Réunion concernant l'attaque de Fort-St-Charles

Le Feld-Maréchal était rentré en métropole pour diriger une réunion concernant l'avancée de l'enquête sur les auteurs de l'attaque. La salle de crise du Palais Corvin était en effervescence. Outre Weiss, se trouvaient là le Général Coffre, Maréchal d'Edoran, l'Amiral Déophile, Amiral d'Empire, le Général Mittelsbach, Maréchal du Palais, le Général de Rouchebouët, Major-Général de la Gendarmerie, mais aussi le Général de Franchard, commandant de la Force Expéditionnaire, le Général Tomaski, commandant du Corps de Souveraineté, le Général Dufortin, commandant du CIROS, le Général d'Avallon, directeur du SEE et l'Amiral Amstedt, directeur du renseignement militaire.

Weiss : Où en est-on Messieurs ?

Amstedt : Monsieur, nous avons confirmation que la majorité du matériel utilisé par les assaillants est d'origine eldoranaise, tout comme les uniformes. Certaines mitrailleuses étaient tchécoslovènes. Probablement de la contrebande. Il semble évident qu'El Doran est derrière tout ça.

Avallon : L'hypothèse de la contrebande ne doit pas être retenu si tôt. Vous savez que cela fait plusieurs années que le fils de Prince usurpateur de Tchécoslovénie, qui avait lui-même usurpé la couronne eslagnole vit en El Doran. Mes services ont noté des contacts entre des dignitaires El Doranais et des membres du Conseil de Régence de Jansa.

Weiss : Alors qui sont les réel commanditaire selon vous ?

Avallon : Encore trop tôt, mais mes services sont complétement mobilisé dans les deux pays pour en savoir plus.

Tomaski : Avallon, vos services n'ont rien vu jusqu'à présent et n'ont pas pu prévoir l'attaque ! Alors nous ne croyons pas que les SEE n'obtiendront la moindre information maintenant que les auteurs sont sur leurs gardes.

Avallon : Je ne vous permets pas ! Où était vos hommes pour défendre ce territoire ce soir là ? Au bar ou en permission ! Alors que le CIROS a déjà signaler que Fort-Saint-Charles est le plus vulnérable de nos territoires !

Weiss : MESSIEURS ! Arrêtez vos chamailleries. Nous devons rester unis et travailler de concert. Sans animosité ! Pour l'Empire et sa défense ! Bon... Je veux rapidement que vous remontiez la piste des armes tchécoslovènes. Où et quand ont-elle était fabriquée et si l'administration de la principauté peut expliqué comment des indigènes Azcas se sont retrouvé en possession de ces armes. S'ils n'ont pas à déplorer de vol, c'est que c'est un client ou eux qui ont sciemment fourni le matériel. On se revoit demain.

Le lendemain, Avallon arriva en trombe à la réunion...

Avallon : Général, messieurs ! Nous avons quelque-chose ! Marjan Borislav, le Duc de Vaclav, aussi président du Conseil de Régence de Tchécoslovénie et patron d'une usine d'armement. Deux de ses collaborateurs se sont rendu plusieurs fois à El Doran au cours de l'année dernière. De plus, on a confirmation d'une vente massive d'armes à une société de sécurité privée internationale qui semble être une des nombreuses sociétés écrans d'El Doran.
Impossible que tout cela soit fortuit !

Weiss : Bien. Je veux le rapport le complet le plus tôt possible dans la soirée. J'irais voir l'Empereur aussitôt.