmeralda Kosturi- baratineur
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Date d'inscription : 16/03/2007
Re: bataille de la mer d'Edoran : bataille des îles Funchal
L'amiral alémanien, bon tacticien, ne lui en laissa, cependant, pas la chance. Bien que les deux flottes étaient en vue dès 16 h 20, il profita de l'avantage de vitesse qu'avaient ses navires dans la mer très agitée pour refuser le combat jusqu'à environ 19 h 00, où il laissa la distance tomber à 11 000 mètres. Ce faisant, il annula l'avantage des navires qui, positionnés à l'ouest des siens, avaient le soleil dans leur dos, ce qui risquait d'éblouir ses directions de tir. Quand enfin il consentit à se laisser approcher à distance de tir, la situation était inversée, le soleil couchant fait se découper les silhouettes des navires moldavien très nettement sur l'horizon, alors que ses croiseurs étaient déjà dans la pénombre.
Autre désavantage pour Cioranescu, son artillerie secondaire disposée sur deux niveaux sur les flancs de ses deux navires principaux ne pouvait être utilisée complètement, les pièces les plus basses étant constamment inondées par les paquets de mer. L'issue de la bataille fut rapidement décidée, le tir alémanien était précis et dévastateur, la riposte décousue.
La troisième salve du Schornharst, un des croiseurs cuirassé, détruisit la tourelle avant du Colescu, celle du Beisenau met l'arrière du Tibère III en feu, une trentaine d'obus virent les toucher par la suite, le Colescu et le Tibère III furent très rapidement mis en feu et leurs canons se turent l'un après l'autre.
Cioranescu, comprenant sa situation désespérée, tenta de réduire la distance, en infléchissant sa course en direction des Alémaniens, pour utiliser ses nombreux canons de 152 mm à une meilleure portée. Mais, là encore, Spree ne laissa rien au hasard et se dérouta pour se maintenir plus loin et profiter de la meilleure allonge de ses pièces modernes à tir rapide. À 19 h 50, sur le Colescu, une explosion se produisit entre la cheminée et le mât arrière et, quelques minutes plus tard, il sombra, avec tout son équipage et son amiral. Le Tibère III n'est lui plus qu'une épave flottante, sa tourelle avant a explosé, en proie aux flammes et gîtant sur la gauche. Le Zarintho n'ayant reçu que cinq impacts suite à son duel avec le Leikzig, se proposa pour prendre le T.III désemparé en remorque ; sans réponse du bâtiment, il décida de fuir, ce qu'il fait après avoir retrouvé l'Orantain, qui, lui, avait fui dès le début de la bataille, surclassé par le Stattgart. Les deux navires survivants partirent, cap au nord, rejoindre les renforts impériaux
Spree fit cesser le tir à 19 h 26, l'obscurité ayant rendu le tir trop imprécis, et il envoya ses croiseurs légers, dont le Nürnberg qui venait de se joindre à la curée.
Dans la nuit, ce dernier, finit par localiser à 20h58, le Tibère III, qu'il achèva de 75 obus de 105 mm, tirés à bout portant. Ce dernier coula, lui aussi, sans aucun survivant, à 21h 18.
Autre désavantage pour Cioranescu, son artillerie secondaire disposée sur deux niveaux sur les flancs de ses deux navires principaux ne pouvait être utilisée complètement, les pièces les plus basses étant constamment inondées par les paquets de mer. L'issue de la bataille fut rapidement décidée, le tir alémanien était précis et dévastateur, la riposte décousue.
La troisième salve du Schornharst, un des croiseurs cuirassé, détruisit la tourelle avant du Colescu, celle du Beisenau met l'arrière du Tibère III en feu, une trentaine d'obus virent les toucher par la suite, le Colescu et le Tibère III furent très rapidement mis en feu et leurs canons se turent l'un après l'autre.
Cioranescu, comprenant sa situation désespérée, tenta de réduire la distance, en infléchissant sa course en direction des Alémaniens, pour utiliser ses nombreux canons de 152 mm à une meilleure portée. Mais, là encore, Spree ne laissa rien au hasard et se dérouta pour se maintenir plus loin et profiter de la meilleure allonge de ses pièces modernes à tir rapide. À 19 h 50, sur le Colescu, une explosion se produisit entre la cheminée et le mât arrière et, quelques minutes plus tard, il sombra, avec tout son équipage et son amiral. Le Tibère III n'est lui plus qu'une épave flottante, sa tourelle avant a explosé, en proie aux flammes et gîtant sur la gauche. Le Zarintho n'ayant reçu que cinq impacts suite à son duel avec le Leikzig, se proposa pour prendre le T.III désemparé en remorque ; sans réponse du bâtiment, il décida de fuir, ce qu'il fait après avoir retrouvé l'Orantain, qui, lui, avait fui dès le début de la bataille, surclassé par le Stattgart. Les deux navires survivants partirent, cap au nord, rejoindre les renforts impériaux
Spree fit cesser le tir à 19 h 26, l'obscurité ayant rendu le tir trop imprécis, et il envoya ses croiseurs légers, dont le Nürnberg qui venait de se joindre à la curée.
Dans la nuit, ce dernier, finit par localiser à 20h58, le Tibère III, qu'il achèva de 75 obus de 105 mm, tirés à bout portant. Ce dernier coula, lui aussi, sans aucun survivant, à 21h 18.
Antonia-Esmeralda Kosturi- baratineur
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Re: bataille de la mer d'Edoran : bataille des îles Funchal
la puissante flotte moldavienne venait de subir une cuisante défaite. Déjà dans le pays, le bruit circulait... les nouvelles technologies ne permettent décidément plus de garder quelques sombres secrets.
Vue du navire Emden dans un port alémanien au moment de son premier départ.
Vue du navire Emden dans un port alémanien au moment de son premier départ.
Antonia-Esmeralda Kosturi- baratineur
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Date d'inscription : 16/03/2007
Re: bataille de la mer d'Edoran : bataille des îles Funchal
dans les rangs régentistes ont se félicitaient de cette victoire. Son annonce fit du bien au moral des troupes. malheureusement pour la flotte l'espace côtier fondait à vue d'oeil. La flotte du régent avait de plus en plus de mal à se ravitailler et à mouiller.
Pierre-Charles Ier- Speaker
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Localisation : Treste, capitale du Royaume d'Alémanie
Date d'inscription : 04/02/2007
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