Hôtel de Sabrevoix

La Compagnie Sabrevoix annonce avoir fait l'acquisition de l'Hôtel de Sabrevoix, situé dans le centre d'Allancia, avenue des Deux Royaumes.

L'Hôtel de Sabrevoix accueillera le nouveau siège social de la Compagnie Sabrevoix, qui quitte donc le Château de Portneuf. Il abritera en outre gracieusement le siège de l'Automobile Club d'Edoran.

voici une superbe construction cher ami

L'Hôtel de Sabrevoix avait dans un premier temps abrité le siège de la Compagnie Sabrevoix, puis des appartements de fonction des dirigeants de la Compagnie ainsi que le siège de l'Automobile Club d'Edoran.

Aujourd'hui, il était une résidence privé du Comte de Sabrevoix.

Et ce soir, Klaus Störtebeker et son épouse la Princesse Anastazia de Palogne, reçoivent à titre privé et en toute discrétion le Feld-Maréchal zollernois Edorel Gatline et son auxiliaire Scarmyglyone.

Alfred, Majordome de la famille et Jean le chauffeur occasionnel de Störtebeker (celui-ci conduisant souvent lui-même) arrivèrent à l'Hôtel à 19h. Les zollernois étaient là, et Störtebeker les accueilli au pied des marches du perron.

- Cher ami, avez-vous fait bon voyage ? Bienvenue à l'Hôtel de Sabrevoix ! C'est que je passe la quasi totalité de l'année quand je ne suis pas sur un navire ou en visite à l'étranger. Les jardins sont calmes, les appartements confortables et le personnel dévoué et discret. Vous pouvez rester ici le temps que vous voulez. Deux suites sont à votre disposition.

Trêve d’hostellerie... Venez dans le Petit Salon, nous y prendrons un apéritif avec de passer à table.

Alors qu'elle est réellement le but de votre voyage "secret" à Allancia, cher ami ?

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Petit Salon

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Salle à manger

Peu de temps auparavant dans la voiture ...

-Tiens ben, je vous ai pas raconté la dernière. Y a trois jours, les ingénieurs Royze et Rollz m'ont remis leur démission. Ils disent qu'ils veulent monter leur affaires : la Rollz-Royze Motor'z Zociety. A force d'avoir des plans de moteurs edoranais devant eux, ça leur a donné des idées, et ils veulent se lancer dans l'auto. Eh ben, déjà qu'ils n'étaient pas doués de leurs mains...

-Nous arrivons maître.

-Oh je le crois pas, on roule depuis seulement une demie-heure vous êtes déjà tout décoiffé.

Scarmyglyone plaqua ses cheveux de la même manière que tout à l'heure, ce qui ne servait à rien de toute façon puis que l'implantation capillaire particulièrement anarchique de Scarmyglyone fait qu'ils se redressent toujours n'importe comment. Ce qui lui a valut son nom : le mal peigné.*

Arrivé sur place, les valet des deux feld-maréchaux déchargèrent les affaires tandis qu'Edorel alla à la rencontre de Klaus.

-Klaus ! Maudit pirate ! En voila une belle bâtisse en dure pour un marin.

Ils se saluèrent et s'en allèrent dans le petit salon.

-Couleurs vives, bien éclairé, manque les cygales et l'odeur de lavande et je suis aux Zorcades. Je ne vais rien te cacher. Il s'assoit dans l'un des canapés. Il est de notoriété publique que je possède une bibliothèque de quelques milliers d'ouvrages plus ou moins publiables, censurés, indexés ou autres. Et que chaque séminariste, ecclésiastiques ou moines rêvent jusqu'à l'extase de bruler au nom de leurs dogmes. Loin de moi toute idée anticléricale, ils font ce qu'ils veulent mais qu'ils n'approchent pas de ma biblio. Donc, il se trouve qu'un de mes "fournisseurs" ma contacté récemment pour venir voir quelques une de ses trouvailles. Un homme étrange si il en est. Il est très efficace pour trouver des livres que l'on se passe sous le manteau à l'abri des regards indiscret des censeurs. Si tu savais le nombre de pamphlet que j'ai sur le Grand-Duc ou d'autres ! Certains sont très bien écrit, d'autres sont assez bof. Et donc je viens le voir en personne comme je fais toujours. Habituellement je me sert des planques des ZZZ pour m'héberger mais vue que tu m'as proposé le gite, je n'allais pas dire non.

- Cher ami, c'est vrai que cet hôtel particulier n'a rien de la cabine d'un croiseur de combat, même de fort tonnage. De plus, nous somme loin de la mer... Mais le siège de ma Compagnie, le Ministère, le Palais Corvin et l'Institut de Géographie sont à Allancia et je ne peux retourner dans mon Château de Portneuf chaque soir... Et la vie à la Capitale sied bien mieux à une Princesse du rang de mon épouse.

Dans le petit salon, la gouvernante apporta un plateau d'argent avec une bouteille d'un alcool probablement pas soumit à autorisation médicale et donc prohibé... Accompagné de sa farandole de biscuits salés, de taosts et autres mise en bouche...

Störtebeker écoutait son ami et homologue zollernois avec intérêt. L'ambiance était décontracté. L'hôte ne portait pas son habituel uniforme d'Amiral agrémenté des insignes de Feld-Maréchal, il avait au contraire un pantalon gris, une chemise blanche et un gilet de costume gris également, décontracté en somme.

- Oui, je connais ta passion. Très originale. Je ne doute pas que tu possèdes quelques exemplaires interdits par notre Eglise étheriste héhé. S'il me vient à m'en procurer, je te les garderai.

Et c'est bien normal que je t'offre le gîte et le couvert. Cela n'effraiera pas nos propres service de renseignement, ni les espions de toutes nationalités qui rôde en ville de voir le Feld-Maréchal zollernois à l'Hôtel de Sabrevoix, plutôt que plaqué lui-aussi. Personne ne t'embêtera sur le territoire, si tu es mon invité... et j'ai des stocks de boisson qui n'ont pas été jeté aux égouts par la Gendarmerie... Mais garde ça pour toi.

Ah, mais je vois notre gouvernante nous annoncer le menu de ce soir !

Edorel lu le menu d'un air peu rassuré.

-Ah ! Vous ripaillez autant que ça ici ? J'ai l'habitude de manger chichement chez moi. La cuisine des Zorcades n'est pas des plus développés, mais vue que l'huile d'olive est très présente dans les plats, les médecins encourage cette cuisine, et plus généralement les cuisines du pourtour de la mer océane pour ses qualités. Bien évidement, la probabilité que le Grand-Duc vienne manger à ma table est proche de 0. Il se pourrait bien qu'il fasse une anémie. Termina t-il avec un petit sourire en coin.

Un jour je ramènerai un fromage zorcadien. Si tu sens une très forte odeur de fermentation qui pique bien le nez comme il faut, ne t'inquiète pas il n'y a pas de bombe bactériologique ou chimique chez toi.

Il s'arrêta un instant, pensif.

Quoique, faudra en lancer un ou deux chez les krasseux pour voir l'effet, je doute fort que leur nez ne soit plus habitué à de fortes odeurs "naturelles".

C'est qu'avec les voyages, je mange chichement par obligation. A la maison, je profite davantage.

Mais nous allons réduire quelque peu le menu, rassure-toi

Störtebeker ria de bon coeur à la boutade d'Edorel

Pour sûr les Krasseux, ne savent pas ce qui est bon... Mais toute cette pollution les a malheureusement immunisé contre les risques bactériologiques ou chimiques...

Peut-être passerais-je aux Zorcades un jour pour y goûter la cuisine.

On passa ensuite à table et tout se déroula très bien.

J'alourdis encore mon poitrail !

Léopold Lécapène a écrit:puis se levant de son bureau et approchant le dernier coffret de lui il demanda à l'ambassadeur:

- Excellence je vous prie de bien vouloir vous lever, de bien vouloir venir auprès de moi.

la cérémonie allait pouvoir commencer

- Votre Excellence Klaus Störtebeker, par les pouvoirs qui sont notres, et au nom de Sa Majesté le Basileus de Laurasie, nous vous conferons l'Ordre de Konstantinos III avec le grade de Commandeur

Le Prefet accrocha la cravate au col du diplomate et lui fit l'accolade

- Toute mes félicitations Excellence