Centre Spatial de Baradhnaith

Rappel du premier message :

Centre Spatial de Baradhnaith

Le Centre Spatial de Baradhnaith ouvre ses portes après plusieurs semaines de travaux. Il regroupe sur place : 1) les anciennes installations de l'Observatoire Scientifique Militaire d'Edredonie, station d'observation spatiale, station de communication avec le satellite EDOSAT 1 et station d'écoute secrète des communications krasslandaises, et 2) les installations du site d'essai du canon spatial en Micrarctique, là où le canon a envoyé l'EDOSAT 1 en orbite au bout du troisième essai.

Ce nouveau Centre Spatial serait donc un site de communication avec le (et bientôt, les) satellite, d'écoute intermicromondiale, et de tirs spatiaux.

Ainsi l'on pouvait voir le site des radiotéléscopes, des coupoles d'observation, des antennes diverses... et bien sûr, le canon spatial.

Le Centre Spatial de Baradhnaith fait partie des centres de recherche de l'Office Scientifique de l'Armée du Saint-Empire. Son directeur est le Colonel Zachary Josserand, ex-directeur du Centre de Recherche et d'Etude Militaire de la Terre du Roi Henri.

Inutile de préciser que grâce aux capacités d'écoute basse fréquence couvrant le micromonde entier du Centre, celui-ci était également sous la tutelle du Commandement Impérial du Renseignement et des Opérations Spéciales.

Le lieutenant de Vaisseau Joseph Dolariant de l'Office Scientifique de l'Armée du Saint-Empire (OSASE) a commencé par identifier deux populations majoritaires de bactéries dans l'échantillon 1 par des méthodes de microbiologie classiques (Étalement sur boite, repiquage ...) Ces deux populations ont été arbitrairement nommées population A et population B.
La première déduction de cet examen préanalytique est que ces deux populations de bactéries provenant d'une profondeur de 5000 mètres survivent et se multiplient en apesanteur et dans des conditions atmosphériques "respirables" ce qui est en soit un bon début pour le Programme OCEAN-SPACE.

Nous avons donc du matériels biologique sur lequel travailler.



Le lieutenant de Vaisseau Joseph Dolariant a ensuite cherché à déterminer quel était le "stress" de ces populations bactériennes en apesanteur. Il a donc préparé une suspension de chaque population et les a analysées au cytomètre de flux après les avoir marquées avec des fluorochromes déterminant la viabilité de la population.


On peut observer que la population A est composée de bacilles de plus grande taille que la population B ce qui confirme l'examen microscopique. Ce qui est intéressant c'est que la population B a plus souffert des conditions atmosphériques et d'apesanteur que la population A. On voit clairement une population fluorescent en rouge (cellules morte) plus importantes et des débris de bactéries en dessous de la population principale (en bas du graphique).

La question est, d’où vient cette différence ? La simple taille, c'est peu probable. Des particularités de la paroi bactérienne ? Joseph Dolariant a décidé d'explorer cette piste.


Yves-Marie de Barnenez
Directeur du Centre Spatial de Baradhnaith

Colonel Zachary Josserand,

Paul Vernon, directeur général des Hôtels Sabrevoix a pris contact avec moi pour une utilisation commerciale des lanceurs édoranais, plus exactement le séjour de civils en orbite. Je ne sais quoi en penser, à mon avis cela risque de ralentir le programme scientifique.

Je vous remercie Colonel. Nous allons étudier la question.

Le capitaine Guillaume Haulier avait vérifié l'intégrité structurelle du canon spatial "Ange Gardien" du module "Saint-Ange" de la station "Charles Le Grand". Il avait ensuite passé quelques jours rivé sur son télescope à la recherche d'une cible. Il n'était pas question de tirer sur un satellite encore moins sur EDOSAT-1 bien entendu.

Le canon électromagnétique envoyant des obus de 50mm était approvisionné est prêt à effectuer un tir d'essais qui était nécessaire pour valider son efficacité. Ce canon anti-satellites qui garantira une réponse radicale à toutes les activités spatiales hostiles envers le Saint-Empire au dessus de son territoire devait être opérationnel au plus vite.


Le capitaine Guillaume Haulier appartenant à la Force Aérienne de Bombardement de l'Aviation Impériale, tout échec était inenvisageable. Aujourd’hui il repéra un petit astéroïde géocroiseur de 2 mètres grasse au puissant télescope de "l'Ange Gardien"qui lui servait de système de visée. La fenêtre de tir était courte, il n'hésita pas devant cette opportunité. Il engagea donc la suivie automatique de la trajectoire et tira sur l'astéroïde qui était à une distance de 20 000 kilomètres. L'obus de 50 mm atteignit sa cible qui fut pulvérisé et disparu de l'écran de visée.


La seconde mission du capitaine Guillaume Haulier était une réussite, après avoir vérifié les commandes du canon spatial il avait prouvé son efficacité sur une cible mouvante. C'est aussi une fierté pour la Force Aérienne de Bombardement de l'Aviation Impériale qui avait initié le projet et qui prouva une fois de plus son efficacité redoutable. Plus aucun satellites ennemis n'est à l’abri de "L'Ange Gardien".

Yves-Marie de Barnenez

Le lieutenant de Vaisseau Joseph Dolariant de l'Office Scientifique de l'Armée du Saint-Empire (OSASE) a avancé dans ses travaux de microbiologie. Il a identifié un plasmide dans la population bactérienne A qui pourrait bien être à l'origine de la meilleure résistance de cette population aux conditions en apesanteur.

Par des méthodes de génie biologique il a réussi à isoler ce plasmide (A) et par électroporation il l'a intégré dans une solution de population bactérienne B.




Ainsi il a obtenu une population de bactérie B contenant des plasmides de la population A :



Joseph Dolariant a remis cette population de bactérie B modifiée en culture dans des flasques. Nous saurons bientôt si cette modification a un effet sur la résistance en apesanteur des bactéries B ou si il s'agit d'une mauvaise piste. En cas de succès le lieutenant de Vaisseau Joseph Dolariant pourrait bien avoir identifié un plasmide favorisant la survie de bactéries en apesanteur, ce qui serait très étonnant pour des bactéries provenant des profondeurs de l'Archipel. Un argument qui pourrait étayer l'hypothèse extramicromondiale de la vie...


Yves-Marie de Barnenez
Directeur du Centre Spatial de Baradhnaith

Le lieutenant de Vaisseau Joseph Dolariant a pu observer une croissance spectaculaire des bactérie de la population B modifiée dans la flasque. A l'observation c'était flagrant. Pour se faire une idée de la vitesse de croissance, il a inoculer des bactéries de la population B dans une boite P. sur un milieux très pauvre en nutriments.




La vitesse de croissance est spectaculaire par rapport à une bactérie banale au sol. Certaines bactéries poussent plus vite que d'autres. L'hypothèse est qu'elles ont intégrées plus de plasmides de la population A. Pour avoir une comparaison avec le premier test de viabilité, Joseph Dolariant a passé au cytomètre de flux la population A et la population B modifiée dans les mêmes conditions. Rappelons que les marqueurs de viabilité fluorescent en vert quand les bactéries sont vivantes et en rouge quand elles sont mortes.








Le résultat est flagrant. Cette bactérie B modifiée provenant des abysses de l'Archipel a développé une capacité de croissance en apesanteur spectaculaire. Il n'y a presque plus de bactéries mortes (rouges) de la population B modifiée et celles qui sont vivantes ont considérablement augmenté (vert). Cela ne peu pas être due simplement au plasmide provenant de la population A, il a très certainement intégré le génome lui même et probablement activé des gènes "endormis". Des gènes qui auraient pu servir à survivre dans un astéroïde ou une comète percutant le Micromonde et y apporter la vie...Des perspectives de recherche passionnantes...



Yves-Marie de Barnenez
Directeur du Centre Spatial de Baradhnaith

Pendant ces quelques jours le lieutenant de Vaisseau Joseph Dolariant a remis en culture la population de bactéries A et B dans leur section du caisson hyperbare. Il a augmenté progressivement la pression pour les remettre dans leurs conditions originelles à 5000 mètres de profondeur. Puis a procédé comme à la première ouverture pour analyser par cytométrie de flux leur viabilité.




La culture de bactéries A qui sert ici de population témoin a bien réagit à la décompression comme à la première expérience. Par contre la population B est quasiment totalement morte (marquée en rouge). Ceci étaye l'hypothèse que le plasmide a modifié le génome de la bactérie en s'y intégrant. Si le plasmide était resté en dehors du génome, les gènes propres au génome des bactéries de la population B auraient pris le relais et assuré la survie de ces bactéries.

Au contraire la population B a été incapable de s'adapter, son génome a donc été modifié par le plasmide activant des gènes "endormis" lui permettant de proliférer en apesanteur. Capacité qui pourrait permettre à des bactéries de survivre dans des comètes ou des astéroïdes et donc d'avoir apporté la vie sur le Micromonde.

L’existence de ces gènes est donc prouvée, reste à identifier quelles portions de l'ADN des bactéries B ont été activées. Bactérie B modifiées que le lieutenant de Vaisseau Joseph Dolariant a baptisé, non sans un certain narcissisme, "Dolariannes".


Yves-Marie de Barnenez
Directeur du Centre Spatial de Baradhnaith

Le Docteur Edgar de Mormant, astrophysicien à l'Institut Edoranais de Géographie Micromondiale était quelque peu frustré de ne pas pouvoir utiliser à son plein potentiel l'observatoire de la Station "Charles le Grand". Il avait pu faire des clichés de la microlune, mais l'observatoire était initialement prévu pour être beaucoup plus performant. Malheureusement il avait été endommagé pendant la mise en orbite.

Avec le dernier lancement de l'EDORA-1, les pièces nécessaires à la réparation de l'observatoire avaient été apportées. La réparation était complexe, il fallait démonter une grande partie du dispositif pour accéder aux pièces à remplacer. Heureusement cela ne nécessitait pas une sortie extravéhiculaire mais voilà des semaines que le Docteur Edgar de Mormant s'affairait à réparer l'observatoire. L'apesanteur n'arrangeait rien, la moindre vis se mettait à flotter dans toute la station à cause d'une simple fausse manipulation. Il mettait parfois des heures à retrouver une petite pièce.

Mais l'observatoire était à nouveau opérationnel, enfin il devrait l'être. Edgar de Mormant décida de reporter les tests au lendemain, après tant d'efforts il ne voulait pas finir sa journée sur une déception.


Yves-Marie de Barnenez
Directeur du Centre Spatial de Baradhnaith

Le Docteur Edgar de Mormant, astrophysicien à l'Institut Edoranais de Géographie Micromondiale avait passé plusieurs semaines a réparer l'optique et les différentes caméras et filtres de l'observatoire de la Station "Charles le Grand". En théorie toutes les possibilités de l'observatoire étaient opérationnelles. Mais il ne voulait pas commencer par un simple test. Il voulait une image spectaculaire du Soleil.

Il mis en position la caméra captant les ultraviolets spécialement mise au point pour certaines observations solaires et régla le filtre pour observer le Fer ionisé dans la couronne. A une température de plus de 1 million de Degrés Celsius le Fer est littéralement dépouillé de ses électrons par les collisions frénétiques avec d'autres atomes et électrons qui se produisent aux températures extrêmes dans la couronne solaire. Puisque les électrons sont chargés négativement, l'atome de fer ionisé résultant est fortement chargé positivement et émets alors un fort rayonnement (Fe I => "Fe XII"). Le Fer à l'état neutre est ionisé onze fois.

Il ouvrit la coupole qui protège l'optique et sur l'écran de la caméra il obtint cette image magnifique qu'il nous transmit :



Yves-Marie de Barnenez
Directeur du Centre Spatial de Baradhnaith

Nous remercions la Société d'Armement Sabrevoix-Burgond pour sa réactivité et sa colaboration au Programme Spatial Edoranais. Le lanceur EDORA-2, que la société a produit, est sur son pas de tir, nous avons placé nos modules sans difficulté dans le volume très important du dernier étage de la fusée.

L''Office Scientifique de l'Armée du Saint-Empire a mis en place une unité de production de son propre gaz destiné à ses lanceurs au Centre Spatial de Barahnaith. Nous disposons d'assez de Baragol pour notre utilisation immédiate. Notre colaboration avec Petro-Esse pour la production de carburant continuera pour la mise au point de gaz toujours plus performants.

Le lancement de la première fusée EDORA-2 est imminent, les réservoirs ne sont pas encore totalement remplis de Baragol.

Le général Zachary Josserand était bien entendu à la manœuvre pour le tir de cette nouvelle fusée. En tant que Directeur de l'Office Scientifique de l'Armée du Saint-Empire, il était théoriquement responsable d'un possible échec. Mais la conception des plans de la fusée étant du fait du Directeur du Centre Spatial de Baradhnaith, il n'aurait aucun mal à lui faire porter le chapeau. C'était donc avec l'esprit serein qu'il prit place à bonne distance du pas de tir avec tout les officiels réunis pour l’occasion.

Général Josserand : Messieurs c'est un cap important pour le Programme Spatial Edoranais, ce nouveau lanceur va augmenter considérablement la charge utile que nous pouvons mettre en orbite. Nous passons dans une nouvelle ère de la conquête spatiale. J'ai expressément donner l'ordre que ce premier vol ne soit pas habité, il s'agit donc de modules que nous allons mettre en orbite.

Le général Zachary Josserand donna l'ordre du compte à rebours.

H -30 secondes

Le moteur principal s'alluma et fit trembler les 500 tonnes d'EDORA-2

H -10 secondes

Les propulseurs d'appoint commencèrent à bruler leur Baragol et la fusée s'éleva lentement





Parmi les officiels on salua ce lancement réussi, des applaudissement fournis accompagnèrent la trajectoire d'EDORA-2 qui devint bientôt un simple point lumineux dans le ciel édoranais avant de disparaitre complétement. A côté du général Zachary Josserand, un homme était particulièrement soulagé, le Directeur du Centre Spatial de Baradhnaith avait joué sa carrière sur ce projet. Il espérait que la suite de la mission se déroule aussi bien que le lancement.

Le temps que les orbites des modules et de la station Spatiale "Charles le Grand" se synchronisent il se passa de longues heures pendant lesquels les ingénieurs du Centre Spatial de Baradhnaith restèrent rivés sur leurs écrans de télémesure. Tout se passait comme prévu. Les modules étaient programmés pour s'arrimer à la station automatiquement, mais le commandant Isidore Baldérion gardait la possibilité d'ajuster les jonctions. Il ne fit que des corrections mineures qui n'auraient pas empêché les sas de se rejoindre. La mission est donc un succès.
Nous venons de recevoir les premières images de la station "Charles le Grand" par d'EDOSAT-1 :



Comme vous pouvez le voir, en plus du module de retour, la station a doublé sa capacité en un seul lancement grâce à l'importante charge utile qu'est capable de mettre en orbite EDORA-2. Nous vous en dirons plus sur les fonctionnalités nouvelles de la station.

Yves-Marie de Barnenez
Directeur du Centre Spatial de Baradhnaith

Le premier lancement d'une EDORA-2 est un succès total. Les navires de la Flotte de Transport, Le MIE Espadon I basé à Port-Chiron et Le MIE Hippocampe I basé à Lucéra ont récupéré les propulseurs d'appoint. Comme prévu leurs moteurs ont continué à fonctionner pour un amerrissage en douceur en Mer du Nord. Nous remercions le Vice-Amiral Santini pour sa colaboration en mettant à disposition ces éléments de la Ie et IIe escadre de transport. Les propulseurs d'appoint sont en route vers Baradhnaith pour réutilisation.
Le commandant Isidore Baldérion, et Edgar de Mormant peuvent donc rejoindre le Micromonde quand nous le souhaitons, disposant d'un module de retour.

Yves-Marie de Barnenez
Directeur du Centre Spatial de Baradhnaith

Le Docteur Edgar de Mormant, astrophysicien à l'Institut Edoranais de Géographie Micromondiale était frustré de ne pas pouvoir continuer ses travaux après avoir réparé le premier observatoire de la station "Charles le Grand". En effet il avait, comme le commandant Isidore Baldérion, dépassé la limite de temps raisonnable en apesanteur pour un être humain. Mais il laissait derrière lui un outil fonctionnel pour les futurs astrophysiciens.
L'ordre était venu du Général Josserand, il était clair, Edgar de Mormant et le commandant Isidore Baldérion devait rejoindre le module de retour et se préparer à rejoindre le Micromonde.

Yves-Marie de Barnenez
Directeur du Centre Spatial de Baradhnaith

Le commandant Isidore Baldérion et le Docteur Edgar de Mormant ont quitté aujourd'hui la station spatiale "Charles le Grand", engoncés dans leur scaphandres destinés à les protéger d'une éventuelle dépressurisation du module de retour, ils se sont installé dans le module de retour. Les crochets servant d’amarres au module se sont déclenchées et la capsule c'est lentement éloignée de la station avant d"actionner sont propulseur pour se mettre dans une orbite descendante.
L'entrée dans l'atmosphère n'a pas posé de problème grâce au solide bouclier thermique conçu par les ingénieurs édoranais. Le module de retour a ouvert ses parachutes avant de toucher l'eau à l'endroit prévu en Mer du Nord ou l'attendait le destroyer MIE Terre du Roi Henri et la frégate MIE Sabrevoix. Isidore Baldérion et Edgar de Mormant ont été récupérés sans problèmes par les nageurs de combat édoranais.


Yves-Marie de Barnenez
Directeur du Centre Spatial de Baradhnaith

Le lieutenant de Vaisseau Joseph Dolariant et le capitaine Guillaume Haulier avait passé plusieurs jours à mettre en fonction la deuxième partie de la Station Spatiale "Charles le Grand". On ne pouvait pas parler de deuxième module car la partie apportée par le dernier lancement d'EDORA-2 avait doublée le volume de la station.
Il y avait de nombreux câblages complexes à réaliser pour rendre toute la station homogène en terme d'alimentation électrique, des systèmes redondant d'alimentation en oxygène à mettre en place. Toutes ces actions devaient êtres testées pour assurer une sécurité optimale à bord.
Les deux principales partie pouvaient cependant être isolées en cas de problème (impact de météorite, défaillance structurelle etc...), ce qui apportait une réelle avancée en terme de sécurité. Un équipage, même nombreux, pouvait être mis à l’abri dans un espace suffisant ce qui n'était pas le cas avec le module "Saint Ange" trop exiguë.
Il restait encore du travail pour rendre la station totalement opérationnelle. Tout les équipement apportés par la dernière EDORA-2 étaient loin d'être tous activés et testés. Certains étaient sous la responsabilité exclusive du capitaine Guillaume Haulier, il avait été entrainé spécifiquement par l'armée pour le déploiement de certains "dispositifs sensibles".





Yves-Marie de Barnenez
Directeur du Centre Spatial de Baradhnaith

Nous vous informons qu'un lancement aura lieu demain si la fenêtre météo est favorable. Nous avons terminé de positionner nos modules dans le dernier étage d'EDORA-2 qui a été préparée par le Département aérospatial de la SASB. Pas de grève en vue...

Yves-Marie de Barnenez
Directeur du Centre Spatial de Baradhnaith

Les édoranautes du prochain roulement montait sur la tribune, comme à chaque lancement.
C'était le premier lancement habité de la fusée EDORA-2. Le contenu n'avait pas été encore révélé, mais l'on connaissait le nom des édoranautes. Ils seraient trois à rejoindre la station :

- Le Dr Joachim Bonaventure, astrophysicien à l'Université de Lucéra
- Le Dr Kléber de Montelukast, géophysicien et chimiste des matériaux à l'OSASE
- Le Capitaine Grégoire de Hauteville, officier du génie à l'OSASE.

Le Capitaine Grégoire de Hauteville, fils du Feld-Maréchal, était la surprise de cette annonce, mais cela faisait en réalité plusieurs mois qu'il s’entraînait pour cette mission. Non sans piston, il fut désigné comme celui qui commanderait la station. Le premier commandant ayant été le Colonel Baldérion, et le second, qui le fut par interim, était le Capitaine Guillaume Haulier.

Le Colonel de Barnenez allait bientôt annoncer le lancement...

Les préparatifs ont commencé tôt ce matin sous le soleil déjà chaud de Baradhnaith. Les techniciens procèdent à la délicate opération de remplissage des réservoirs en Baragol. La procédure déjà validée lors du tir d'essais nécessitait une pression assez faible pour éviter tout danger. L'opération prendra toute la matinée.




Pendant ce temps les Dr Joachim Bonaventure, Dr Kléber de Montelukast, et le Capitaine Grégoire de Hauteville étaient soumis à une ultime visite médicale. Il n'était pas question d'importer le moindre germe dans la station. Les analyses de sang complètes seront connues avant midi, il n'y a aucune raison que ces hommes, en forme physique remarquable, soient porteur de quelque maladie.

Tout les officiels ont été prévenu que le lancement sera pour cette après-midi. La fenêtre météo est idéale, cette mission s'annonce sous les meilleurs auspices.


Yves-Marie de Barnenez
Directeur du Centre Spatial de Baradhnaith

Les trois édoranautes avaient pris position dans leur capsule, rien n'avait empêché le bon déroulement des préparatifs. Le lieutenant de Vaisseau Joseph Dolariant et le capitaine Guillaume Haulier étaient près à les accueillir à bord de la station spatiale "Charles le Grand".

les Dr Joachim Bonaventure, Dr Kléber de Montelukast, et le Capitaine Grégoire de Hauteville était donc au dessus de 500 tonnes de gaz et de technologie prête à les propulser en orbite.

Le général Zachary Josserand était présent mais le Feld-Maréchal assistait bien entendu au lancement. C'était son sang qui allez prendre le commandement de la station "Charles le Grand", le général lui laissa l'honneur d'être à la manœuvre pour le tir de cette nouvelle fusée.

Général Josserand : Messieurs c'est un cap important pour le Programme Spatial Edoranais, ce nouveau lanceur va pour la première fois envoyer des édoranautes en orbite. Le vol d'essais c'est déroulé sans aucun accroc, nous sommes très confiant en ce qui concerne le succès de cette mission. Le Feld-Maréchal qui nous fait l'honneur d’assister à ce tir, va lancer le compte à rebours.

Le Feld-Maréchal activa le bouton poussoir

H -30 secondes

Le moteur principal s'alluma et fit trembler les 500 tonnes d'EDORA-2

H -10 secondes

Les propulseurs d'appoint commencèrent à bruler leur Baragol et la fusée s'éleva lentement entourée d'un panache de flammes





Parmi les officiels on salua le lancement par des applaudissements enthousiastes. Le Feld-Maréchal, ne manquait pas un instant de ce spectacle. Il suivait, comme toute la foule, la trajectoire d'EDORA-2 qui devint bientôt un simple point lumineux dans le ciel édoranais avant de disparaitre complétement. A côté du général Zachary Josserand, un homme était particulièrement fier, le Feld-Maréchal avait vu sa progéniture quitter le micromonde. Il espérait que la suite de la mission se déroule aussi bien que le lancement et que son fils, en prenant le commandement de la station spatiale, fasse honneur au nom des Hauteville.



Yves-Marie de Barnenez
Directeur du Centre Spatial de Baradhnaith

La convergence des orbites s'est déroulée tout à fait comme prévu. Les Dr Joachim Bonaventure, Dr Kléber de Montelukast, et le Capitaine Grégoire de Hauteville, présent dans un des modules de transit, se sont amarrés cette nuit. Le Capitaine Grégoire de Hauteville réalisât les petits correctifs de trajectoire pour venir s'arrimer à un des sas de la station "Charles le Grand". Il prix dé lors officiellement le Commandement de la station.
Pour des raisons de sécurité les deux autres modules inhabités avaient pris des orbites différentes pour arriver proche de la station après que tout l'équipage soit réuni à bord. Le deuxième module de transit et un autres module portant le nom provisoire de M-02 vinrent tout à tour s’aligner avec leur sas. Là encore le Commandant Grégoire de Hauteville ajusta manuellement les trajectoires. Le M-02 était particulièrement délicat à positionner du fait de ses panneaux solaires déjà déployés.

La Station "Charles Le Grand" était désormais dans des conditions optimales de sécurité. Avec deux modules de rentré atmosphériques disponibles en cas d'urgence et deux grand habitacles pouvant être isolés et contenir tout l'équipage.

L'équipage était désormais composé ainsi par ordre hiérarchique :

Commandant Grégoire de Hauteville
Capitaine Guillaume Haulier
Lieutenant de Vaisseau Joseph Dolariant
Dr Joachim Bonaventure
Dr Kléber de Montelukast

Les expériences scientifiques et diverses activités plus confidentielles allaient pouvoir se dérouler dans les meilleures conditions. La Deuxième mission d'EDORA-2 était un plein succès. On le fêta comme il se doit au Centre Spatial de de Baradhnaith.

Voici une vue de la station dans sa configuration actuelle prise par EDOSAT-1 :





Yves-Marie de Barnenez
Directeur du Centre Spatial de Baradhnaith

Le module M-02 récemment arrimé à la station "Charles le Grand" reste assez mystérieux pour beaucoup. Il n'a pas encore été tout à fait connecté aux systèmes de la station. Il porte pour l'instant son nom de code et il sera baptisé que quand ses fonctionnalités seront opérationnelles.
Ces opérations pourraient durer encore quelque temps. Pour l'instant il est alimenté par ses propres panneaux solaire et répond positivement aux premiers tests système. Mais sa nature nécessite des précautions particulières avant qu'un édoranaute ne puisse pénétrer dans le module. Le feu vert ne pourra être donné que par le Commandent Grégoire de Hauteville qui a toutes les cartes en main, ce qui n'est pas le cas de tout l'équipage...


Yves-Marie de Barnenez
Directeur du Centre Spatial de Baradhnaith

Le lieutenant de Vaisseau Joseph Dolariant de l'Office Scientifique de l'Armée du Saint-Empire (OSASE) continue sa mission de recherche en microbiologie dans le module "Saint-Ange". Le très imposant compartiment pressurisé qu'il possède a été rempli d'échantillons prélevés par Le Décan lors d'une plongée à 5 000 mètres. Le but de ces  et d'observer comment réagissent les organismes prélevés par l'Organisation Micromondiale d'Océanographie en apesanteur.

Pour l'instant ils sont conservés à une pression et une température proche de leur zone de prélèvement dans le container pressurisé. Une somme importante d'échantillons de sédiments, nématodes, foraminifères, pennatules, éponges, oursins et euryalina sont conservé dans de petit compartiments interne. Il est possible de les extraire un à un sans faire chuter la pression interne du container principal. Joseph Dolariant est bien évidemment équipé pour ne pas contaminer les échantillons.


Le deuxième compartiment extrait contient des protozoaires, on passe donc de l'étude d'organismes procaryotes à des eucaryotes. Joseph Dolariant va faire doucement descendre la pression et augmenter la température de l'échantillon tout en le mettant en contact avec de l'eau de mer dans une flasque. Il pourra ensuite faire une observation préliminaire au microscope avant d'effectuer des analyses. Il pourra ainsi déterminer si ces organisme survivent en apesanteur, si ils ne sont que légèrement détériorés,si ils meurent, si ils se multiplient ou si ils se comportent comme dans leur milieux d'origine.


Parmi les dizaines d'espèces de protozoaires que contient l'échantillon, le lieutenant de Vaisseau Joseph Dolariant de l'Office Scientifique de l'Armée du Saint-Empire a décidé de commencer par s'intéresser à une amibe en particulier. Celle-ci avait visiblement bien supporté la décompression, on pouvait observer ces pseudopodes bouger. Ce sera son sujet d'études pour probablement quelques semaines.




Yves-Marie de Barnenez
Directeur du Centre Spatial de Baradhnaith

Commandent Grégoire de Hauteville,

La Confédération Ducale de Pirée nous a communiqué l'orbite de leur satellite scrutateur "Oeuil de linx", il est en orbite orbite héliosynchrone, donc géocentrique légèrement rétrograde dont voici les données :

Confédération Ducale de Pirée a écrit:Apogée : 832 km - Périgée : 832 km - Période : 102 min - Vitesse apogée : 7,4 km/s - Vitesse périgée : 7,4 km/s

Nous vous les communiquons pour un éventuel test du canon électromagnétique "Ange Gardien" du Module Saint-Ange par le capitaine Guillaume Haulier.





Yves-Marie de Barnenez
Directeur du Centre Spatial de Baradhnaith

Le Capitaine Grégoire de Hauteville, outre sa fonction de commandant de la station, était un ingénieur militaire, officier du génie. Il avait travaillé des mois avant cette mission sur la mise au point des équipements du module M-02.

Enfin, il allait procéder au premier test de ces équipements secret.

La communication avec le Centre Spatial de Baradhnaith fut établit. Mais la communication était également en simultané avec l'Amirauté, au Palais Corvin et avec le sous-marin MIE Jacques II au nord de l'ex-Noordzeeland.

Tout le monde était prêt.

Le commandant du Jacques II fut autorisé à faire feu. Un missile balistique sans charge explosive quitta le bâtiment submersible et se retrouva rapidement hors de l'eau quand un réacteur s'alluma. Le missile débuta sa croisière en direction du Saint-Empire, passa au dessus du Noordzeeland et fut détecté par les stations radars de Bonne-Espérance et des navires de la Flotte Nord positionnés à plusieurs endroit de la Mer des Glaces et de la Mer du Nord.
Le signal fut transmit immédiatement au module M-02 qui s'activa. Une sorte de canon entièrement orientable se positionna sur l'extérieur du module. A son extrémité une lentille et non la gueule d'un canon classique...



Aussitôt, un rayon de couleur rouge vif émana du "canon" et s'abatis instantanément sur le missile de croisière qui continuait sa progression vers le Saint-Empire. Après deux seconde d'exposition au laser, le missile explosa !

Les analystes dans les navires et les centres radars transmirent tous leur confirmation de destruction... Explosition de joie à l'Amirauté, à Baradhnaith et sur la station ! Le premier canon laser de l'arsenal du Saint-Empire avait permit la destruction d'un missile balistique s'approchant de sa territoire.

Le canon laser "Etoile de la mort" du module M-02 rebaptisé pour l'occasion "Traceau", avait fonctionné ! Les heures de test à la Sandbox de l'OSASE en ex-Eridan et en Micrarctique avaient payé !

Le Capitaine Grégoire de Hauteville était fier ! Il s'adressa ensuite directement au Colonel de Barnenez.

Colonel,

Comme vous l'avez constaté l'"Etoile de la Mort" fonctionne. Maintenant, il parait plus pertinent de transféré cette technologie de notre station mobile vers un satellite edocentrique, afin d'assurer en permanence la sécurité du territoire.
Aussi un second canon "Ange Gardien" pourrait équipé ce satellite afin de le défendre d'une approche d'astéroide ou de missile spatial ennemi.

Qu'en pensez-vous ?

Capitaine Grégoire de Hauteville