Discours de politique générale

Le Chancelier arriva avec son nouveau gouvernement au sein de la Diète. Il fut invité par la Président Beaumont-Desnoyers à monter à la tribune...


Monsieur le Président,
Monsieur le Vice-Président,
Mesdames et messieurs les ministres,
Mesdames et messieurs les députés,

Sa Majesté Impériale m'a fait l'immense honneur de me reconduire à la tête de son gouvernement. C'est un honneur, mais c'est également une reconnaissance et un défi.

Une reconnaissance, tout d'abord, du travail que j'ai mené avec le gouvernement au cours de la précédente législature, ainsi qu'au cours de l'avant-dernière législature. Ce travail a été principalement celui de la fédéralisation. Fédéralisation qui, dans une volonté de décentralisé les pouvoirs, à permit de renforcer l'unité et la puissance du Saint-Empire. Les ex-vassaux sont passés d'Etat indépendant, peu stable, à Etat fédéré, protégé par l'Empire. Les provinces sont passés d'entité folklorique et de support à divers découpage administratif à véritable Etat fort culturellement et politiquement.

Les électeurs, et Sa Majesté Impériale, nous ont reconnu cette grande avancée, cette grande réforme.

Aussi cette reconduction est un véritable défi. Un défi dans la mesure où la fédéralisation a engendré la caducité de la plupart de nos lois, mais aussi parce qu'elle a mobilisé l'ensemble des forces des deux derniers gouvernements.

C'est pourquoi, mesdames et messieurs les députés, va s'ouvrir une législature de travail. Une législature où la bienveillance, l'intérêt supérieur de l'Empire et la constructivité devront être les maîtres-mots.

Avec l'ensemble du gouvernement, nous allons reprendre les lois passées et vous proposer des nouvelles lois, adaptée à la fédéralisation et permettant également de mieux saisir le périmètre d'action des gouvernements fédérés et du gouvernement fédérale.

Nous reformerons ainsi la police, le système de santé, le système scolaire, un certain nombre de questions économiques, ... Autant de point qui sont aujourd'hui bloqué ou inadapté à la situation.

C'est dans un esprit, je le répète, de constructivité et de dialogue entre toutes les tendances politiques de la Diète, que s'opérerons ces adaptations. Il n'y a pas d'idéologie à faire valoir quand il s'agit de bien commun, quand il s'agit de faire vivre la fédéralisation.

Mais notre travail ne sera pas que transformer les lois de jadis. Notre travail, notamment sur le plus économique, sera un travail d'investissement et de grand travaux. Nous souhaitons finaliser le projet de compagnie aérienne publique, nous souhaitons révolutionner la production d'électricité, nous souhaitons favorisé les cités industrielles, gage d'emploi, de logement décent et de service offert aux ouvriers comme c'est le cas dans la cité industrielle Petro-Esse et la cité industrielle du textile à Port-Royal.

Pour finir, en politique étrangère, nous allons poursuivre notre travail double : 1) le renforcement des liens avec les monarchies de l'Archipel, comme le Zollernberg ou la Russlavie, mais aussi des Etats monarchiques plus récent. 2) l'ouverture à des coopérations avec des Etats du Sud de l'Archipel, avec lesquels nous n'avons que trop peu de contact.

Je vous demande donc voter la confiance en faveur de mon gouvernement, qui sera le premier gouvernement depuis la fédéralisation à entreprendre d'autres chantiers et à vous promettre une ouverture et un dialogue total.

Nous savons que nous arriverons à travailler en bonne intelligence avec l'ensemble de l'échiquier politique.

Je vous remercie.

Le président ouvre le vote.

Accordez-vous votre confiance au gouvernement :
OUI
NON
Abstention

OUI

OUI

OUI

OUI

Non biensûr!

Contre

Ce discours ne nous a pas convaincu, nous votons contre.

Les hautevillistes votèrent naturellement oui

Les Carnavonistes votèrent contre

Le rang des Lejuste votèrent tous:

Contre

Contre

Contre

Contre

Contre

Les barnenezistes votèrent bien entendu OUI

Les libéraux votent oui

Clôture du vote

Participation : 94%

Accordez-vous votre confiance au gouvernement ?
Oui : 130 députés soit 53%
Non : 114 députés soit 47%

La confiance de la Diète est accordée au gouvernement Hauteville