Convocation du Général Louis-Xavier de Lancret

Le Général était un bon soldat et obéissait bien volontiers aux ordres de ses supérieurs. Aussi, se dépêcha-t-il de se rendre au Palais Corvin . Arrivé, il tendit son invitation aux gardes en factions. L'un décida de conduire le général au bureau du Feld-Maréchal. Le garde cogna à la porte et l'ouvrit.

Après un salut militaire protocolaire...


Mon Feld-Maréchal, monsieur de Lancret est ici.

Après un hochement de tête de l'Amiral, le soldat invita le général à entrer .

Le général de Lancret fit un salut militaire.



Général de division Louis-Xavier de Lancret à vos ordres, monsieur.

Ah ! Général, repos, asseyez-vous. Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemin... Général, vous êtes le fils du Général Jean-Batiste de Lancret, ancien Maréchal d'Edoran, c'est-à-dire chef d'Etat-major de l'Armée de Terre Impériale, vous-même vous avez fait une brillante carrière dans la cavalerie. Vous avez été jusqu'à commander la 32e division de cavalerie, basée à Gentilly. Vous êtes deux fois Médaillé d'Honneur de l'Armée de Terre Impériale et titulaire des médailles commémoratives de la Guerre de Transvalachie et de la Libération du Centuryon. Depuis peu vous enseignez à l'Ecole Spéciale Impériale, école des officiers et sous-officier de l'Armée de Terre Impériale. Au vu de ces excellents états de service, Général, j'ai pris la décision de vous élever au grade de Général de corps d'armée, et de vous proposer la direction de l'Ecole Spéciale Impériale. Qu'en dites-vous ?

Monsieur, c'est un honneur pour moi.

Très bien Général, je suis certain que vous dirigerai cette école avec valeurs qui font de notre Armée la première du Micromonde !

Monsieur,


Avez-vous des demandes particulières?

Je vous laisse toute latitude pour gérer et organiser les cours de notre prestigieuse école.

Mais tant que vous êtes là, j'aurais besoin de votre avis. Notre Armée de Terre Impériale compte 1 480 000 soldats. Cela en fait l'armée la plus grande de l'Archipel.
Cependant, parmi eux, on compte 200 000 hommes dans les divisions de cavalerie que vous connaissez bien.

A l'heure d'aujourd'hui, je me pose la question de la pertinence de maintenir une cavalerie dans notre armée qui se modernise. Les fonctions de reconnaissance et de progression rapide de la cavalerie sont aujourd'hui largement supplanté par les capacité de l'infanterie motorisé et des blindés.

Qu'en pensez-vous ?

Votre avis, Général ?

Veuillez me pardonner.


Donc nous parlions de la cavalerie.


Voilà une bien noble institution plusieurs fois centenaires . Vous me demandez donc de défendre cette unité militaire.

Les chevaux peuvent aller là où la mécanique ne peut pas aller parfois.


Cependant, je suis conscient que l’infanterie motorisée est performantes, mais elle a un défaut majeur. Elle est dépendante au pétrole. Sans pétrole, votre infanterie n'est rien, alors qu'avec mon cheval, un peu d'eau et d'avoine, et nous pouvons repousser nos ennemis.

Très bonne vision des choses, Général.

Ceci dit, est-ce que maintenir 20 divisions de cavalerie est nécessaire ?

Je propose de créer un Corps de Cavalerie, d'élite et d'honneur, en dehors des 10 armées, à l'image du Corps Colonial et du Corps Expéditionnaire. Ce corps serait constitué de deux ou trois divisions seulement.

Je pense qu'il s'agit d'un bon compromis.

Monsieur,


Je souhaiterais être à la tête de de corps.


De plus serait-il possible d'élargir ce corps lors de conflits?

Un corps de 4 divisions regroupera déjà 40 000 hommes, mais il pourra bien entendu être élargit si besoin.

Je comptais justement vous proposer le commandement de ce nouveau corps d'élite. 

Je vais en parler avec SMI, et je proposerai aussi la suppression d'une des deux divisions de réserve par armées, sachant que chaque division peut accueillir des réservistes.

Bien,

Nous vous en remercions, monsieur.